samedi 27 février 2021
vendredi 26 février 2021
Violette
Un bouquet de violettes que je vous offre,
la violette qui symbolise
la créativité,
la méditation,
la délicatesse
le rêve !
Douce journée à chacune chacun d'entre vous.
Den
jeudi 25 février 2021
*En ces tons
Peinture de Faby le 24/02/2021
En ces tons que tes doigts libèrent
Leur splendeur pétillante hors du temps
Aux lueurs chaudes vibrantes en sarabandes
Leurs yeux du matin dans leur drap rutilant.
Nul besoin de partir en voyage
En ce lieu qui t'enfante et m'éblouit
Au pays qui te ressemble
Accroché à la palette du peintre
Devenue langue de poète
Langue qui danse d'art et de bonheur.
M'enchante.
Den
mercredi 24 février 2021
*"La vie en relief" Philippe Delerm
Mais les paysages que tu as connus
Comme les sensations sont inaltérés
Dans l'air immobile d'un été parfait
Tu avancerais te sentant comblé
Par toutes les saisons qui t'ont précédé
Et toutes celles qui te succèderont
Dominique A.
"Je veux être de tout mon temps. En écrivant ça, j'ai simplement l'impression d'encourager une disposition, quelque chose qui vient avec les années, une forme de plénitude plutôt étonnante. Car l'âge me rend par ailleurs plus fébrile, plus maladroit, plus raide, plus irritable à la moindre contrariété matérielle. Mais, et comme en regard, je sens une amplification, une mise en perspective de différentes strates de la vie, une mise en abyme. Une opération qui n'a pas de nom algébrique. Une addition qui se transforme parfois en multiplication. C'est cela qui m'intéresse, et change la texture du présent. Comment l'addition se transforme en multiplication. Comment tout ce qui devrait peser étroitement devient plus large et plus léger".
"Je n'ai pas l'impression d'avoir été enfant, adolescent, homme d'âge mur, puis vieux. Je suis à la fois enfant, adolescent, homme d'âge mur, et vieux.
C'est sans doute un peu idiot. Mais ça change tout".
lundi 22 février 2021
Bon Anniversaire !
Jour heureux plein de surprises et de délicates attentions !
Merci mes chéri(e)s.
Mamy Den ♥♥♥♥♥
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vendredi 19 février 2021
Gustav Klimt Exposición inmersiva
en open mind,
l'Atelier des Lumières à Paris dans le 11ème arrondissement,
propose l'exposition de Gustav Klimt,
dans cette cathédrale d'images et de sons musicaux.
Elle permet au regard, et à tous les sens de naviguer librement, en apesanteur, dans ce lieu
entre rêve et imaginaire.
Douce fin de soirée et jolie découverte de cette admirable réplique des Carrières de Lumières
des Baux de Provence.
mercredi 17 février 2021
*L'empreinte
samedi 13 février 2021
*La brûlure (roman) Christophe Bataille (chez Grasset)
« On peut mettre un immense amour dans l’histoire d’un brin d’herbe. »
Les grandes chaleurs
Notre chambre ouverte est le cadre, et dans ce cadre, les années.
Tu te souviens ? Cet été-là si chaud, on le sentait à nos pieds sur les carreaux devant la prairie, à tes jambes campées, fines et transpirantes, à nos mains où jouaient les veines.
Depuis octobre tout était doux, hésitant. Pas d’automne, pas d’hiver. Et ce vent tiède comme dans les contes.
L’été n’a pas cessé. On cherchait les mots, on ne savait plus comment dire. Parfois l’événement nous étreint comme une idée. Était-ce une longue saison ? Était-ce le climat ? Ou était-ce notre fin douloureuse ?
La chaleur a tout pris. La plaine irritée. Le lacis des fosses oubliées par nos parents, où se réfugiait la faune. Les chemins de poudre. La route du soir.
C’était hier ? C’est demain. Parfois l’événement est tel qu’il cherche à se fixer. Ce n’est pas encore un nom, c’est une image.
Tout tremblait dès l’aube, pâli comme du fer. L’enclume c’était moi, c’était toi, les yeux fixant la campagne. Je te vois ce matin d’hiver, enroulée dans les draps et me glissant : regarde, mais regarde, tout est encore brûlé… Tu crois qu’on reverra la neige ?
J’écoutais avec toi les champs de tiges et les pétales au vent. Ainsi l’événement a des courbes et un son, comme si le temps était venu d’observer une seule image.
Le paysage nouveau semblait une peinture, avec ses meules et ses blés brûlants. Chacun y allait de ses souvenirs. Chacun évoquait une étude scientifique, un cousin vigneron, ou la sagesse populaire qui n’a cessé de nous trahir. C’est le monde qui ne tournait plus pour nous, les hommes.
Oui, c’étaient les grandes chaleurs et il nous semblait qu’elles avaient commencé des siècles auparavant. Pourtant on se souvenait de nos jeunesses comme dans les livres, hésitantes, parfois pluvieuses, avec de longs printemps maussades et la brume comme une barre sur les routes. On se souvenait de l’automne qui mordait par les champs et par les grèves. On se souvenait de la neige sur la tour de la cathédrale – la neige allègre et sourde que percent les rires d’enfants.
À chaque saison j’ai décidé de photographier la plaine devant la maison. Pour tenir cet espace entre nos mains. Et se dire, un jour, voilà, ça s’est passé ainsi.
De temps en temps, nous regardions toi et moi ces images en silence. D’année en année, l’herbe brune, les matières flétries, les fleurs de sable montées jusqu’à nous. L’effacement du ruisseau où je jouais autrefois. Le souvenir affaibli. La transparence substituée au secret, puis à force, le vide.
Les hommes étaient là, à cent mètres, avec les deux voitures : préparant le café, huilant les tronçonneuses, vérifiant les chaînes et les cordes. J’approchai. Tout était gris, presque tendre, avec ces épaules, ces mains, avec mes amis et derrière eux : l’arbre. Le hêtre nous attendait, à la mesure de nos vies. Un tel matin, dans l’été qui se dresserait bientôt sur nos outils, je me suis senti fort.
On est restés ensemble à scruter les branches, le jeu du vent, cet équilibre bizarre. Je nous observe. J’observe nos veines, nos cuisses, les nuques, les mêmes taches noires aux bras. De la main gauche j’ai frôlé le tronc, j’ai glissé mes ongles dans l’écorce.
Il a quel âge, celui-là ? Quatre-vingts ans ? Beaucoup plus, bien sûr. Cent vingt, cent cinquante ans. Ce n’est pas l’Empire ou la République. C’est un corps qu’on va réduire, entaillé par les enfants autrefois, un arc à l’épaule, un cerceau à la main, pendant que toi, sur le ventre, le dos trempé, dans le grand lit tu dors.
vendredi 12 février 2021
lundi 8 février 2021
Bienvenue à Aix en Provence
dimanche 7 février 2021
Aix-en-provence, une ville privilégiée - Itinéraires bis (28/07/2015)
samedi 6 février 2021
Le Pays d'Aix en Provence - Les Carnets de Julie
vendredi 5 février 2021
Trois Cafés Gourmands - À nos souvenirs [Clip officiel]
mercredi 3 février 2021
Sainte-Victoire
Tes parcours dessinés au soleil de tes ombres dépouillées, célestes, sont au coeur des aquarelles.
Tes taches rocheuses grisées, jamais noires, mais teintées, participent à l'ombre qui elle-même suggère la lumière.
Ton peintre de toujours, le paysagiste universel, à l'art d'esquisser, laisse au regardeur sa part à compléter, n'entrevoyant que l'immuable, le permanent. L'abouti.
Le va-et-vient derrière les pins, les broussailles, les couleurs de la palette, vertes qui espèrent, bleues comme les voyages, les découvertes d'horizons lointains, nuancées, apportent les bonnes vibrations par petites touches, ou superpositions vaporeuses, délicates.
Ici c'est l'infini, l'espace grand ouvert, le mystère profond.
Point de désordre.
Mais un ordre organisé dans ce spectacle naturel où s'enivrent les effluves qui montent vers le Haut.
Il l'aime sa Sainte-Victoire, Cézanne, et quoi qu'il en fasse, elle demeurera toujours la même, peinture sera, légère aquarelle, qui se nourrissent de l'original, l' illimité sans mesure, pour sa terre provençale. Sa terre natale bleue comme le ciel, comme l'air.
Ici jaillit fortement la réalité cachée des choses pour révéler la vie qui anime l'âme.
Juste l'essence-ciel qui pérennise la mémoire et l'esprit du tableau.
Den
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