de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *Je cherche l'embellie

lundi 27 juillet 2020

*Je cherche l'embellie

Je cherche l'embellie, l'imperceptible à la porte du ciel, l'étoile, l'Avent pour ranger mes mots venant longs, prestes et agiles.

J'arc-humante et sais-d'hui avec peu d'hello-qu'anse, mais l'eau-danse au fond du puits de l'âme de toi. Coule-heures.

Je regarde loin le monde beau en coeur une foi, c'est qu'adoré !

Je t'embrasse du bord de mon imaginaire effleuré qui en aube pointée entrera aux premières lueurs matinales quand les senteurs bon la nuit, s'endormiront en hymne-âge dans une robe parfaite de cristal.

Den

douce semaine.

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16 commentaires:

Marie27 juillet 2020 à 18:07
Ma réponse avec les sculptures d'une amie

http://danysouriau.free.fr/galerie_menu.htm
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Marie27 juillet 2020 à 18:08
Elle crée des "embellies"... http://danysouriau.free.fr/galerie_menu.htm
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BONHEUR DU JOUR28 juillet 2020 à 07:25
Très douce semaine.
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Chinou28 juillet 2020 à 11:11
Heureuse es tu de savoir manier la plume et les mots de façon aussi poétique.
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Anne Gailhbaud28 juillet 2020 à 14:42
Qu'est ce que j'aime la photo de la bannière!!!
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Denise28 juillet 2020 à 15:38
Que tes mots sont beaux chère Den.
Je t'embrasse ♥
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chinou29 juillet 2020 à 17:36
Pourtant, sur le commentaire que tu as laissé sur ma page, je clique sur Den et tombe directement ici ;-)
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Fifi30 juillet 2020 à 11:11
"Je cherche l'embellie,", ne cherche plus, tu l'as dans ton coeur :-)
Belle et douce journée, Den.
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard