dimanche 28 décembre 2014

Joyeux Anniversaires, mes filles !!



Le 16 décembre, .................. pour Maryline
Aujourd'hui, pour Faby...

Maman Den

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mardi 23 décembre 2014

Heureuses Fêtes de Noël....



A toutes et tous
Je vous souhaite d' heureuses fêtes Noël....
Dans la joie, la paix, la sérénité.

Je vous embrasse
Et vous dis 
A très bientôt 
Den

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dimanche 14 décembre 2014

... C'est le temps de l'Avent....



C'est le temps de l'Avent, tintinnabulant dans l'air pur et léger, grelottant aussi... et avec lui le tant de l'amour si fragile, du partage, de la ferveur, de l'accueil, et du pardon...

Au jour d'hui a ouvert sa troisième fenêtre, allumé sa nouvelle bougie qui prépare Noël, l'attente, le sens de l'espérance, du renouveau, qui illumine les couronnes pendant nos dernières nuits de la saison qui entrera bientôt en dormance, se givrent peu à peu, puis s'éclaireront.

Le 21 de décembre achèvera sa course automnale, et fêtera le solstice d'hiver, son sol invictus, ainsi que son quatrième dimanche de l'Avent.

Le lendemain et les jours suivants ... jusqu'au 25.... verront leur chemin illuminé dans "le silence d'une nuit toujours étoilée".

....

J'ai refermé la fenêtre de la fertilité, après la Sainte Barbe, qui verra germer ses grains de blé,.. qui grandiront et orneront la table de Noël... 

C'est la période de la Calendale qui ne se terminera qu'à la Chandeleur, le 2 février prochain

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samedi 13 décembre 2014

Heureux anniversaire !



Gabriel a eu 2 ans
dimanche dernier,
le 7 décembre 2014....
Une belle journée.....

Depuis sa naissance
il illumine notre vie...

Merci...

Mamy Den





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mercredi 3 décembre 2014

*Au commencement.....





"Toute vie véritable est rencontre  (...)
Au commencement est la relation".

Martin Buber.
Je et Tu


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lundi 1 décembre 2014

*Les mots...





"On ouvre un sentier par la parole, les mots s'échappent, tantôt s'affaissent sur la page, tantôt volent légers au-dessus du monde, cherchent à l'effleurer du bout de la langue.
Les mots viennent du tamis de la parole, ils en sont le noyau recueilli, l'ombre silencieuse, ils portent le sens vers la réalité (...)

Sans jamais les toucher, les mots tâtonnent dans le noir où se tiennent les choses, éclairent ceci, éclairent cela, mais ce ne sont que choses molles, natures floues, mortes déjà, choses figées dans un sens qui n'est plus, car elles remuent dans le silence du monde, jusqu'à ce qu'on les y arrache pour les rendre à la langue". (...)


Hélène Dorion
Jours de sable 

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samedi 22 novembre 2014

vendredi 21 novembre 2014

*Chaque enfant qu'on enseigne......



"Chaque enfant qu'on enseigne est un homme qu'on gagne.
Quatre-vingt-dix voleurs sur cent qui sont au bagne
Ne sont jamais allés à l'école une fois,
Et ne savent pas lire, et signent d'une croix.
C'est dans cette ombre-là qu'ils ont trouvé le crime. 
L'Ignorance est la nuit qui commence l'abîme.
Où rampe la raison, l'honnêteté périt. 

Dieu le premier auteur de tout ce qu'on écrit,
A mis, sur cette terre où les hommes sont ivres, 
Les ailes des esprits dans les pages des livres.
Tout homme ouvrant un livre y trouve une aile, et peut
Planer là-haut où l'âme en liberté se meut.
L'école est sanctuaire autant  que la chapelle.
L'alphabet que l'enfant avec son doigt épelle 
Contient sous chaque lettre une vertu ; le coeur  
S'éclaire doucement  à cette humble lueur. 
Donc au petit enfant donnez le petit livre.
Marchez, la lampe en main, pour qu'il puisse vous lire".

Victor Hugo (extrait)
(écrits après la visite d'un bagne)
1853  

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samedi 15 novembre 2014

*La terre nous en apprend plus long..................




"La terre nous en apprend plus long sur nous-mêmes que tous les livres. 
Parce qu'elle nous résiste.
L'homme se découvre quand il se mesure avec l'obstacle.
Mais, pour l'atteindre, il lui faut un outil.
Il lui faut un rabot ou une charrue.
Le paysan,  dans son labour arrache peu à peu quelques secrets à la nature, 
et la vérité qu'il dégage est universelle.
De même l'avion, l'outil des lignes aériennes, mêle l'homme à tous les vieux problèmes".

Terre des Hommes
Antoine de St Exupéry

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mardi 11 novembre 2014

*Des bisous en feux-yeux d'or....


Des bisous en feux-yeux d'or en portée andant'aile,
en ce jour de pluie mêle-ange-et en vos mots cheminés de douce-heure et de belle idée,
me plaisent telle-aimant,
de la fenêtre offerte à la porte croisée, de la vitre transparente à la route enchantée,
je demeure lumière éclairée au jour d'hui et demain
en soleil sublimé, caressé, partagé avec vous,
en dessein flamboyant.

Den

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dimanche 9 novembre 2014

*La cime....


La cime baigne dans le ciel, comme des pics rocheux.
L'Amont-à-Anne tient de la haute-heure verticale, élevée, rapprochée du si-aile allégé,
du faîte qu'elle hèle.
Elle est la rencontre de la voûte céleste et de la terre,
la demeure des Dieux et des divinités solaires, là ils séjournent, 
c'est leur refuge,
......le terme de l'ascension humaine vers la connaissance de soi,
.... ce qui se passe au-dessus de la cime,
 mène à la connaissance de Dieu,
conduit au sommet du développement....
vers l'universel.

Vue de l'en haut, elle est comme la pointe vers le debout, le centre et le nombril du monde.

Vue du plus bas de l'horizon, elle apparaît comme la ligne d'une verticale, l'axe du monde qui tourne,
mais également aussi l'échelle vers le plus haut, la pente à gravir.

La montagne..... !

Den

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mercredi 5 novembre 2014

*Le passage...................



"Un passage s'ouvre. A chaque instant, le présent nous accueille.
C'est lui le passage, lui le recommencement.
Le moment où l'on cesse de s'agripper coûte que coûte à l'épave qui flotte sur l'eau, et où l'on ne doute plus de savoir nager.
Et je me surprends à imaginer que l'on ouvre la fenêtre d'un poème, ou celle d'un tableau.
On y entre comme en soi-même, sur la pointe des pieds, tâtonnant un peu dans l'ombre qui ne s'éclaire qu'à mesure, incertain du chemin, incertain de l'issue.
Ou bien, c'est l'éblouissement.
On ne voit plus la fenêtre mais le paysage qu'elle a fait naître.
Il n'a pas changé, c'est le regard qui l'a renouvelé".

Hélène Dorion

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samedi 1 novembre 2014

*Qu'est devenue la mémoire........................



"Qu'est devenue la mémoire des jours
qui furent les tiens sur terre, et tissèrent
joie et douleur, et furent pour toi l'univers ?

Jorge Luis Borges


(Réf. : Sur les épaules de Darwin - France Inter -
émission de Jean-Claude Ameisen)

du samedi 1er novembre 2014

"La mémoire des jours qui furent les tiens sur terre"


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dimanche 26 octobre 2014

*Les vents de la vie.............



"L'esprit de pionnier ne consiste pas à trouver de nouvelles idées, mais à se débarrasser des certitudes et habitudes qui nous retiennent prisonniers de vieilles façons de penser et d'agir"

(...)

..."Changer d'altitude pour s'élever psychologiquement et philosophiquement et utiliser ainsi au mieux nos capacités et nos ressources intérieures pour nous adapter aux imprévus de l'existence"....

Bertrand Piccard
Changer d'altitude


samedi 25 octobre 2014

*Appartenaient-ils au rêve ou à la réalité".....





"Depuis quelques temps (il) pensait à certains épisodes de sa jeunesse, des épisodes sans suite, coupés net, des visages sans noms, des rencontres fugitives (...) il ne cesserait de se poser des questions là-dessus, et il n'aurait jamais de réponses. Ces bribes seraient toujours pour lui énigmatiques (...).

Les mots dont il emplissait son carnet évoquaient pour lui l'article concernant la "matière sombre" qu'il avait envoyé à une revue d'astronomie.

Derrière les événements précis et les visages familiers, il sentait bien tout ce qui était devenu une matière sombre : brèves rencontres, rendez-vous manqués, lettres perdues, prénoms et numéros de téléphone figurant dans un ancien agenda que vous avez oubliés, et celles et ceux que vous avez croisés sans même le savoir. Comme en astronomie, cette matière sombre était plus vaste que la partie visible de votre vie. Elle était infinie.

Et lui, répertoriait dans son carnet quelques faibles scintillements au fond de cette obscurité. Si faibles, ces scintillements qu'il fermait les yeux et se concentrait à la recherche d'un détail évocateur lui permettant de reconstituer l'ensemble, mais il n'y avait pas d'ensemble, rien que des fragments des poussières d'étoiles.

Il aurait voulu plonger dans cette matière sombre, renouer un à un les fils brisés : oui, revenir en arrière pour retenir les ombres et en savoir plus long sur elles. Impossible.

Alors il ne restait qu'à retrouver les noms. Ou même les prénoms, ils servaient d'aimants.
Ils faisaient resurgir des impressions confuses que vous aviez du mal à éclaircir.

Appartenaient-ils au rêve ou à la réalité ?"

Patrick Modiano
L'horizon


(Réf. : Sur les épaules de Darwin - France Inter - 
Par Jean-Claude Ameisen)

émission du 18 Octobre 2014

"A la recherche des mystères de la mémoire"


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mardi 21 octobre 2014

*Un noeud léger de l'air



"Un simple souffle, un noeud léger de l'air,
une graine échappée aux herbes folles du Temps, 
rien qu'une voix qui volerait chantant
à travers l'ombre et la lumière,

S'effacent-ils : aucune trace de blessure.
La voix tue, on dirait plutôt, un instant,
l'étendue apaisée,  le jour plus pur.
Qui sommes-nous, qu'il faille ce fer dans le sang ?"

Philippe Jaccottet
A la lumière d'hiver

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samedi 18 octobre 2014

Un doux dimanche !



Je vous souhaite le plus doux des dimanches...

Je vous embrasse.

Den


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vendredi 17 octobre 2014

*N'est pas forcément un autre....


"Quand il écrit le pronom Il
Au début d'un vers, 
On dirait assez souvent 
Qu'il a fait un Je,
Car le I devient grand comme un J
Et le I petit comme un e.
Donc Il
N'est pas forcément un autre".

(Qui,)
Eugène Guillevic

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dimanche 12 octobre 2014

* Un doux dimanche !






"Je crois que nous avons plus d'idées que de mots ;
combien de choses senties qui ne sont pas nommées !"

Denis Diderot,
Pensées philosophiques 

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jeudi 25 septembre 2014

*C'était il y a longtemps.... dans une petite ville tranquille....où tout le monde se saluait....



"C'était il y a longtemps, dans une petite ville tranquille où tout le monde se saluait, avant.
Dans un pays de collines parfaites et de vergers aux douces toisons de printemps.
C'était au fond du jardin de mon père, qui avait été celui de son père et de son grand-père.
C'était pourtant à une heure matinale inhabituelle, au milieu des pommiers frôlant le ciel encore pâle de la promesse de leurs fleurs prêtes à nouer en fruits.
Quelque chose m'avait alerté. Un bruit de pas.
Je m'étais levé. J'avais vu la large silhouette de mon père se faufiler vers le fond du jardin.
¨Pourquoi s'occuper de ses ruches si tôt ?"

***

(...)





"Mais on était au temps des mots à voix basse et mon père avait plus important à faire,
ce matin-là, que de soigner ses abeilles"....


(...)

"Quel oiseau lève-tôt embrouillait leurs paroles par instant ?...
Je ne m'en souviens pas.

Je me souviens seulement que l'heure était devenue grave tout à coup.
Qu'elle pesait lourd dans leur bouche.
Que les mots s'accrochaient à leurs lèvres comme pris dans les dents d'un peigne.

J'avais encore dans le corps
la légèreté de l'enfance.
Mais d'un coup je me remplissais
du poids de l'homme
et de ses supplices."

***

"Le soleil a atteint le faîte du rucher puis mon front.
L'oiseau tôt levé s'est envolé en faisant s'égoutter les larmes du bouleau, laissant place nette à la tourterelle".

***


"C'était il y a longtemps et pourtant si près du temps d'aujourd'hui, tant les hommes ne cessent de redoubler leurs classes de malheur, toujours recalés à l'épreuve de bienveillance et d'amour.
La même histoire de haine et de rejets, de refus de la différence, de territoires et d'orgueil, de pouvoir, recommence inlassablement autour de nous, faite de l'alphabet de violence et de souffrance dans trop de langues différentes.
S'il fallait la dresser, elle serait longue la liste des conflits qui continuent de séparer des amis de toujours tout autour de la terre !"

Anne-Lise Grobéty
Le temps des mots à voix basse


mercredi 17 septembre 2014

*Je vais vous dire ce que me rappellent.......




"Je vais vous dire ce que me rappellent, tous les ans, le ciel agité de l'automne,
les premiers dîners à la lampe et les feuilles qui jaunissent dans les arbres qui frissonnent ;
je vais vous dire ce que je vois quand je traverse le Luxembourg dans les premiers jours d'octobre,
alors qu'il est un peu triste et plus beau que jamais, car c'est le temps où les feuilles tombent une à une sur les blanches épaules des statues.
Ce que je vois alors dans ce jardin, c'est un petit bonhomme qui, les mains dans les poches
et sa gibecière au dos, s'en va au collège en sautillant comme un moineau.
Ma pensée seule le voit ; car ce petit bonhomme est une ombre ;
c'est l'ombre de moi que j'étais il y a vingt-cinq ans".

Anatole France ou les figures de l'enfance

Le livre de mon Ami

(Pour Clara)









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jeudi 11 septembre 2014

* C'était dans un pays de collines parfaites.....





"C'était dans un pays de collines parfaites et de vergers. 
Dans une petite ville tranquille où tout le monde se saluait droit dans les yeux.
C'était il y a bien des années ; je n'étais encore qu'un enfant et tout me paraissait définitivement grand :
le jardin de mon père, la ville, le bâtiment de l'école, le terrain de foot...
J'avais un ami. Un vrai.
Oskar.


de chez nous à chez lui, ce n'était pas très loin.
On pouvait revenir de l'école ensemble presque tout le chemin.
Il n'y avait que la dernière rue qui nous séparait.
Et encore : pas pour longtemps !
Une fois le goûter et les devoirs avalés, il suffisait de courir au fond du jardin jusqu'à la hauteur des ruches de mon père, de sauter par-dessus la barrière pour apercevoir sa maison à l'autre bout de la rue".

Le temps des mots à voix basse

Anne-Lise Grobéty

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mercredi 10 septembre 2014

*Tous les hier,




"Argile du passé que l'aujourd'hui
sculpte à son gré. Et n'a pas fini".

Jorge Luis Borges
Tous les hier, un songe.

(Réf. : Sur les épaules de Darwin - France Inter - émission de Jean-Claude Ameisen)
du 6 septembre 2014

"Argile du passé"..


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samedi 6 septembre 2014

...L'homme est...



"L'homme est ce qu'il fait"

André Malraux

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mercredi 3 septembre 2014

*Mais qui est-ce de l'autre côté de toi ?



"Qui est la troisième personne qui marche toujours à tes côtés ?
Quand je compte, il n'y a que toi et moi ensemble,
Mais quand je regarde plus loin sur la route blanche,
Il y a toujours une autre qui marche auprès de toi (...)

Mais qui est-ce de l'autre côté de toi ?"

T.S. Eliot - The Waste Land (La Terre Vaine)

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(Réf. : Sur les épaules de Darwin - France Inter - émission de Jean-Claude Ameisen)

du 24 août 2014

"Traces"


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dimanche 31 août 2014

* C'était mon hôte....


"C'était mon hôte - il était mon invité.
Je n'ai jamais pu dire jusqu'à ce jour
Si c'est moi qui l'avais invité ou si c'était lui.
Si infinie si intime, en effet,
Qu'elle a semblé comme la capsule
Qui renferme la graine".

Emily Dickinson


(pour Hugo, Théo, Gabriel)





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mercredi 27 août 2014

*C'est la joie du oui..




"L'homme, c'est la joie du oui
 dans la tristesse du fini"

Paul Ricoeur


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lundi 25 août 2014

*Le monde des chemins, et celui des routes...


"Depuis huit jours, j'avais déchiré mes bottines
Aux cailloux des chemins..."
écrit Rimbaud



"Chemin :  bande de terre sur laquelle on marche à pied ; 
la route se distingue du chemin non seulement parce qu'on la parcourt en voiture, 
mais en ce qu'elle est une simple ligne reliant un point à un autre.




La route n'a par elle-même aucun sens ; seuls en ont un les deux points qu'elle relie.



Le chemin est un hommage à l'espace.
Chaque tronçon du chemin est en lui-même doté d'un sens et nous invite à la halte.

La route est une triomphale dévalorisation de l'espace, qui aujourd'hui n'est  plus rien d'autre qu'une entrave aux mouvements de l'homme, une perte de temps.
Avant même de disparaître du paysage, les chemins ont disparu de l'âme humaine :
l'homme n'a plus le désir de cheminer et d'en tirer une jouissance.

Sa vie non plus, il ne la voit pas comme un chemin, mais comme une route : comme une ligne menant d'un point à un autre, du grade de capitaine au grade de général, du statut d'épouse au statut de veuve.

Le temps de vivre se réduit à un simple obstacle qu'il faut surmonter à une vitesse toujours normale.
Le chemin et la route impliquent aussi deux notions de la beauté...

Quand Paul déclare qu'il y a un beau paysage à tel endroit, cela veut dire : si tu arrêtes là ta voiture, tu verras un beau château du XVIIème siècle flanqué d'un parc ; ou bien : il y a là un lac, et des cygnes nageant sur sa surface miroitante qui se perd dans le lointain.

Dans le monde des routes, un beau paysage signifie : un  îlot de beauté, relié par une longue ligne à d'autres îlots de beauté.

Dans le monde des chemins, la beauté est continue et toujours changeante ; à chaque pas, elle nous dit :
"arrête-toi".

Le monde des chemins était le monde du père.

Le monde des routes était le monde du mari.

Et l'histoire d'Agnès s'achève en boucle : du monde des chemins au monde des routes, et maintenant à nouveau au point de départ. Car Agnès s'installe en Suisse. Sa décision est désormais prise, et c'est pourquoi depuis deux semaines elle se sent si continûment, si follement amoureuse".

Kundera
L'immortalité
(5e partie : le hasard)

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dimanche 24 août 2014

* Qui veut se souvenir....



"Qui veut se souvenir, doit se confier à l'oubli, à ce risque qui est l'oubli absolu,
et à ce beau hasard que devient alors le souvenir".

Maurice Blanchot
Le livre à venir


(Réf. : Sur les épaules de Darwin - France Inter - émission de Jean-Claude Ameisen)
du 3 août 2014 
"Le mémoire et l'oubli"


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samedi 23 août 2014

*La saison et toujours sa couleur....



"Tous les ans, la saison et toujours sa couleur
Sa forme son parfum
Qui pourra nous guérir des matins similaires
Qui jamais ne font qu'un".

Gabriel Audisio
Extrait de Poèmes du lustre noir

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dimanche 17 août 2014

*Le passant du temps....



"Au mot présent, il faut préférer le mot plus sûr de passant.
Le présent est le passant du temps.
(Et) il est possible que dans le passant du temps, le passé soit l'énergie. Comme le mot courant dit quelque chose de plus profond que toute l'eau du fleuve".

Pascal Quignard
Les Ombres Errantes

(Réf. Sur les épaules de Darwin - émission de France Inter - de Jean-Claude Ameisen)
du 17 Août 2014

Le passant du temps


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vendredi 15 août 2014

....* à l'amble du silence




Je grave-vite, en rai d'allume-hier et entends des airs ronds aux douces heures du jour,
qui est dans les collines de chênes-houx éperdues d'effluves qui filent d'où (?) dans le ciel si bleu....
j'attends... de  retrouver mon chemin sur la page qui se réveille, inondée de ton soleil et de ton vivre
à l'amble du silence gardé près-cieux-aimant.

Den


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mercredi 13 août 2014

...*Chez nous......


"La montagne Sainte-Victoire est la fierté des aixois", écrit d'emblée Jacqueline de Romilly...
(...)

"Depuis la ville, on la découvre, à l'improviste, au détour d'une rue ou d'une terrasse, lointaine et ensoleillée.

Ceux qui peuvent la voir de chez eux  se sentent aussi privilégiés que les Athéniens qui peuvent par la fenêtre haut placée, apercevoir, toute à eux, la silhouette de l'Acropole".....

... (....) 

"Aix est une ville de plaine, groupée autour de ses sources, dans un creux ;
les collines qui l'entourent, de près ou de loin, sont vertes, molles et boisées"....
....

Saint-Victoire, un être vivant........

"dont on consulte les humeurs et dont on admire sans fin les changements de visage"....


(Sur les chemins de Sainte-Victoire - par Jacqueline de Romilly)












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