lundi 11 décembre 2023

*Ami(e)s poètes !


 Je vous re-connais  par votre humane-été plus que par vos traits, votre apparence.

Cette mère-veilleuse y voit sage entre les fils tissés de la toi-le de lit (hein !) qui nous re lit, toutes, tous.

Mère si à toi Notre, de  tous les rivages... il nous reste encore deux mains pour orner dans cet inter-lude des virgules appuyées ou des musiques en chants et des interrogations écrites à soulever.... et ce tant imaginaire  y reel on dit, vertu-aile, mais je sais qu'il existe, à l'import-anse que celle qu'on lui accorde, permet si bien de se nourrir de vos mots et de nos pleines consciences !


Et si dire n'est pas si aisé, même à l'abri  entre les lignes, cachée, garder une part de mystère m'enchante, tout en conservant le goût du bonheur de vivre chaque mât-teint, et aimer, aimer, aimer, le plaisir du partage.


C'est si beau ce que tu réponds à chacun chacune d'entre nous tous, et si plein d'exactitude fine, ça en est émouvant... sur nos pages attachées à trouver le mot juste et la sincérité.


Où puises-tu ton inspiration..... à la sève des choses en chant-et ou en mêle-ode-dit,....

Tes mots à fruits, fleurs et à sang sont des sOleils étincelants si liant, qu'ils nous transportent force-aimant sur tes chemins de grêle, de brume ou de lumière, et nous hissent loin, haut, intense-aimant vers ton plus élevé essence-ciel à notre sur-vie.


Tes photos sont des bijoux éclatants de beauté, qu'elles soient en rubans-beaux d'eau, d'eucalyptus, de colliers de branches dans le regard de ta forêt, ou simplement belles parce qu'elles naissent dans le silence des peaux d'arbres écorcées.

Merci beaucoup.

Bonne soirée à toutes tous

tout en préparant la Noel... 


Den

 


 

dimanche 19 novembre 2023

*Immersion

 

 
 

 
 

 


 immersion
 
 
 
L'image bleutée pommelée de blanc
Colore un instant le temps prenant
Plonge profond dans des eaux tièdes
Transportant le spectateur dans l'onde capturée.

La lumière ébahie effleure la ride
Et danse accrochée à la surface divine
Dans un renflement troublé par le bruit assoupi
Quand la houle est tombée un léger clapotis

Den

 

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RIVER

De ta source à ton lit défait
Tu chemines et tes eaux roulées
Dessinent la toile ses rivages
Dans l'air sur la crête des vagues.
Dans la lumière les images
Gravées prestement sur la page
En esquisse en aquarelle
En si lointaines silhouettes.


Den


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Tu peins les couleurs de la vie
Rose mauve bleue jaunie
Brodées de mille envies
En bandes décor en harmonie.
Ecrit aux tons qui sourient
Cet espace riche éphémère
Mirage dans la lumière
Cueille et offre magie et poésie


Den


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Heureux dimanche à chacun chacune d'entre vous.


Je vous en brasse  colorée.


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lundi 23 octobre 2023

*douce semaine

 


je vous embrasse


Den

 

photos Faby



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Hier dans les belles Alpes

à partir de   Serre-Chevalier

 

Journée fraîche le matin

mais beau soleil l'après-midi.

.......

dimanche 22 octobre 2023

*dimanche - les Alpes - l'automne

 






Je vous souhaite un heureux dimanche

Je vous embrasse.

 

Den

 

(photos Faby)

 

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mercredi 11 octobre 2023

Charlie Winston & Vianney : Shifting paradigms.

 

 

encore et toujours.


Douce journée à vous.

Je vous embrasse.


Den

dimanche 10 septembre 2023

*La montagne sacrée



La montagne mère de toutes les montagnes du monde

Superbe d'élan 

Joie de tout l'univers

Se révèle citadelle

D'émeraude verte.

Son reflet devient le bleu de la voûte céleste

Et soutient la terre en son point d'appui

Lui permettant d'exister d'être.

Centre du monde, son nombril, son paradis

Ses ramifications ses veines souterraines

En mouvement

 Et quand Dieu le voudra

Il provoquera un séisme par ses rameaux.

Du visible à l'invisible personne ne sait ce qu'il y a derrière.

Seul IL sait les créatures qui y vivent.

Siège de l'oiseau fabuleux miraculeux il respire en reclus

Dans une solitude claustrale, content.

En sage conseiller des rois des héros

Sa hauteur verticale élevée

Roche  taillée qui murmure

Le transcendant.

Vue d'en haut elle est la pointe du vertical

Vue d'en bas de l'horizon elle apparaît comme la ligne

L'axe universel, l'échelle, la pente à gravir.

Elle est partout la montagne sacrée 

Stable, pure

Triangle droit elle est la demeure des Dieux

Et son ascension figure comme une élévation vers le ciel

La marche vers la lumière.

La montagne du milieu du monde

Où Cybèle symbole de l'éther et de la force vit.

Elle est la voie qui mène aux cieux, le refuge des taoistes

Qui sortent du monde et entrent en montagne.


Den



mercredi 30 août 2023

Rentrée littéraire août 2023 d'Amélie Nothomb.

Psychopompe - 1 

 

 " Ecrire, c'est voler." Amélie Nothomb 

Sélectionné pour le Prix Littéraire 2023 du journal le Monde. 

Ici il est question d'envol, de douleur, de légèreté, de beauté,  d'écriture également  qui tisse les mots. 

Dans un envol de grues blanches, vers un conte cruel.

 Ouverture par un conte japonais. Somptueux, onirique, mais déchirant.

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« L’écriture comporte l’énorme péril de la chute, parce qu’elle est un vol ».

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" Je ne suggère pas que me lire soit un exercice d’altitude, je sais que quand j’atteins mon écriture, je vole". 

 

    • Qui mieux qu’Amélie Nothomb  raconte  sa vie aussi bien qu'elle, sans fausse pudeur, sans modestie, une existence que l'on  croit connaître et qui pourtant, révèle toujours nombre de surprises.
    •  
    • Elle qui nous  fait découvrir des mots méconnus. Non seulement le psychopompe qui donne son titre au roman, « celui qui accompagnait les âmes des morts dans leur voyage », précise l'autrice, mais aussi l'engoulevent oreillard, cet oiseau à « l'apparence d'un dragon » auquel elle se plaît à s’identifier.
    •  
    • Elle qui sait sait captiver avec des histoires minuscules, souvent des bribes de la sienne, qu’on finit par connaître par cœur, à la longue, mais dont elle laisse infuser les détails pour qu’on apprécie ces péripéties comme en apesanteur.
    •  
    • Elle et  son style que l'on découvre dans chacun de ses romans, malgré sa passion pour les adverbes multiples (« passionnément, terriblement, abominablement »), s’apparente par sa précision chirurgicale au haïku et par sa légèreté à la description littéraire d’une estampe japonaise.

    En résume,

    L’intrigue. L'auteure passe une nouvelle fois sa vie en revue, voyageuse qui se rêve en oiseau et se découvre in fine la faculté de communiquer avec les morts.

    Les personnages. Elle, sa sœur, son père, ses proches, des oiseaux.

    Où ?. au Japon, en  Chine, aux Etats-Unis, au Bangladesh, en Birmanie, au Laos… et puis chez nous et chez elle en Belgique.

    Quand ?. De l’enfance d’Amélie dans les années 1960 au Japon jusqu’à la France et la Belgique des années 2020.

     

    Un bonbon sucré et âcre à la fois.

    A lire.

    "Quand on se sent incapable d’une pensée digne de ce nom, il reste l’observation : voici ce que m’apprit l’amour des oiseaux"

     

    bonne soirée.

    je vous embrasse.

     

    Den

     

     

     


samedi 19 août 2023

*Au coeur des âmes



Arty



Toi qui dessines la toile

Peintre accrochée aux couleurs chaudes de ta voilure

Tes doigts agiles à croquer les nues les dentelles

En éclats du ciel dans les venelles 

Tu te promènes dans le coeur des âmes, belle d'Âme

Là l'air sur la crête des vagues

Dans la buée la mousse

Tu voyages.

 

Et je voyage sur des sourires teintés

Doux tendres irisés

Qui s'écorchent en émois

Bondissent sautent la mer l'océan

Et repartent illico

Evoluant entre le rêve qui rend ivre

Le secret l'apparence.

 

Tes dessins aux balcons des fenêtres

Habillent joliment ton oeuvre

Ton book débutant

Imprégné de merveilles.

De la mine de ton crayon

De ton pinceau qui superpose ébauche

De l'acrylique l'huile soluble à l'eau

Tu ornes l'espace précieux.

 

Ton élégance par les chemins qui content

File et flotte

En mouvements d'accents tracés

En lignes en palettes

En panoplie qui s'ouvre se referme

Sur ton chevalet qui déploie

L'allume-hier parfumée au jasmin

Aux fleurs du jardin.

 

Den

 

Arty
 


Arty
 

Arty
 


Arty


Arty
 
 
 
 
Arty


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dimanche 13 août 2023

Arty expose

 Arty

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PEOPLE

Accrochés les uns aux autres
En corps pour étreindre le ciel
Alignés le coeur en éveil
Dans l'invisible qui efface la faute.
J'aime cette étrangeté qui cherche
Les mots les nuances les images
Dans leur empreinte qui les berce
En offrant des fragments de mirages.

Den


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Arty

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Petites lames rondes revêtues d'écailles
Lunent doucement sur ton tricot teinté
Maillure brillante d'or rendu veiné
Envers endroit glissent à travers les mailles.

Ecailles c'est ainsi que tu l'as nommée
Dans le bleu ciel le jaune hâlé
Déposés sur ton acrylique entoilée
Où ondule une image humaine égarée
 
 
Den
 
 
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Arty

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Plume emportée par le vent
Qui attend par la fenêtre du temps
Au-delà des terres ton beau ramage
Sans entrave vaisseau sans amarres.
Tu n'as pas oublié le point passé
Les tons chauds de ta voilure
Tendres irisés en émois écorchés
Ornant l'espace ta fière allure.

Den

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BLUE

Blue du ciel par temps clair
Pâle ou sombre telle la nuit
Quand le ciel s'assombrit
De l'océan jusqu'à l'outremer.
Du blue bleu couleur de l'eau
De l'air du froid bel oripeau
Essentiel à l'image des mots
En lignes en palettes en pinceau.


Den

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Arty

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DUNES

Etendue d'ocre entre terre et mer
Glisse lisse estompe l'éphémère
Ses tons d'orfèvre en taille-douce
Qui partout m'éclaboussent.
Je vois plus loin pendant ce voyage
Qui prolongerait l'orpaillage
Où l'ombre embrase l'éparpillé
Dans un relent d'accent mêlé.

Den

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Bon week-end..

Den

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samedi 12 août 2023

*Je reviens.....

 

 

 


 

Je reviens après quelques mois d'absence. 

Des textes écrits sur les toiles de l'exposition de peinture de ma fille en juin dernier.

Une réussite.

Un déménagement le 12 juillet, décidé rapidement. Et tout ce qu' entraînent les changements.

C'est tout frais.

J'ai souvent pensé à vous, sans avoir le temps de venir vous voir sur vos blogs, ni rédiger le moindre billet

dans mes allées.. 


Je reviens doucement.

Et en mettant de l'ordre j'ai retrouvé les deux statuettes de maman Don Quichotte et Sancho Panza qui m'ont donné l'envie de rédiger le billet d'hier.


Je vous embrasse.


Den




 



vendredi 11 août 2023

*Le rêveur et son ombre


 Don Quichotte de la Manche, en quête d'aventures, "se croyant responsable de tout le mal que son inaction laissait commettre sur la terre" quitte son village, monté sur Rossinante.

Miguel de Cervantes, il y a plusieurs siècles crée  l'anti-héro qui demeure  en pleine actualité, dans un roman publié en deux parties, en 1605 et 1615.  Il est écrit en prison, un lieu pas très inspirant.

De sa plume et de son style singulier, sa peinture a fouillé  l'époque, le siècle d'or, l'âme de tout un peuple.

Symbole utopiste aux idées nobles et chevaleresques, Don Quichotte lutte contre les maux de la société.

Premier roman moderne, au langage naïf et piquant, dans une prose claire, facile, abondante, mais harmonieuse,  il est une parodie, comique mais également picaresque.

"Don Quichotte est fou dès qu'il agit,  il est sage dès qu'il raisonne"

Sancho Panza, homme de bien, autre personnage du roman "à la triste figure", écuyer, est le compagnon d'aventures de Don Quichotte.

Fidèle à son seigneur, dans son ombre,  Il est considéré comme un peu sot.

L'idéal de Don Quichotte est de  réparer les injustices, de protéger les plus faibles.

Lui, le rêveur qui se bat entre le réel et l'imaginaire, l'idéal, 

et Sancho, son ombre.

On rit de Don Quichotte, mais on l'aime car il est bon.

Extravagant on se moque de lui, mais on ne peut le mépriser.

"Pour vivre son imaginaire, il ne suffit pas de le penser"....

Il faut le vivre car il existe..

Le monde réel met Don Quichotte à l'épreuve, mais il ne veut pas lui appartenir.

C'est son monde qu'il souhaite transformer en tant que chevalier errant.

.Le monde imaginaire est le monde des enchanteurs, de la magie.

Don Francisco de Icaza nous dit : "la profondeur du Quichotte est celle du Ciel étoilé du fond duquel, si on le regarde attentivement, paraissent jaillir des étoiles nouvelles".

Cervantes nous donne une piste dans cette phrase : "pour moi seul est né Don Quichotte et moi pour lui ; il   a su agir et moi écrire".

 

Den




vendredi 16 juin 2023

Buoux et ses falaises


Pour la fête des Mères, sur la terrasse de l'Auberge, 

non loin des falaises réputées dans le monde entier.

 

Entre soleil et petite pluie dans le si beau Luberon.


Je vous souhaite un très agréable week-end à venir.

Je ne vous oublie pas, même si je ne suis  pas très présente sur mon, vos blogs.

En XXL occupations.


Je vous embrasse.

J'espère que vous allez bien.


Den ♥♥♥

 

 

mercredi 14 juin 2023

*Un noeud léger de l'air




"Un simple souffle, un noeud léger de l'air,
une graine échappée aux herbes folles du Temps, 
rien qu'une voix qui volerait chantant
à travers l'ombre et la lumière,

S'effacent-ils : aucune trace de blessure.
La voix tue, on dirait plutôt, un instant,
l'étendue apaisée,  le jour plus pur.
Qui sommes-nous, qu'il faille ce fer dans le sang ?"

Philippe Jaccottet
A la lumière d'hiver

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 billet paru sur ce blog le 21 octobre 2014


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Bon après-midi.

Amitiés.


Den


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lundi 1 mai 2023

joli brin de muguet....

Heureux 1er mai

pour chacun chacune d'entre vous.

Je vous embrasse.

 

Den

 


 

 

samedi 22 avril 2023

L'enrosée

 


Un doux week-end je vous souhaite

            Tout enrosé.


Je vous embrasse.

Den


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jeudi 13 avril 2023

mardi 11 avril 2023

Pâques 2023

 

 

Avec un peu de retard,

J'espère que vos fêtes de Pâques ont été heureuses !!

Den et lapinou, tout doux !!


mardi 4 avril 2023

Un si grand désir de silence - Anne Le Maître

Un si grand désir de silence 

 

Peut-être devons-nous parler encore un peu plus bas,

De sorte que nos voix soient un abri pour le silence ;

Ne rien dire de plus que l'herbe en sa croissance

Et la ruche du sable sous le vent.

Jacques Réda

"La voix dans l'intervalle",

Amen,  Paris, Gallimard,

1968

 

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Introduction

 

Le silence,

un mot difficile à entendre

 

"C'est un pays qui compte  plusieurs portes.

A chacune son chemin d'accès, sa serrure et sa clé. Peut-être- qui sait - y a-t-il autant de chemins

qu'il y a de promeneurs pour les arpenter.

J'écris ces lignes à l'ombre d'un chêne et de deux eucalyptus,  au bord d'une rivière qui se prend déjà pour la mer dont elle épouse les marées,  et la mer en retour épouse chaque méandre, chaque virevolte du cours d'eau.

Rivière ou mer, eau douce ou eau salée, terre ou ciel, au reste on ne sait pas ; vase grise où court le reflet des nuages, ciel d'azur où glisse un voilier  silencieux, pré-salé piqué de coquillages. Un entre-deux. Un lieu frontière, un lieu de confrontations, de rencontres et d'épousailles, pétri de vent et de silence.

En cette marge, une abbaye. Voici  plus de mille deux cents ans (avec quelques éclipses), qu'on y sonne les cloches, qu'on y chante les heures, et ces bruits-là sont encore une belle manière de faire silence. "Ecoute, ô mon fils, les préceptes du Maître et prête l'oreille de ton coeur..." : le pays dont je vous parle, ce pays où je me tiens aujourd'hui, ce pays où je reviens sans cesse, sans le vouloir parfois et parfois mue par un profond désir, ce pays-là, c'est le silence.

L'absence de brouhaha, de tumulte, de vacarme, d'agitation. Le pays du coeur calmé, du pas alenti, du bavardage éteint. La chute d'un feuille, le vol d'une aigrette, le clapot du ressac sur la vase tandis que l'eau se retire attirée par la lune muette : tout y fait évènement.

Tout peut surgir de ce silence-là,

Tout peut advenir". (...)

Anne Le Maître

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dimanche 2 avril 2023

Kendji Girac - Encore ft @FlorentPagnyOfficiel (Clip Officiel)

 
 
Belle chanson....
Douce soirée.
Je vous embrasse.

Den



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En nous un ami sommeilleOn le réveille parfoisDans nos matins sans soleilDans nos chemins de croix
En nous en enfant est làEt je cherche sa mainPour qu'on me ramène à moiQuel est donc le chemin?
Allez viens qu'on oublie le poids des annéesLes paris, les projets déjà dépassésJe demande un peu de rêveDe vrai
Ramenez-moiRamenez-laMa douce innocenceBercée d'insoucianceRamenez-moiRendez le soleilPour que l'envie me revienneEt que tout m'émerveillePour que l'envie me revienneEt que tout m'émerveilleEncore
En nous un enfant attendMême dans le cœur du soldatOn a voulu jouer les grandsOn s'est perdu, je crois (perdu, je crois)
En nous un ami appelleEn se déchirant la voixAinsi l'on n'est jamais seulMême au dernier repas
Allez viens qu'on oublie les mots, les regretsAllez tiens, dans mes nuits, la lampe alluméeJe demande un peu de rêveDe vérité
Ramenez-moiRamenez-laMa douce innocenceBercée d'insoucianceRamenez-moiRendez le soleilPour que l'envie me revienneEt que tout m'émerveillePour que l'envie me revienneEt que tout m'émerveilleEncoreEncoreEncore
Allez, viens, qu'on oublieAllez, viens, qu'on rêveAllez, viens, l'envieJe la réveilleAllez, viensViens
Ramenez-moiRamenez-laMa douce innocenceBercée d'insoucianceRamenez-moiRendez le soleilPour que l'envie me revienneEt que tout m'émerveillePour que l'envie me revienneEt que tout m'émerveilleEncoreEncoreEncore
Source : LyricFind
Paroliers : Renaud Rebillaud / Vianney Bureau
Paroles de Encore © Universal Music Publishing Group

Alice Zeniter - L'art de perdre

Douce fin d'après-midi dominicale.
 
Je vous embrasse.
 
Den
 
 

dimanche 19 mars 2023

Demain, c'est le printemps !

 


Un jour avant le printemps,

je vous  souhaite une heureuse journée,

et vous embrasse.


Den



vendredi 3 mars 2023

*Les Ors


 Arty


Les ors parfaits subliment le mur silencieux d'en face

Eclatent dans l'allume-hier minérale

Solaire, divine, royale.

Comme la peau des Dieux, des pharaons

Des icônes du Bouddha en signe de l'illumination

Le feu  purifie  l'absolue perfection.

 

La lumière du céleste écoute.

 

Ils sont nés de la terre féconde qui enfante

Ses sillons ensemencés, 

Ses pépites souterraines.

 

Ors et argiles mêlés en un équilibre

Blanc en Chine

Jaune qui aux quatre horizons correspond, à la matrice 

Douce comme la laine, l'univers sacré.

 

L'or-éclair connaît et sait écouter l'ocre,

Le yang essence-ciel, l'immortel.

 

Associé à la chair nouvelle du sol 

Au début de la saison des pluies,

Avant qu'elle ne reverdisse

Il ne se rouille ne se souille, mais se souvient.

 

Métal qui devient coton ailé sans cesser d'être fer.

 

Avec un seul gramme ne peut-on bâtir un fil ténu, menu

Comme un cheveu peut ceindre tout un village traversé par un nuage ?

 

Socle du savoir, trône de la sagesse

Que l'on ne doit confondre car il pourrait

Tomber et nous écraser.

Ambigu du dualisme originel

Il est la clef de voûte ouvrant bien des portes exquises.

 

Masse, fardeau il rompt cou et os.

Il n'est pas aisé de s'en servir bien

Avant que de se le procurer.

 

Ton or est à toi et murmure ton soleil fécond, ton amour-don,

Ton âtre brûlant de lumière rayonnante dans sa plénitude.

Entrailles de lumière. Soleil en Orient, 

Fascinant.

 

Il est un trésor

De spirituel et d'esthétique.

Une dégradation de l'immortel en mortel immortel.

L'allume-hier du monde d'en haut, d'éternité.

 

Les âmes séparées de la matière plongeront 

Dans une mer immense de brillance

Eternelle et d'infini lumineux.

Son pôle-lueur c'est Midi, le milieu du jour,

Là  son corps ne crée pas d'ombre,

Sa voix est sans écho.


L'instant immobile.


L'intensité éclairée du face à face du,

 D'un Dieu.


Den




Arty



lundi 20 février 2023

*Le coeur de la vie

 

Arty
 


Le dessin, coeur de la vie des formes


"Le dessin est une écriture.

Cette écriture constitue un message ; plus encore, elle transcrit la confession de son auteur.

L'artiste, avec un crayon, une plume, ou un simple point peut, tout à la fois évoquer la forme, l'espace et même la couleur.

Dessiner, c'est donner la forme.

Chaque artiste aborde ce moyen d'expression de multiples façons en fonction des circonstances, du sujet traité, de son humeur et de la période de sa vie. Certains s'attachent avant tout à définir les contours qui cernent les figures, d'autres   suggèrent les formes ayant recours au clair-obscur : ainsi, ils distribuent les valeurs qui s'échelonnent du blanc du support au noir par des frottis doux et estompés. D'autres encore, suggèrent les différentes valeurs par des gribouillis plus ou moins serrés, des hachures, des tachetures, des pointillés, des spirales, des volutes, des virgules. Que sais-je encore !"

 

 

Jacky Chabert

P. Cezanne

Aquarelliste


 

Sainte-Victoire et Cézanne

Cezanne

La montagne de la Ste Victoire



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Pour Chinou, Célestine, et tous, toutes les autres qui aiment la Provence.

Je vous embrasse.

Den


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mercredi 15 février 2023

*Soleil.......

 

 

 

Arty
 

 

La vie est un voyage au milieu de la nuit

 Ne coupe pas les ficelles quand tu pourrais défaire les nœuds. 

Fais du bien à ton corps pour que ton âme ait envie d'y rester.

 Nul n'est parfait ici-bas ; 

le Soleil lui-même a ses taches. 

 

Proverbe indien 


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Douce semaine à chacun, chacune d'entre vous.

Je vous embrasse.


Den