dimanche 31 octobre 2021

*D’accueil aimable !

*

Ange, Ailes, L'Amour, Blanc, Angélique


Ma soeur êtes belle d'âme vous êtes soeur de coeur et d'accueil aimable au pays d'Arc a dit au nord et en montagne, comme Pan, le tout, le Dieu des pâtres, porte flûte aux sept tuyaux, aimé de la lune ou de Diane... et l'ange de lumière et de fleur porteur d'internité d'amour univers scelle de pétales blancs le ciel fratern'aile.. ouvre ses bras à l'huis coupé cogné... sublime haut les chants..

L'Arc ange messager accueilli me protège... je le sais je le sens... 

Merci chère dÂme pour ton billet si beau comme tes fleurs en sherpa s'ouvrent à la vie... 

Je t'embrasse.

Den
 
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Pour ce dernier jour d'octobre.... qui a changé son heure,
qui pour son sommeil a gagné son heur !
 
 
...... Den 

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vendredi 29 octobre 2021

Lang Lang - Bach: Flute Sonata in E Flat Major, BWV 1031: II. Siciliano ...

 
 
Pour ceux, celles qui aiment Lang Lang,
 
en cadeau 
 
 
Heureux week-end à venir.
 
 
Je vous embrasse.
 
 
 
Den
 
 

Juliette Armanet - L’Épine

samedi 23 octobre 2021

*L'automne

 

 L'automne est un andante mélancolique et gracieux

 qui prépare admirablement le solennel adagio de l'hiver.

 

George Sand

 

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Beau week-end.

 

Den

 

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mercredi 20 octobre 2021

*L'autre fois et l'antan....



Montagnes, Retour Au Début, Façon, Un Village Alpin


Entre l'autre fois et l'antan  racinés

J'ai écrit à niveau sur la ligne de faite

Le lointain suspendu le coeur libéré

Le mot ranimé en brin d'eau

Le chemin d'ombre de vide et d'allume-hier

Que le tant natte et Den-hâte

Liant et dé-liant la mémoire le temps
Dans l'air dans lent

L'aube et le crépuscule

Qui re-naissent encor'

Chaque jour que Dieu fait

De couleurs emmêlées d'horizons 

A la pointe du ciel

A la glaise roulée

A l'Haut  si Beau jasminé

Entre la main frileuse de l'hiver qui  poindra bien  tôt 

Quand Rà ré-chauffera la terre en-grelottée

Quand la laitance grisera ma mine mon chagrin

L'allégeance en chant et en choeur

Emoussera en corps l'entaille le cran l'endroit

Caressera en secret l'épure dessinée

La belle Oeuvre l'Idée

Le vert de l'Obédience des choses qui respirent 

Quand le jour finira sa course par rougir
Par mourir

Quand les descentes de  l'essence-ciel

Juponnent et frou-froutent en lit

Sur une pensée une effluve

Et vagabondent sur des plus des souvenirs

D'or et d'ange qui sanglotent des perles de pluie et lavent l'Haut

Mon inter-rieur s'éva-peur..


Alors la jonchée alentours

En  passage-hère fidèle

Aère l'empreinte le regard qui décoche une flèche

Pour attraper  les nues-âges qui s'invitent 

Au mât-teint en-rosé

Entre-posés sur l'étoile aux bouts de moi
Et l'alcôve  éveillée en ce commence-aimant 

Contre  la couche qui ondule et l'happe-aile. 

En silence inspiré.


Den


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mercredi 6 octobre 2021

*Emigrer......



J'ai................




J'ai
La mêle-ancolie
Migrant
Sur la route errante de ton ex-île
Ton pays déserté
Ton lien uni à ta mère utérine
Toujours présente avec son sourire ténébreux
A ta mer, ta culture
Tu fuis en flux d'exode en grand repli
Sur un pont sus-pendu
Et cherches cet ailleurs chimérique
Ces espaces ces îlots que tu sillonnes
Ces chemins entrevus
Ce miroir éteint-scellant
Pour un château de sable emporté par le remous vague.

Passeras-tu l'autre rive, l'autre côté ?
Etranger retenu
Sans domicile fixe
Abandonné 
Tu accostes pieds nus au bout
Tu émigres en foule
Groupé pèle-mêle sur les planches le visage serré,
Douloureux, angoissé.

Ta route est opaque, tu croupis dans la fange,
Embarqué, débarqué, maltraité
Dans la cohue les nuées
Traversée houleuse, tu baignes au creux de la tempête
Tu traces ton chemin en horde humaine
Reconforté si peu ou prou.

Quel sera ce chemin ?
Toi Frère des Hommes en route vers ton destin.
Passeras-tu loin dans le noir brûlé du soleil.

Je pleure avec toi.
De rive en rêve
Ami, souviens-toi.

Tant de temps pour parler quand la mer brûle.

Tu découvres en maux l'île perdue devenue ossuaire
Tu souris et tu deviens les flots.

Que ta route soit ouverte.

Ta solitude est un brin d'après et se construit.

"Il n'y a que l'Histoire des Grands qui s'écrit,
Nous on n'existe pas".

Tu te  lies avec les autres.

Tu te  dis et tu t'écris.
Tu  parles d'un passage, d'un trajet, d'un cheminement, d'une initiation.

Tu t'accroches émigrant en trans-portant ta vie ton corps ton coeur.

Et tes yeux regardent de l'autre côté de la mer, de la mère...
de la terre,
Plus loin, plus haut...
Au gré des nuages.

Pourquoi rompre quand on est attaché si fort ?

Saurons-nous jamais comprendre le sens de ce voyage, de ce franchissement,
Même si  l' angle de vue s'est élargi sur les rides de nos yeux.

Entre deux mers.

Den
(billet du 25 juillet 2016)


"Catane s'éloignait
Dans sa barque silencieuse, il se sentait à la dimension du ciel. 
Il était une infime partie de l'immensité qui l'entourait, mais une partie vivante.
Il avait peur, bien sûr, mais d'une peur qui lui fouettait les sangs.
Il partait là-bas, dans ce pays d'où ils venaient tous.
Il allait faire comme eux : passer des frontières de nuit, aller voir comment les hommes vivent ailleurs, trouver du travail, gagner de quoi survivre. 
Il avait mis  le cap sur la Libye. Il ne savait pas ce qu'il ferait une fois là-bas.
Il n'avait plus aucun plan. L'instant imposerait son rythme. 
Il resterait peut-être sur les côtes libyennes pour travailler ou  plongerait plus avant dans le continent africain.
Cela n'avait pas d'importance. Pour l'heure, il laissait sa barque fendre la mer.

Plus tard dans la nuit, il aperçut une masse énorme à l'horizon.
C'était l'île de Lampedusa. Il ne voulut pas s'y arrêter.
La silhouette noire de l'île lui fit l'effet d'une dernière bouée de port avant la haute mer.
Le rocher qu'ils rêvaient tous d'atteindre, le rocher qu'il avait si longtemps gardé comme un cerbère fidèle lui sembla un caillou laid qu'il fallait abandonner derrière soi au plus vite.

"Je suis nu, pensa-t-il. Comme seul un homme sans identité peut l'être"
La nuit l'entourait  avec douceur. Les vagues berçaient son embarcation avec des attentions de mère.
Lampedusa disparaissait. Il repensa à ce qu'avait dit l'inconnu au cimetière : "l'herbe sera grasse et les arbres chargés de fruits... Tout sera doux là-bas. Et la vie passera comme une caresse". L'Eldorado.
Il ne pensait plus qu'à cela. Il savait bien qu'il allait à contre-courant du fleuve des émigrants.
Qu'il allait au-devant de pays où la terre se craquelle de faim.   Mais il y avait l'Eldorado tout de même, et il ne pouvait s'empêcher s'y rêver. La vie qui l'attendait ne lui offrirait ni or ni prospérité. Il le savait. Ce n'est pas cela qu'il cherchait. Il voulait autre chose. Il voulait que ses yeux brillent de cet éclat  de volonté qu'il avait souvent lu avec envie dans le regard de ceux qu'il interceptait.

L'air, déjà, était plus vif autour de lui. Les instants plus intenses. Il allait devoir penser à nouveau, élaborer des plans, se battre. Il ne pouvait compter que sur ses propres forces. Comment fait-on pour obtenir ce que l'on veut lorsque l'on n'a rien ? De quelle force et de quelle obstination faut-il être ?

Tout serait dur et éprouvant, mais il ne tremblait  pas. Le froid déjà l'entourait. L'humidité rendait sa peau collante mais il avait le sentiment de vivre. La mer était vaste. Il disparaissait dans le monde. Il allait être, à son tour, une de ces silhouettes qui n'ont ni nom ni histoire, dont personne ne sait rien - ni d'où elles viennent ni ce qui les anime. Il allait se fondre dans la vaste foule de ceux qui marchent, avec rage, vers d'autres terres. Ailleurs. Toujours ailleurs. Il pensait à ces heures d'efforts qui l'attendaient, à ces combats qu'il faudrait mener pour atteindre ce qu'il voulait.
Il était en route. Et il avait décidé d'aller jusqu'au bout. Il n'était plus personne.
Il se sentait heureux.
Comme il était doux de n'être rien.
Rien d'autre qu'un homme de plus, un pauvre homme de plus sur la route de l'Eldorado".

Laurent Gaudé
Eldorado

*****

 

Aude Gagnier - J'ai Dans Le Coeur (Somewhere Only We Know_French) Le Pe...

 
 
Pour Gabriel et tous les p'tits loups de son âge !


Une heureuse fin d'après-midi 
 à toutes et tous,
 
à vous qui êtes voyageur immobile,
 
voyageur d'un jour.
 
Den

vendredi 1 octobre 2021

Nouvelle prestation bluffante de Camille Berthollet (16 ans) et sa sœur ...

 
 
 
Pour accueillir Octobre...
 
Douce journée.
 
Je vous embrasse.
 
Den  ♥♥♥♥