de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: Chi mai Gautier Capuçon

dimanche 3 mars 2024

Chi mai Gautier Capuçon

Bonne fin d'après-midi.

Je vous embrasse.

Den

9 commentaires:

Denise4 mars 2024 à 14:36
Merci chère Den pour ce magnifique morceau musical joué par Gautier Capuçon, mélodie d'un film bien connu. J'aime beaucoup.
Je te souhaite un bon lundi après-midi, gros bisous ♥
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Plumes d'Anges5 mars 2024 à 11:55
Merci pour ce moment paisible Den, tu pars à Paris ? Douce fin de matinée à toi. brigitte
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AlainX5 mars 2024 à 18:29
J'aime beaucoup ce style très « coulé » de l'archer de Gautier Capuçon sur son violoncelle.
Un talent hors du commun.
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Marie14 mars 2024 à 16:41
D'une grande beauté, j'aime la voix du violoncelle... Toujours des larmes en l'écoutant...
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Marie14 mars 2024 à 16:44
J'aime beaucoup la voix du violoncelle
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marine D18 mars 2024 à 09:43
De l'âme, du sentiment comme on disait, j'adore sa manière de nous offrir ces morceaux, qui bouleverse...
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antoine delmonti22 mars 2024 à 11:12
Les puissance d'émotion, de nostalgie, qui se dégage du violoncelle de Gautier Capuçon !
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Den23 mars 2024 à 18:05
J'aimais Renaud .... j'adore Gautier..... Capuçon....talentueux.....
Merci les Âmi(e)s....
Bonne fin d'après-midi.
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chinou20 avril 2024 à 15:54
Interlude musical dans ma journée. Tu le sais Den , je suis plus mélomane, amatrice de musique plutôt que de lecture par manque de temps.
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard