de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: J'ai attrapé....

dimanche 28 juillet 2019

J'ai attrapé....

J'ai attrapé pour vous toute cette coloration florale

fleurie comme j'aime

soufflée et frêle

attachée en banderoles mystérieuses

qui enivrent l'âme le corps le coeur

peintes sur des lignes des esquisses éblouies.

Derrière chaque pétale se cache le soleil

son choeur qui devient beau

et invite à la joie avec sa peau

sa douceur sa merveille.

J'ai accroché ici ces fleurs ces fruits brillants
délicieux

aux cent bouches affamées et leurs chants d'été

qui attirent le regard et le parfume.

Mes mots mes couleurs caressent l'allume-hier
l'art heureux traversé

entre la muse ensommeillée et l'oeuvre sensible.

Beau dimanche.

Je vous embrasse.

Den

*****

8 commentaires:

Marie28 juillet 2019 à 09:24
Le chant et les couleurs de tes fleurs viennent de m'apporter un grand sourire matinale
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Den28 juillet 2019 à 13:02
belles non ?
Merci à toi, Marie.
douce journée.
Den
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chinou28 juillet 2019 à 16:57
Une nouvelle série fleurie, toute rose comme le sourire d'un petit enfant à qui nous lirions tes mots si doux
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marine D28 juillet 2019 à 18:46
Je trouve cette grappe rouge magnifique Den, de quel fruit s'agit-il ?
En tout cas tes fleurs si belles se sont assorties pour nous ravir...
Merci pour ce joli moment, bisous
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Denise29 juillet 2019 à 16:32
Merci chère Den pour la douceur de ton billet. Ces fleurs sont magnifiques.
C'est un moment merveilleux.
Douce fin de journée avec mes bisous ♥
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Den30 juillet 2019 à 06:00
Les miens te sont rendus bien amicalement.
Doux mât-teint..
Den
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard