Du présent au passé :
La mal-mesure de l’homme
de Stephen Jay Gould
------
Ils déambulent dans leur solitude
Accrochés les uns aux autres
En corps pour étreindre le ciel
Alignés coeur en tête
Dans l'invisible qui efface la face
Et colore les tons de chaque vie-sage.
J'aime cette étrangeté qui cherche
Les mots les nuances et les images
Dans leur empreinte qui les marque.
De dos de vis à vis
De devant d'avers ou de revers
Ils cheminent au hasard droits et fiers
Dans la verdure qu'ils côtoient
Dans les pigments qui les prolongent.
Leur errance dépolie brille et protège
S'envole vers l'enfant d'elle
Qui lave et qui pétrit
Qui devine
Imagine
Ce qui s'imprime
Ce qui s'exprime.
Sur la déchirure claire ou foncée des traces
Des traces d'émois de moi.
De ma fenêtre à ma porte
De mon coeur ma nonchalance m'emporte
Et ce rien embrasse l'ombre
L'allume-hier entravée qui tatoue ta peau ambrée
Entre les lignes entre les lianes délicates.
Rose fleur bleu azuré nés de tes mains ton souffle
Beaux foulards voleurs d'infini
La page chante avec douceur les lignes de l'air
Dans un imperceptible décorum qui glisse léger
S'aérant vers tous les horizons
Les déserts desséchés.
Den
Arty
....... Et demain
Arty
Demain espère étincelant et renaît
Vers cette année qui débute inconnue
Ce rêve lumineux et joli qui veille
Pour le mieux l'essence-ciel
Peut-être l'impossible inaccessible.
Un court instant d'embellie
De rêve et de pause en partage
Redevenu sage.
Croyons encoeur'
En une douce année 2024
pour chacune chacun d'entre nous-vous.
Je vous embrasse.
Den
========