de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: Buoux et ses falaises

vendredi 16 juin 2023

Buoux et ses falaises

Pour la fête des Mères, sur la terrasse de l'Auberge,

non loin des falaises réputées dans le monde entier.

Entre soleil et petite pluie dans le si beau Luberon.

Je vous souhaite un très agréable week-end à venir.

Je ne vous oublie pas, même si je ne suis pas très présente sur mon, vos blogs.

En XXL occupations.

Je vous embrasse.

J'espère que vous allez bien.

Den ♥♥♥

11 commentaires:

Françoise16 juin 2023 à 21:07
Je ne connais pas le Lubéron, mais je n'entends dire que du bien de ce lieu, je prendrai le temps d'aller à sa rencontre.
Un agréable et doux week-end à toi, chère Den. Bisous.
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Denise17 juin 2023 à 15:15
Merci chère Den pour cette jolie photo. Je te souhaite également un doux week-end.
Gros bisous ♥
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Marie Minoza22 juin 2023 à 11:17
Jolie photo de cette belle falaise...
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marine D27 juin 2023 à 12:57
Merci Den, oui en ce moment nous sommes occupées et c'est tant mieux ! Bisous
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Anne G29 juin 2023 à 16:05
C'est bien doux de se promener avec toi; moi- même je suis partie et j'ai un peu abandonné les blogs; comment fait- on pour ne pas trouver le temps nécessaire à cet échange? Je ne sais, c'est juste un fait: on est débordés..........
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Anonyme12 août 2023 à 09:54
Par exemple ....je ne peux commenter chez moi qu'en anonyme et encore m'autoriser à publier mon texte ... Blogger ferait-il encore des siennes. il est vrai que je suis passée à windows 11 avec la Fibre.
ça n'arrange pas vraiment les choses, mais tout est manifestement plus rapide, ce qui est bien.
Je vous embrasse en-coeur.
Den
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard