mardi 29 mars 2022

*Le barrage se balade

 

 photos :Arty
 

Le  barrage se balade et ses eaux sans limite

et les coins de pinède au-dessus disent et chantent la Provence.

Da là surgissent tous les rubis de la terre.

 

 

Promenade sur les sentiers qui embaument les joues du printemps, l'enivrement espéré.

 


 Les branches barrent parfois l'empreinte le passage

 et l'on aperçoit l'infini en douce.



Le soleil inonde le chemin dans un dessein,  la féerie de l'air, 

l'horizon apparaît au loin.

Le regard pense, se panse, se recherche, sublimé car partagé.

Les heures sont délicieuses.



Les parfums du ciel s'enivrent mélangés  entre les mots sages plissés 

comme une jupette d'antan.

De doux souvenirs comme sur les draps de soie.


 

L'arbre raconte son temps passé au passant qui écoute en bel écho.

Le marcheur est bambin du ciel.

Ivre de silence vivant et de beauté un pas après l'autre, l'un derrière l'autre, 

les rires et les murmures s'estompent dans ce havre de paix magicien,

où la luce vient s'abreuver dans l'arôme de ton souffle

Bien-être.



L'eau surgit dans le coin de la photo.


 

Petite fleur d'étincelle qui ouvre les yeux du bord du lac

anime la terre de son âme.

Tu rêves.

Petits sons, effluves, senteurs envoûtent l'espace secret qui  attend

 que le temps et son breuvage arrivent à toi.


 

Traversé par l'onde calme

le passant chérit le moment et l'instant, oublie hier et pas encore demain

dans cette sensation harmonieuse.

 

 

Le printemps en bouton est en renaissance

dans un soleil qui inonde les visages entonnant doucement l'accordance ;

il transporte et l'on entend les chants au loin les oiseaux et leur halali où tout est amour

dans le contemplatif à l'écart

dans le bucolique au coeur rayonnant.

Là tout chante, tout souffle.

 


 

 

Chaque brin d'herbe, chaque branchage, chaque caillou berce le passage

dans une harmonie musicale.

Chaque passant-passeur noie son regard dans l'onde claire et dans l'ombre

qui se perd s'endort sans lumière.

Le ciel est beau comme un coeur en lacet, comme le peintre recherche une couleur,

le bleu de la mer dans le ciel.



Les cheveux flottent mais sans vent, dans l'innocence.


Le temps presse, impatient de connaître d'autres beautés sublimées par cette solitude animée, saoûle.


Il raconte de ses yeux d'en-faon, nourri au choco-lait, et revoit les herbes bienheureuses.


L'on ferme les yeux sur ces jardins merveilleux, 

sur ces grains semés par la nature.



Belle plante verte sans artifice à la fière allure.

 


Mots purs sur des vers de joie arrimés aux sourires.




L'arbre raisonnable aux bras tendus vers le là-haut attend les essences

et les bouquets de senteurs ainsi que les ailes des oiseaux qu'il portera.

 



Les violettes au coeur rayonnant respirent dans l'allégresse le grand air

vivace et pur des collines dans leur odeur de bois, de fleurs, de végétaux.


Den




6 commentaires:

  1. Merci chère Den pour ton merveilleux billet. Le printemps offre des beautés qu'il ne faut pas manquer d'admirer.
    Gros bisous ♥

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  2. Une bien douce balade printanière...
    C'est si beau chez toi.

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  3. Coucou. Assurément, c'était une très belle balade. Le printemps est rempli de trésors qui nous enchantent sur tous les chemins. Dimanche dernier, j'en ai fait l'expérience dans une belle randonnée en forêt. Cela bruissait de partout mais l'hiver revient! En tous les cas par chez moi. Alors je m'enivre des fleurs et de la douceur du Sud. Bises alpines.

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  4. Quel hymne à la nature ! Merci.
    Bon dimanche.

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  5. Quand le froid sera passé nous ressentirons à nouveau l'enchantement du printemps sur la nature comme tu nous le fais magnifiquement partager Den

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    1. Merci les Âmi(e)s pour la bienveillance de vos mots.
      Je vous en brasse fleurie en vous souhaitant une douce semaine.

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Par Den :
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