Le barrage se balade et ses eaux sans limite
et les coins de pinède au-dessus disent et chantent la Provence.
Da là surgissent tous les rubis de la terre.
Promenade sur les sentiers qui embaument les joues du printemps, l'enivrement espéré.
et l'on aperçoit l'infini en douce.
Le soleil inonde le chemin dans un dessein, la féerie de l'air,
l'horizon apparaît au loin.
Le regard pense, se panse, se recherche, sublimé car partagé.
Les heures sont délicieuses.
Les parfums du ciel s'enivrent mélangés entre les mots sages plissés
comme une jupette d'antan.
De doux souvenirs comme sur les draps de soie.
L'arbre raconte son temps passé au passant qui écoute en bel écho.
Le marcheur est bambin du ciel.
Ivre de silence vivant et de beauté un pas après l'autre, l'un derrière l'autre,
les rires et les murmures s'estompent dans ce havre de paix magicien,
où la luce vient s'abreuver dans l'arôme de ton souffle
Bien-être.
L'eau surgit dans le coin de la photo.
Petite fleur d'étincelle qui ouvre les yeux du bord du lac
anime la terre de son âme.
Tu rêves.
Petits sons, effluves, senteurs envoûtent l'espace secret qui attend
que le temps et son breuvage arrivent à toi.
Traversé par l'onde calme
le passant chérit le moment et l'instant, oublie hier et pas encore demain
dans cette sensation harmonieuse.
Le printemps en bouton est en renaissance
dans un soleil qui inonde les visages entonnant doucement l'accordance ;
il transporte et l'on entend les chants au loin les oiseaux et leur halali où tout est amour
dans le contemplatif à l'écart
dans le bucolique au coeur rayonnant.
Là tout chante, tout souffle.
Chaque brin d'herbe, chaque branchage, chaque caillou berce le passage
dans une harmonie musicale.
Chaque passant-passeur noie son regard dans l'onde claire et dans l'ombre
qui se perd s'endort sans lumière.
Le ciel est beau comme un coeur en lacet, comme le peintre recherche une couleur,
le bleu de la mer dans le ciel.
Les cheveux flottent mais sans vent, dans l'innocence.
Le temps presse, impatient de connaître d'autres beautés sublimées par cette solitude animée, saoûle.
Il raconte de ses yeux d'en-faon, nourri au choco-lait, et revoit les herbes bienheureuses.
L'on ferme les yeux sur ces jardins merveilleux,
sur ces grains semés par la nature.
Belle plante verte sans artifice à la fière allure.
Mots purs sur des vers de joie arrimés aux sourires.
L'arbre raisonnable aux bras tendus vers le là-haut attend les essences
et les bouquets de senteurs ainsi que les ailes des oiseaux qu'il portera.
Les violettes au coeur rayonnant respirent dans l'allégresse le grand air
vivace et pur des collines dans leur odeur de bois, de fleurs, de végétaux.
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