Faire apparaître les couleurs du monde sans être capable de les voir?
mercredi 31 juillet 2019
lundi 29 juillet 2019
Si tu veux (Que je chante)
J'ai l'envers-tige austère dans un coin de ma chair,
un pan de moi laisse trace en mots nobles
qui s'envolent
jusqu'au coeur frémissant.
Ma peau rêve encor' au ponant
quant le grand soleil ôte ses pétales juponnés.
Si tu veux flânons dans l'éphémère en rire cendré
dans la venelle du si-aile
voyageons dans le coeur précieux des autres,
qui file plane et flotte
sur les pas du mât-teint.
Den
dimanche 28 juillet 2019
J'ai attrapé....
J'ai attrapé pour vous toute cette coloration florale
fleurie comme j'aime
soufflée et frêle
attachée en banderoles mystérieuses
qui enivrent l'âme le corps le coeur
peintes sur des lignes des esquisses éblouies.
Derrière chaque pétale se cache le soleil
son choeur qui devient beau
et invite à la joie avec sa peau
sa douceur sa merveille.
J'ai accroché ici ces fleurs ces fruits brillants
délicieux
délicieux
aux cent bouches affamées et leurs chants d'été
qui attirent le regard et le parfume.
Mes mots mes couleurs caressent l'allume-hier
l'art heureux traversé
l'art heureux traversé
entre la muse ensommeillée et l'oeuvre sensible.
Beau dimanche.
Je vous embrasse.
Den
*****
samedi 27 juillet 2019
*Violet enrosé
Leur teint est délassant.. un diamant violet enrosé ...
leurs pétales que j'hume palpitent en secret
dans le lointain d'un parfum d'aigre de cèdre...
Leurs yeux sont habillés d'une robe soufflée
où la poésie ondule sur le rire du temps
emperlé du plus bel abri.
Leur bouquet illumine l'écrit noble sur la page
et maquille la galerie qui rejoint mon âme
sur le sentier de mes mains d'or et de sOleil.
Leur regard ivre lambine et étire dans l'air réchauffé
mon voyage immobile qui respire et embaume mes rêves.
Den
❤️
Bon week-end, bonnes vacances !
Bon week-end, bonnes vacances !
*****
vendredi 26 juillet 2019
*demeure et île aux fleurs en Bretagne
mercredi 24 juillet 2019
*le couchant !
à la mémoire de
Jean
Paulhan
Jean
Paulhan
Ce n'est pas que j'aie
Quelque chose à dire
De précis, de particulier.
Quelque chose à dire
De précis, de particulier.
Est-ce d'ailleurs
Qu'il s'agit de dire?
Qu'il s'agit de dire?
Dire n'est ici qu'un moyen
Pour arriver à quelque chose
Pour arriver à quelque chose
Qui serait de l'ordre
Plutôt du toucher,
D'un autre toucher.
Plutôt du toucher,
D'un autre toucher.
Comme si les mots, les phrases Étaient en nous organes
D'un sixième sens.
D'un sixième sens.
*
Prenons les champs
Dans la lumière,
Dans la lumière,
Plutôt dans celle du couchant.
Prenons acte de l'horizon,
Faisons-le moins cruel
Qu'il n'est le plus souvent.
Faisons-le moins cruel
Qu'il n'est le plus souvent.
Cela dépend aussi
De ce qu'on retiendra
Pour le ciel comme teinte :
De ce qu'on retiendra
Pour le ciel comme teinte :
Un gris pastel un peu rosé
Avec des veines plus foncées,
D'autres d'or ou de cuivre.
Avec des veines plus foncées,
D'autres d'or ou de cuivre.
❤️
Eugène Guillevic
*****
lundi 22 juillet 2019
Schumann - Extraits Trois Romances pour hautbois et piano n°1 Nicht schn...
chut, silence,
écoutons !
bonne soirée
Den
dimanche 21 juillet 2019
*Je t'attendais..
18 janvier 2015
René-Guy Cadou (1920 -1951) : « Je t'attendais ainsi qu'on attend les navires… »
Je t'attendais ainsi qu'on attend les navires
Dans les années de sécheresse quand le blé
Ne monte pas plus haut qu'une oreille dans l'herbe
Qui écoute apeurée la grande voix du temps
Je t'attendais et tous les quais toutes les routes
Ont retenti du pas brûlant qui s'en allait
Vers toi que je portais déjà sur mes épaules
Comme une douce pluie qui ne sèche jamais
Tu ne remuais encor que par quelques paupières
Quelques pattes d'oiseaux dans les vitres gelées
Je ne voyais en toi que cette solitude
Qui posait ses deux mains de feuille sur mon cou
Et pourtant c'était toi dans le clair de ma vie
Ce grand tapage matinal qui m'éveillait
Tous mes oiseaux tous mes vaisseaux tous mes pays
Ces astres ces millions d'astres qui se levaient
Ah que tu parlais bien quand toutes les fenêtres
Pétillaient dans le soir ainsi qu'un vin nouveau
Quand les portes s'ouvraient sur des villes légères
Où nous allions tous deux enlacés par les rues
Tu venais de si loin derrière ton visage
Que je ne savais plus à chaque battement
Si mon cœur durerait jusqu'au temps de toi-même
Où tu serais en moi plus forte que mon sang.
Quatre poèmes d'amour à Hélène,
Editions Les Bibliophiles alésiens,1948
dimanche 14 juillet 2019
*'Ombr' "elle" !
Le soleil brûlant cache sous son ombre
son mur secret des collines
se faufilant sous l'ombr' elle et contr'elle
vers le plus haut mât qui enchante
cueillant l'allume-hier sage
attendant l'envers tige rosé du p'tit mâtin.
J'ai capté pour toi les yeux du sol-oeil
et les dépose ici sous ta voute céleste abreuvée de son trop dans un recoin
là où tout se colore de beauté et où je contemple ses plus belles notes d'envies
bisous du 14 juillet
Den
❤️
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*couchons !
J’aime
vos mots qui jardinent
Oui endormons, couchons tous nos rêves….
Douce
journée à vous !
Bisou.
Den
❤️
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