mercredi 12 novembre 2025

*La feuille de laurier

 

Vrai Laurier, Plante, Laurus Nobilis 

 

 


 


 

 

  

 

 

 

 

Elle dessinait ton espace,
Et tu suivais son balancier.
Jour après jour elle te contait son Apollon et sa Daphnée qui le fuyait
Métamorphosée en laurier par son père Dieu fleuve Pénée
Et dès lors le Dieu des Arts fit de sa nymphe transformée
Son arbre consacré aux triomphes, aux poèmes en-chantés.

Laurier.

Mêlé à l'olivier
Entrelacés entre ciel et terre pour une couronne formée
Vous nous invitez à rechercher la spiritualité...

A présent il pleure sur tes mots hauts perchés, Âmi,
Sur ce petit bout de ciel
Toutes les larmes de la terre
Le silence vivant parfumé dans l'indicible du temps

Mais peut-être qu'un jour

Renaîtra une feuille sur la peau de l'arbre oublié
Qui jouera à niveau jusqu'aux pupitres du ciel
Et réveillera ta vie son lait,

Et toi le graveur d'étoiles

Dans l'or du courant crépusculaire
Dans le mât-teint qui s'égoutte
Tu assécheras tes yeux de pluie
Tes yeux de nuit chagrinés
Et le soleil levant
Avec bonheur découvrant
Le zéphir renaissant
Après la mort, le sommeil
Le réveil.

Den


Oliveraie, Olivier, La Nature

lundi 10 novembre 2025

*Le temps

 


 

 

Montre De Poche, Montre, Horlogerie

 

 

 

 

  

 

Oui le temps....  sera, d'une façon ou d'une autre, pas à pas, à deux mains, certain'aimant, dans l'instant qui vit l'ancolie de ses belles serres s'enflera, et puisera l'eau bienfaisante qui se mêlera au bonheur d'être de là-bas, d'ici, dans ce jour d'hui qui raccommode l'harmonie aux arpèges  d' hier dans l'embellie silencieuse qui vit les parfums de demain…


merci  Âmi (e) poète(sse). 

Avec mes bisous.

 


Den

 

 

samedi 8 novembre 2025

*Dis-moi, c'est quand ?

 

 




Titre : Angel, Décoration, Ange Gardien, Noël

 

Dis-moi, c'est quand, c'est quand ?

Quand l'arc-ange caché dans l'arène et le coeur du ciel se réveille et mêle-l'eau-et-dit l'harangue-hein, il appelle le bel oiseau avec son archet et frotte le son qui se répand, se prolonge dans la profonde-heure des choses, et l'en-faon soupire et polit le temps qui borde  le soleil et prend l'amen-tenant les trois loges, les trois lumières accrochées aux étoiles,

 

Le merveilleux enfant qui en-chante l'âme et le fil de soie veut entendre ce que lent ne dit pas derrière les mots, les crochets ; la femme-met des très-ors dans la vie, assise par terre à regarder les cailloux sur le mur en corps ou près des nuages d'ombre et de solitude.

 

Je mêle au grain du vent  mon bonheur du jour mon oeil oui lippe qui s'accroche-coeur à la peau ici de tous mes voyages, emportée dans un élan qui souffle l'air, la ligne ou l'eau, je n'sais.

 

Vers l'ailleurs, m'en souvenant, je plume usant fort l'écorce de l'heure tardive quand art-rive le souard, en séant en tailleur en plumard, et là j'oublie tout ce tant intemporel qui passe comme passe le vent, le vin, sous le vent, j'abandonne les cendres les mégots les funestes fumées pour redevenir jeune.

 

Je cherche l'embellie, l'imperceptible à la porte du ciel, l'étoile, l'Avent pour ranger mes mots venant longs, prestes et agiles.

 

J'arc-humante et sais-d'hui avec peu d'hello-qu'anse, mais l'eau-danse au fond du puits de l'âme de toi. Coule-heures.

 

Je regarde loin le monde beau en coeur une foi, c'est qu'adoré !

 

Je t'embrasse du bord de mon imaginaire effleuré qui en aube pointée entrera aux premières lueurs matinales quand les senteurs bon la nuit, s'endormiront en hymne-âge dans une robe parfaite de cristal.

 

Den

 

 

 

 

 

jeudi 2 octobre 2025

*Roses d'automne

 

 


 

Roses d’automne

Nérée Beauchemin

 Fleurs, Des Roses, Rose, Nature, Jardins

Aux branches que l’air rouille et que le gel mordore,
Comme par un prodige inouï du soleil,
Avec plus de langueur et plus de charme encore,
Les roses du parterre ouvrent leur coeur vermeil.

Dans sa corbeille d’or, août cueillit les dernières :
Les pétales de pourpre ont jonché le gazon.
Mais voici que, soudain, les touffes printanières
Embaument les matins de l’arrière-saison.

Les bosquets sont ravis, le ciel même s’étonne
De voir, sur le rosier qui ne veut pas mourir,
Malgré le vent, la pluie et le givre d’automne,
Les boutons, tout gonflés d’un sang rouge, fleurir.

En ces fleurs que le soir mélancolique étale,
C’est l’âme des printemps fanés qui, pour un jour,
Remonte, et de corolle en corolle s’exhale,
Comme soupirs de rêve et sourires d’amour.

Tardives floraisons du jardin qui décline,
Vous avez la douceur exquise et le parfum
Des anciens souvenirs, si doux, malgré l’épine
De l’illusion morte et du bonheur défunt.

Nérée Beauchemin 

écrivain, poète et médecin québécois. né en 1850 et mort en 1931. 

 

 

Feuilles, Tombe, Feuilles D'Automne 

 

 

Bel automne !

 

Den

 

 

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mercredi 1 octobre 2025

Les trésors de la maison familiale de Paul Cezanne, havre de création du...

 
 
 
 
 
 
Belle promenade.
 
 
Douce journée en ce premier jour d'Octobre.
 
Den