de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....
vendredi 16 avril 2021
Le majestueux parc national des Écrins (Alpes) | ARTE
mardi 13 avril 2021
*Ma Terre
de Faby Avril 2021
A l'origine de toute chose Terre
Au Paradis temporel
Ton ciel étoilé et son lait
Du passif à l'actif
De l'obscurité à la lumière
Au teint bleuté doré
Tu es la vierge pénétrée par la bêche ou par la charrue
Fécondée par la pluie ou le sang
Les semences du ciel
Tellus Mater
Tu donnes et reprends la vie
Pour renaître en une autre forme
"Nu je suis sorti du sein maternel :
Nu j'y retournerai"
Source de l'être et de la vie, ventre nourricier,
Tu enfantes toutes les Âmes, les régales
Puis en reçois à nouveau le germe fécond des différences...
Tu jettes les grains dans les sillons gourmands
Qui enrichiront les récoltes sur l'épaule d'Eole.
Terre
Finirai-je ton arceau voûté de ton berceau
Qui court devant nos maux
Orneront les fleurs du jardin
Les rides des vieux arbres emmitouflés
Où circule la sagesse qui se souvient
De l'histoire mystérieuse de l'Humanité
Née entre la nuit et le jour épris
Quand la mémoire peinte au fusain
Avec le temps s'écrit
Prolongeant son sommeil dans les bras des vieillards.
J'entends battre ton coeur
Jusqu'à l'arbre transi, beau
Quand le soleil devient poésie veinée
Derrière le rideau.
J'ai vu dans les rondeurs de tes jours
Des voyages d'or et d'argent aux couleurs de nos pas..
Tu es la lumière de mon être qui vacille sur mon sentier
L'essence-ciel qui racontera plus tard ton château inter-rieur
Et peindra les courbures d'un autre ailleurs
Sur les bords du silence goûteur.
Den
***
samedi 10 avril 2021
*J'ai appris la vie
*J'ai appris la vie.............
J'ai appris la vie dans ses coups de roulis, sa peine-ombre,
Balancée gauche, balancée droite,
Ses
roulades, dans les jardins, ses mottes de terre,
Sur les routes,
Dans le temps qui nous échappe
Et délie les heures au couchant du seul-oeil,
Les chemins tortueux, graveleux, les rencontres caillouteuses,
Dans
l'or et l'étain,
Au son de l'airain d'argent bleuté qui
dort
Qui coule en petits rus
Sur les aiguières les vases
et les plats,
Dans les yeux dans les larmes,
Dans les sortie habillées, dans les robes souillons, en pull de laine élimé,
Sur les bancs trop étroits des écoles,
Dans l'essence-ciel des jours gris souris,
Dans nos similitudes,
Dans l'acceptation de nos différences,
La tolérance,
Entre deux gouttes de pluie emperlées,
Quand une porte déverrouillée s'entrebaille,