samedi 29 septembre 2018

Zao Wou-Ki | L'espace est silence








Le Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris présente jusqu'au 06 janvier 2019 les grands formats abstraits du peintre Zao Wou Ki, des oeuvres réalisées entre 1949 et 2006. Découverte d'un monde mystérieux et très coloré, par un génie de la peinture. Un art sans frontière.Visite.   









Zao Wou KI : Décembre 89-février 90. Quadrityque, 1989-1990. Huile sur toile, 162 cm x 400. Adagp, Paris 2018. Jean- Louis Losi












Zao Wou KI : Traversées des apparences, 1956. Huile sur toile, 97 cm x195. Adagp, Paris 2018. Dennis Bouchard










"Si son œuvre est aujourd’hui célèbre, les occasions d’en percevoir la complexité sont demeurées trop rares à Paris. L’exposition souhaite en renouveler la lecture et invite à une réflexion sur le grand format.

Le parcours débute au moment où Zao Wou-Ki adopte une expression nouvelle, « abstraite » – terme trop restrictif à ses yeux – avec l’œuvre de 1956 intitulée Traversée des apparences. Cette étape décisive précède un premier séjour aux Etats-Unis, l’année suivante, qui le conforte dans la quête d’un espace toujours plus vaste.

Artiste au croisement de plusieurs mondes, Zao Wou-Ki quitte la Chine en 1948 pour venir à Paris au moment où l’« art vivant » commence à se partager entre les États-Unis et la France. Son œuvre traverse les débats esthétiques qui marquent le développement de l’art moderne et, s’il appartient à une scène parisienne qu'il apprécie, il perçoit très tôt la vitalité de la peinture américaine. Progressivement, il renoue aussi avec certains traits de la peinture chinoise dont il s’était écarté de façon volontaire.

Zao Wou-Ki n’aime pas le mot « paysage » auquel il préfère celui de « nature ». Ses rapports avec le monde extérieur sont faits de découvertes et de voyages, de rencontres fécondes dont les premières furent avec Henri Michaux et le compositeur Edgar Varèse. Poésie et musique demeureront pour lui deux pôles d’attraction permanents, comme une tension nécessaire avec la peinture – donnant sens, à mesure que son art s’affirme, à l’expression que l’artiste a inspirée très tôt à Michaux : L’espace est silence.

En insistant sur la portée universelle de son art et sur sa place aux côtés des plus grands artistes de la deuxième moitié du XXe siècle, le Musée d’Art moderne présente une sélection de quarante œuvres de très grandes dimensions dont certaines, comme un ensemble d’encres de 2006, n’ont jamais été exposées".

Commissaires : François Michaud, Erik Verhagen

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Un beau week-end je vous souhaite...

Douce déambulation à travers  l'espace de cette exposition  rayonnante
qui offre de magnifiques peintures  pas,  peu ou  rarement présentées de cette belle manière au souffle coloré.

Je vous embrasse.

Den










lundi 24 septembre 2018

René Aubry - Steppe [Full Album]



Pour Faby ma fille,

en souvenir de
son spectacle de danse "Steppe"
chez Mme d'Attainville, Professeur de danse moderne
à Aix-en-Provence

.... sur cette musique épatante....
de René Aubry,
que j'avais oubliée.....

Il y a 25 ans de cela..

Bonne soirée à vous.

Den




et bon anniversaire à mon petit frère !




dimanche 23 septembre 2018

*L'Etoile Polaire






Prologue

Il était une fois un petit garçon dont le père était ouvrier agricole dans une ferme de Normandie.
Le petit garçon parlait beaucoup ; son père se taisait beaucoup.

Quand il était jeune, son père travaillait avec les chevaux. Il marchait des heures et des heures derrière un gros cheval bien lourd.
Quand il fallait labourer, il leur donnait des ordres pour avancer, reculer, s'arrêter, tourner au bout du champ.

Le père du petit garçon connaissait bien la nature, le soleil et la lune, les saisons qui se suivent et se ressemblent, le blé qu'on sème et celui qu'on moissonne, l'odeur de l'herbe et celle des foins, le printemps des fleurs et les neiges de l'hiver.

Il connaissait bien aussi la nuit et tout ce qu'elle racontait à qui savait la regarder, l'écouter et l'entendre. La lune montante et la lune descendante, la lune croissante et la lune décroissante, le halo blanc autour d'elle, les nuits couvertes et les étoiles scintillantes.



*

Un soir, il conduisit son fils sur le pas de la porte pour lui montrer les étoiles. Il lui raconta tout ce qu'on trouve dans le ciel quand on prend le temps de le regarder : la Grande et la Petite Ourse, le Petit et le Grand Chariot, la constellation de la Baleine, celle des autres animaux : le Sagittaire et les Poissons, le Lièvre et le Loup, le Taureau et le Bélier, le Dragon et le Centaure, la tête de Cheval et l'oeil de Chat, les dentelles du Cygne et le Poisson volant, l'Oiseau de paradis et la Mouche du sud et tant d'autres dessins faits avec les lumières dans la Voie lactée.

Il lui montra aussi l'étoile polaire : première levée, dernière couchée. Elle est la première qui s'allume la nuit tombée, la dernière qui s'éteint au lever du matin. Toujours au même endroit, elle indique le nord.

Quand on sait où elle est, on sait toujours où l'on est. On ne peut donc plus jamais se perdre. Le père dit à son fils qu'il faut être comme une étoile polaire : premier levé, dernier couché, toujours ponctuel, brillant avec le même feu.

Il lui dit également que les belles lumières qui scintillaient dans le ciel venaient de très très loin.
De tellement loin qu'il leur avait fallu un très très long temps pour que leur lumière vienne jusqu'à nous. Un tellement long temps que leur lumière était partie il y a des millions d'années, qu'elle arrivait seulement maintenant, mais qu'il y avait des millions d'années qu'elles étaient mortes. Ainsi, mortes là-bas, elles étaient encore vivantes ici.

Le fils demanda à son père si nous aussi, quand nous serions morts ici nous pourrions être vivants là-bas.

"Peut-être..." répondit le père. "Peut-être..."


*



Un jour, le père travaillait dans un champ avec son fils. Ils plantaient tous deux des pommes de terre. Le père faisait un trou avec une houe, le fils envoyait une petite pomme de terre dans le trou. Le père refaisait un trou et recouvrait le trou d'avant avec la terre enlevée pour faire le trou d'après. Et les   pommes de terre disparaissaient ainsi les unes après les autres sous la terre.

Le petit garçon traînait le lourd panier. Le père avançait et ouvrait la terre, fermait la terre, ouvrait la terre, fermait la terre. Une pomme de terre après l'autre.




Dessin de Mylène Farmer - L'étoile polaire





L'Etoile Polaire

Michel Onfray * Mylène Farmer

Grasset


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4ème de couverture :

On trouvera dans ce conte philosophique de Michel Onfray, illustré par Mylène Farmer, un arbre-monde, une constellation de la Baleine, un snekkar de feu, des hommes à peau rouge, des créatures venues d'ailleurs.... mais surtout une étoile polaire devenue pierre de soleil qui permettra au petit garçon bavard d'un ouvrier agricole taiseux de rester éternellement fidèle à son père, mort debout sous ses yeux comme un chêne foudroyé par une nuit sans lune.



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"Rien ne paraît plus surprenant que la rencontre entre un philosophe admiré et une chanteuse adulée, entre une artiste qui remplit Bercy ou le Stade de France et le penseur de l’Université Populaire de Caen.
Et pourtant…
Pour ceux qui les connaissent, il y a bien un lexique commun entre Mylène Farmer et Michel Onfray - puisque tous deux entretiennent une relation particulière au sacré, au mystère, au fantastique, à la fidélité spirituelle.
Du coup, s’est produite une étrange histoire: Michel Onfray a écrit un conte qui, par d’étranges cheminements, a été lu par Mylène Farmer.
En quelques échanges, ces deux créateurs qui ne se connaissaient pas sont convenus de travailler ensemble: à l’un les mots, à l’autres les images…
Résultat magnifique. 
On ne racontera pas ici l’histoire dudit « conte » : résumer ce nouveau « Petit Prince » serait l’abîmer.
Et pourquoi dénaturer le miracle d’une intrigue toute en nuances, en allusions, en fantasmagories? 
Disons seulement qu’on y retrouvera une étoile polaire, une baleine, des aventures, des créatures venues d’ailleurs - quoique…
La mort et la résurrection, le souvenir, sont les vrais acteurs de cette belle histoire.
Il suffit de s’y abandonner"

L'éditeur.


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Bonne lecture !

Den






samedi 22 septembre 2018

Guitare bambou




Un doux week-end à chacune, chacun d'entre vous

avec René Aubry, ce compositeur autodidacte

qui ne lit pas la musique, ne l'écrit pas, mais la fabrique..... 

que je découvre dans un espace très mélodique

celui de  Célestine

 que je remercie du fond de mon coeur,

musique cueillie, offerte


pour un partage délicat  avec vous.


Que chaque note cristalline  qui claque dans ma bouche


vous accompagne chaque jour,


en ce   bel automne débutant.


Je vous embrasse.



Den







mardi 18 septembre 2018

*"Jeune fille à la corbeille fleurie"






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Picasso "jeune fille à la corbeille fleurie" mis aux enchères chez Christie's New York en mai    2018


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Le tableau de Pablo Picasso, très peu montré au public, "la fillette à la corbeille fleurie" a été vendu aux enchères à New York pour 115 millions de dollars, et prêté au musée d'Orsay le temps de l'exposition Picasso, Bleu et rose, qui s'ouvre le 18 septembre prochain jusqu'au 6 janvier  2019

Ce tableau méconnu de Picasso appartenait à Peggy et David Rockefeller depuis 50 ans, et conservé précieusement par ce couple de milliardaires américains amoureux des arts, qui a dispersé sa collection aux enchères...



Le musée d'Orsay et le Musée national Picasso-Paris organisent une manifestation exceptionnelle consacrée aux périodes bleue et rose de Pablo Picasso. Cette exposition est la première collaboration de grande ampleur entre ces deux musées. Elle réunit des chefs-d'oeuvre et propose une lecture renouvelée des années 1900-1906, période essentielle de la carrière de l'artiste qui n'a à ce jour jamais été traitée dans son ensemble par un musée français.










*Aux origines du pain





Aux origines du pain



"Ils sont là, tous les deux, penchés sur ce travail comme sur quelque chose de vivant.
ça a besoin de soin, ce qu'ils font. ça ne s'élève pas tout seul. C'est comme un enfant qui demande de la peine. Et qu'on aime. Il faut plonger ses bras dans la pâte, relever, puis laisser retomber, et chaque fois faire comme si on pliait des draps fraîchement lavés, encore un peu humides, et lourds.
La huche craque, geint, sonne quand la pâte tombe et se plie".

Jean Giono - Les Vraies Richesses



(Réf. : Sur les épaules de Darwin - France Inter - émission de Jean-Claude Ameisen
du 1er septembre 2018)



Den





samedi 15 septembre 2018

*Chanel N° 5...........



Les Prénoms épicènes



Je vous l'avais promis, j'ai lu le dernier roman d'Amélie Nothomb, d'une traite, c'est dire l 'intérêt  éprouvé, et vous  livre ici quelques pages....

on en parle ensuite, si vous le voulez bien !


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Au moment de la laisser, Claude sortit un paquet de sa mallette. 
- J'ai un cadeau pour toi".
- Qu'est-ce que c'est ?
- Tu verras.

Restée seule, Dominique s'empara du paquet.
Elle eut honte d'abîmer un emballage à ce point magnifique.
Sur le papier, une étiquette  indiquait une adresse sur les Champs-Elysées et la jeune fille ne peut se défendre d'être impressionnée.

Chanel N° 5 : elle savait que cela existait, point final.
Jamais elle n'avait reçu de parfum.
Quant à l'idée de s'en acheter un, elle ne l'avait pas effleurée.
Claude était fou de lui offrir cela.
Elle quitta le café, espérant que personne ne l'avait vue dans une situation aussi gênante.

Chez elle, elle s'enferma dans la salle de bains et osa sortir le flacon de la boîte.
L'objet lui parut d'une beauté inégalable. C'était le modèle d'origine, sans vaporisateur.
Elle enleva le bouchon et respira : l'odeur la stupéfia trop profondément pour qu'elle puisse savoir si cela lui plaisait.

Au bureau,  une de ses collègues lui avait dit qu'il fallait porter un parfume pour déterminer s'il vous allait. Il ne sentait pas pareil en fonction des individus. Dominique se déshabilla entièrement, s'assit sur le bord de la baignoire et saisit le flacon. Elle procéda comme elle avait vu au cinéma : elle imbiba le bouchon en retournant le flacon, puis elle en caressa l'intérieur de son poignet. Ensuite, elle porta à ses narine sa peau métamorphosée par l'onction : ce qu'elle éprouva alors dépassa toutes les émotions qu'elle avait vécues. Si elle avait été contrainte de mettre des mots sur ce qu'elle ressentait, elle aurait dit que cela sentait la reine d'un autre monde, l'élégance à son sommet, la beauté enfin incarnée et le baiser de ses rêves, si différent des baisers laborieux qu'elle acceptait de Claude.
Mais dans l'intimité de la salle de bains, elle ne se donnait pas le devoir de nommer, elle se contenta de gémir de plaisir.

Elle renversa à nouveau le flacon et imprégna plus généreusement le creux du poignet. Cette fois, l'effet monta en flèche jusqu'à son cerveau et elle trembla. Le dieu du parfum l'étreignit, la vieille astuce du cuir de Russie opéra et la jeune femme comprit que sa peau était le siège d'une jouissance sans limites.  Elle se vit nue  dans le miroir et elle sut qu'elle était belle. Détournant aussitôt le regard, elle se demanda si Claude la désirait et l'odeur ensorcelante répondit avec autorité qu'elle ne pouvait pas en douter.

Alors, elle commit l'impensable : elle imbiba le bouchon derechef et elle oignit sans mesure le haut de son cou en observant son geste dans le reflet. Une goutte de parfum coula sur sa poitrine et l'ivresse se propagea à son corps entier.

A vingt-cinq ans, Dominique ne connaissait que l'eau de Cologne, qu'elle n'appréciait guère. En lui offrant Chanel N° 5, en choisissant pour elle ce parfum somptueux, Claude lui déclarait sa flamme avec éclat. La senteur miraculeuse l'enveloppa de son trouble et elle dit à voix haute :

- Je l'aime.

De s'entendre prononcer ces mots, elle se demanda à qui elle s'adressait. Elle répondit à son reflet.

- J'aime Claude. Claude je t'aime.

Elle frémit de la tête aux pieds. C'était donc cela. L'esprit du parfum l'avait libérée de sa peur.
Claude était ce prince qui la délivrerait du sortilège qui l'emprisonnait. Par quel génie avait-il su que Chanel N° 5 était la clef de son âme ? Elle l'ignorait mais elle l'en bénissait.

Oui, elle l'épouserait. Elle vivrait avec lui. Elle habiterait la ville  de ce parfum.

Amélie Nothomb
Les prénoms épicènes

roman
Albin Michel

pp 28 à   31


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"La personne qui aime est toujours la plus forte"



                          




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 Cette écrivaine que j'aime, aux discours et aux mots toujours polissés, qui a cette faculté de rendre vivants ses personnages, qui possède cette intelligence de l'enchaînement et l'avancement de l'histoire,  en nous  tenant en haleine du début à la fin...  un  roman symbolique en forme de   fable


On croise  ici un poisson inconnu : le cœlacanthe, mastodonte des mers qui vit dans les profondeurs et « qui a le pouvoir de s’éteindre pendant des années si son biotope devient trop hostile : il se laisse gagner par la mort en attendant les conditions de sa résurrection. » Tout est symbole chez l’auteure belge.
Amélie Nothomb s’éloigne de sa série sur les contes de fées avec ce petit roman par le nombre de pages :  155 , mais elle renoue avec lui cette obsession : tuer le père.  Un roman que  j’ai  aimé et qui pose la question de la folie amoureuse, de la colère et de l’héritage parental,   mais qui laisse néanmoins dans la bouche un goût amer  tant par la manipulation que l'on ressent, la vengeance, l'indifférence, le non-amour.

Son écriture est brève... 

Ses phrases courtes expriment ce qu'elles veulent  nous dire, directes , elles nous harponnent sans que nous le voulions, et se dégustent  jusqu'à la dernière ligne, sans modération.


Un doux dimanche à vous.

Den



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*Un océan deux mers...



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"Je voudrais transmettre l'idée qu'il existe une humanité qui nous rassemble tous et qui mérite d'être célébrée, quelles que soient nos croyances, nos couleurs, ou nos origines. ", Wilfried N'Sondé.



Prix des Lecteurs de l'Express-BFMTV, 2018 : Un océan, deux mers, trois continents, 


"un récit bouleversant"




***


"Il s’appelle Nsaku Ne Vunda, il est né vers 1583 sur les rives du fleuve Kongo. Orphelin élevé dans le respect des ancêtres et des traditions, éduqué par les missionnaires, baptisé Dom Antonio Manuel le jour de son ordination, le voici, au tout début du XVIIe siècle, chargé par le roi des Bakongos de devenir son ambassadeur auprès du pape. En faisant ses adieux à son Kongo natal, le jeune prêtre ignore que le long voyage censé le mener à Rome va passer par le Nouveau Monde, et que le bateau sur lequel il s’apprête à embarquer est chargé d’esclaves…
Roman d’aventures et récit de formation, Un océan, deux mers, trois continents plonge ce personnage méconnu de l’Histoire, véritable Candide africain armé d’une inépuisable compassion, dans une série de péripéties qui vont mettre à mal sa foi en Dieu et en l’homme. Tout d’ardeur poétique et de sincérité généreuse, Wilfried N’Sondé signe un ébouriffant plaidoyer pour la tolérance qui exalte les nécessaires vertus de l’égalité, de la fraternité et de l’espérance".


(éditeur)




"UN OCÉAN, DEUX MERS, TROIS CONTINENTS est l’aboutissement d’un projet qui a germé dans mon esprit il y a environ sept ans, celui de composer un roman d’aventures inscrit dans un contexte historique tendu. Quand j’ai découvert le destin incroyable de Dom Antonio Manuel dans un livre que m’avait conseillé mon frère historien, j’ai tout de suite su que je tenais le personnage principal de mon histoire.
J’avais hâte d’écrire son épopée, de raconter les dangers qu’il avait rencontrés depuis son village natal du Kongo jusqu’au Vatican. Je l’imaginais sous les traits d’un homme simple, armé de son amour pour ses frères et sœurs humains, quels qu’ils soient et d’où qu’ils viennent. Un héros qui allait réussir à échapper au pouvoir des puissants de son temps et à faire triompher ses idéaux !
J’ai alors commencé à me documenter et me suis plongé dans cette époque à la fois terrible et fascinante que fut le xviie siècle, entre esclavage, flibusterie, servage et Inquisition. Très vite, l’immensité de la tâche m’est apparue telle que j’ai d’abord finalisé deux autres livres avant de relever ce défi littéraire qui parfois, je l’avoue, m’a semblé insurmontable… La force d’aller au bout de ce roman m’est venue de l’envie de sortir de ma solitude d’enquêteur pour partager les détails inédits que je découvrais au gré de mes recherches.
J’ai beaucoup réfléchi à la construction du texte, à son rythme. Pour trouver la voix du narrateur, j’ai créé une langue qui rappellerait le passé tout en restant proche de mes contemporains, de nature à susciter leur émotion. J’espère que mon enthousiasme pour le parcours de Dom Antonio Manuel s’avérera communicatif, c’est par lui que je voudrais transmettre l’idée qu’il existe une humanité qui nous rassemble tous et qui mérite d’être célébrée, quelles que soient nos croyances, nos couleurs, ou nos origines.’’

Wilfried N'Sondé. 

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Prix des lecteurs L'Express/BFMTV - 2018
Prix du livre France Bleu/
Pages des libraires - 2018


Prix Kourouma - 2018






Merci pour votre fidélité

Den



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Marc Lavoine - Comme je t’aime





Un doux   week-end
à chacun chacune d'entre vous

Je vous embrasse.

Den







mercredi 12 septembre 2018

*J'ai tant tenté...



*J'ai tant tenté...




J'ai tant tenté d'enluminer d'éclat  le jour ébouriffé
D'enflammer l'or  du ciel  délaissé
Tant en cantate qu'en sonate, 
Comme Bamoravi embrase le clavecin-flûte
Et flatte les sanglots
En Presto Capricioso,
Nos yeux au regard cousu, dessillés.
Doux-aimés.....

A ma main croquevillée d'âme et de cil-anse
J'ai accroché la plus belle emmêlée de branches,
A ton Art-Preux délicat de lin brodé 
Si près-cieux-aimant au bout du sentier,
L'infinitude de l'ombre plissée 
A l'étoile du sOleil étoffée ...

Le temps avance et pose son espère-anse, 
Froisse, érafle et gratigne nos ailes,
Mais il chante l'hymne à la Vie respirée
Sous une à-rosée d'arcs-anges messagers
 Au coeur appelé.

Je plane et flâne dans la jaspure du cil-anse,
Friande de l'appétence des mots,  au petit mât-teint,
Je joue et veille à la note perdue dans l'Haut-bois,
Dès l'aube crépusculaire
Jusqu'à l'or-aure or-rangée, au vieil or,
Entre brise  et vent fort...

J'ai tant tenté.


Den






mardi 11 septembre 2018

*Au coeur de vos mots cueillis



... Sont au coeur de vos mots cueillis..





J'aime quand les voyages sont au coeur de vos mots cueillis  au fil d'Haut on 
Quand ces sons débutants la saison  enchantent le temps des tons
Tous roussis dorés en mordorés dessinés comme une aquarelle est entoilée de silence-frisson 
Et  dit les m'hauts enlacés par les yeux et le coeur en beauté rêvée aux mots d'or-mant
En lianes tissées collées-serrées en douce heure poudrée partagée
Emportés par la lumière satinée du chemin en mots-images égrénés en notes et frémissement ondulant
Tremblent, et moi de vous trouver,  en onde vibrato.. frissonne en corps et âme..

Den

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Douce journée à vous.




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lundi 10 septembre 2018

Insolite - Dans l’atelier de Giacometti…



Belle visite  de ce lieu  d'artiste

cet  atelier-fondation 

où  le regard de Giacometti  continue de planer
 sur  chaque mètre carré.

Très bonne semaine à vous.

Je vous embrasse.

Den








dimanche 9 septembre 2018

05.09.18 - INTEGRALE - A. Nothomb, A. Dieudonné, M. de Kerangal, J. Ferr...




le 5 septembre 2018


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Rentrée de la Grande Librairie
avec notamment Amélie Nothomb....
qui présente et parle de son dernier roman

"les prénoms épicènes"


Bonne fin d'après-midi 

Den









Les prénoms épicènes - Amélie Nothomb




Je  viens de  commander ce roman

"les prénoms épicènes"....

qui me paraît intéressant.

Je vous en parlerai après sa lecture.

Bonne fin d'après-midi.

Den




Les Prénoms épicènes

mardi 4 septembre 2018

*Je sème au grain du vent




*Tu sais bien....




Ont Augmenté De, Brousse Röschen




Tu sais bien que je sème au grain du vent comme tu 

aimes...

et que si je partage l'une hiver, et l'une-été dans l'antre 

en grotte...,


 au-delà des mots 


je rêve et échote dans le cil-anse qui bat la mesure


D'une attention liante et fertile

Sur la longue cime


Des grands arbres

je m'happe-proche ici de ton âme, 

et comme toi j'aime balance d'une branche à l'autre

afin de percer l'essence du temps pour mi-eux me 

perdre dans le ouatiné par-ciel,

comme l'image l'a peint, si beau, égaré quelque part.. 



Den








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lundi 3 septembre 2018

La chanson de la rentrée






Pour Gabri  et autres enfants petits
qui prennent ce mât-teint le chemin  de l'école.

Belle rentrée à chacun, chacune d'entre vous.

Mamy Den




dimanche 2 septembre 2018

Olafur Arnalds - Happiness Does Not Wait (Original Mix)




Doux dimanche.

Je vous embrasse.

Den








*Spectacle rassurant


Tout est lumière, tout est joie,

L'araignée au pied diligent
Attache aux tulipes de soie


Tulipes, Champ De Tulipes, Tulpenbluete

Ses  rondes dentelles d'argent.


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La frissonnante libellule
Mire les globes de ses yeux
Dans l'étang splendide où pullule
Tout un monde mystérieux !



Canards Mandarins, Canard, Coloré



La rose semble, rajeunie,

Ont Augmenté De, Fleur, Nature

S'accoupler au bouton vermeil ;
L'oiseau chante plein d'harmonie
Dans les rameaux pleins de soleil.


Des Oiseaux Au Printemps, Oiseau


Sa voix bénit le Dieu de l'âme
Qui,  toujours visible au coeur pur,
Fait l'aube, paupière de flamme,
Pour le ciel, prunelle d'azur !

Sunrise, Sun, Nuages, Ciel, Nature


Sous les bois, où tout bruit s'émousse,
Le faon craintif joue en rêvant ; 


Faon, Cerf De Virginie, Cerfs, La Faune


Dans les verts écrins de la mousse
Luit le scarabée, or vivant.


Scarabée, Vert, Or, Coccinelle, Insectes





La lune au jour est tiède et pâle
Comme un joyeux convalescent ;
Tendre, elle ouvre ses yeux d'opale
D'où la douceur du ciel descend !


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La giroflée avec l'abeille
Folâtre en baisant le vieux mur ;
Le chaud sillon gaîment s'éveille,
Remué par le germe obscur.


Giroflée, Insecte, Abeille, Pollen



Tout vit, et se pose avec grâce,
Le rayon sur le seuil ouvert,
L'ombre qui fuit sur l'eau qui passe,
Le ciel bleu sur le coteau vert !


Village Ville Château Fort La Rochepot Bou




La plaine brille, heureuse et pure ;


Voyage, Paysage, Nature, Hill, Arbre




Le bois jase ; l'herbe fleurit.



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Homme ! ne crains rien  ! la nature
Sait le grand secret, et sourit.


Smiley, Rire, Drôle, Émoticône, Emotion




Victor Hugo
"les  Rayons et les Ombres"
1840


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Je  vous embrasse.

Den


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