vendredi 26 février 2021

Violette

 

Fleurs Violettes - Photo gratuite sur Pixabay

 

Un bouquet de  violettes que je vous offre,


la violette  qui symbolise 

la créativité,

 la méditation,

 la délicatesse

  le rêve !

  

 

Douce journée à chacune chacun d'entre vous.

 

Den

 

 

 

 

jeudi 25 février 2021

*En ces tons

 

 

Peinture de Faby le 24/02/2021



En ces tons que tes doigts libèrent

Leur splendeur pétillante hors du temps

Aux lueurs chaudes vibrantes en sarabandes

Leurs yeux du matin dans leur drap rutilant.

Nul besoin de partir en voyage

En ce lieu qui t'enfante et m'éblouit

Au pays qui te ressemble

Accroché à la palette  du peintre

Devenue langue de poète

Langue qui danse d'art et de   bonheur.

M'enchante.


Den




 

mercredi 24 février 2021

*"La vie en relief" Philippe Delerm

 

Mais les paysages que tu as connus

Comme les sensations sont inaltérés

Dans l'air immobile d'un été parfait

Tu avancerais te sentant comblé

Par toutes les saisons qui t'ont précédé

Et toutes celles qui te succèderont

Dominique A.

 

"Je veux être de tout mon temps. En écrivant ça, j'ai simplement l'impression d'encourager une disposition, quelque chose qui vient avec les années, une forme de plénitude plutôt étonnante. Car l'âge me rend par ailleurs plus fébrile, plus maladroit, plus raide, plus irritable à la moindre contrariété matérielle. Mais, et comme en regard, je sens une amplification, une mise en perspective de différentes strates de la vie, une mise en abyme. Une opération qui n'a pas de nom algébrique. Une addition qui se transforme parfois en multiplication. C'est cela qui m'intéresse, et change la texture du présent. Comment l'addition se transforme en multiplication. Comment tout ce qui devrait peser étroitement devient plus large et plus léger".


"Je n'ai pas l'impression d'avoir été enfant, adolescent, homme d'âge mur, puis vieux. Je suis à la fois enfant, adolescent, homme d'âge mur, et vieux.

C'est sans doute un peu idiot. Mais ça change tout".



 

 

douceur de printemps !


 Belle  journée à vous


Den


****



lundi 22 février 2021

Bon Anniversaire !

 

 



    Jour heureux plein de surprises et de délicates attentions !

 


 

 Merci mes chéri(e)s.

 

Mamy Den   ♥♥♥♥♥


*****



 
 

L'amour


 "L'amour ne voit pas avec les yeux

mais avec l'âme"


William Shakespeare


*****



vendredi 19 février 2021

Gustav Klimt Exposición inmersiva

 
 
En immersion complète...


en open mind,


  l'Atelier des Lumières à Paris dans le 11ème arrondissement,

propose l'exposition de Gustav Klimt,

dans cette  cathédrale d'images et de sons musicaux.

 Elle
  permet au regard,  et à  tous les sens de naviguer librement, en apesanteur,  dans ce lieu 

entre  rêve et imaginaire.



Douce fin de soirée et jolie  découverte  de cette  admirable réplique des Carrières de Lumières 

des Baux de Provence.
 
 
Que je vous offre pour ces 9 années partagées  depuis le 13 février 2012..
 
déjà !
 
merci à vous tous et toutes.
 
Den
 
 
 
 
(billet-exposition  paru  le 27 octobre 2018)
 
 


mercredi 17 février 2021

*L'empreinte



Tu as laissé  ta trace ton empreinte
Aujourd'hui plus qu'hier
 
Plus que j'aimais
 
Du haut de ton ciel dispersé en étoile
 
Sur tes chemins de soi en dédales emmêlés
 
Tes collines enchantées
 
Au creux de ta clarté qui nous enlumine.
 
 
Même en cet instant sombre brumeux
Devenu tourne-sOleil 

Tu as tissé ton nid
Dans l'intime des et-mots-scions
Qui s'inspirent dans ce temps envolé
Ridé.
 
Et-maux-scions
 
Qui 

Murmurent au vent noyé d'allume-hier
Qui sanglote en vagues emperlées
Pour tes mots passeurs d'allants et venants parés d'enrobe.
 
 
Tu as attrapé au plus haut la vie-dense
Les nues sans âge. 
 
Tu souris tu ris de te perdre tu veilles
Et reviens en silence pour repartir sans peur
 
Dans un autre Ailleurs
En Repos Paix.
 
Den

samedi 13 février 2021

Christophe Bataille, soigner nos brûlures

*La brûlure (roman) Christophe Bataille (chez Grasset)

Couverture : Bataille Christophe, La brûlure, Bernard Grasset 

« On peut mettre un immense amour dans l’histoire d’un brin d’herbe. »

Gustave Flaubert à Louise Colet
 
 

Les grandes chaleurs

 

 

Notre chambre ouverte est le cadre, et dans ce cadre, les années.

Tu te souviens ? Cet été-là si chaud, on le sentait à nos pieds sur les carreaux devant la prairie, à tes jambes campées, fines et transpirantes, à nos mains où jouaient les veines.

Depuis octobre tout était doux, hésitant. Pas d’automne, pas d’hiver. Et ce vent tiède comme dans les contes.

L’été n’a pas cessé. On cherchait les mots, on ne savait plus comment dire. Parfois l’événement nous étreint comme une idée. Était-ce une longue saison ? Était-ce le climat ? Ou était-ce notre fin douloureuse ?

La chaleur a tout pris. La plaine irritée. Le lacis des fosses oubliées par nos parents, où se réfugiait la faune. Les chemins de poudre. La route du soir.

C’était hier ? C’est demain. Parfois l’événement est tel qu’il cherche à se fixer. Ce n’est pas encore un nom, c’est une image.

Tout tremblait dès l’aube, pâli comme du fer. L’enclume c’était moi, c’était toi, les yeux fixant la campagne. Je te vois ce matin d’hiver, enroulée dans les draps et me glissant : regarde, mais regarde, tout est encore brûlé… Tu crois qu’on reverra la neige ?

J’écoutais avec toi les champs de tiges et les pétales au vent. Ainsi l’événement a des courbes et un son, comme si le temps était venu d’observer une seule image.

 

Le paysage nouveau semblait une peinture, avec ses meules et ses blés brûlants. Chacun y allait de ses souvenirs. Chacun évoquait une étude scientifique, un cousin vigneron, ou la sagesse populaire qui n’a cessé de nous trahir. C’est le monde qui ne tournait plus pour nous, les hommes.

Oui, c’étaient les grandes chaleurs et il nous semblait qu’elles avaient commencé des siècles auparavant. Pourtant on se souvenait de nos jeunesses comme dans les livres, hésitantes, parfois pluvieuses, avec de longs printemps maussades et la brume comme une barre sur les routes. On se souvenait de l’automne qui mordait par les champs et par les grèves. On se souvenait de la neige sur la tour de la cathédrale – la neige allègre et sourde que percent les rires d’enfants.

À chaque saison j’ai décidé de photographier la plaine devant la maison. Pour tenir cet espace entre nos mains. Et se dire, un jour, voilà, ça s’est passé ainsi.

De temps en temps, nous regardions toi et moi ces images en silence. D’année en année, l’herbe brune, les matières flétries, les fleurs de sable montées jusqu’à nous. L’effacement du ruisseau où je jouais autrefois. Le souvenir affaibli. La transparence substituée au secret, puis à force, le vide.

 

Les hommes étaient là, à cent mètres, avec les deux voitures : préparant le café, huilant les tronçonneuses, vérifiant les chaînes et les cordes. J’approchai. Tout était gris, presque tendre, avec ces épaules, ces mains, avec mes amis et derrière eux : l’arbre. Le hêtre nous attendait, à la mesure de nos vies. Un tel matin, dans l’été qui se dresserait bientôt sur nos outils, je me suis senti fort.

On est restés ensemble à scruter les branches, le jeu du vent, cet équilibre bizarre. Je nous observe. J’observe nos veines, nos cuisses, les nuques, les mêmes taches noires aux bras. De la main gauche j’ai frôlé le tronc, j’ai glissé mes ongles dans l’écorce.

Il a quel âge, celui-là ? Quatre-vingts ans ? Beaucoup plus, bien sûr. Cent vingt, cent cinquante ans. Ce n’est pas l’Empire ou la République. C’est un corps qu’on va réduire, entaillé par les enfants autrefois, un arc à l’épaule, un cerceau à la main, pendant que toi, sur le ventre, le dos trempé, dans le grand lit tu dors.

 

La brûlure   –   Christophe Bataille   –   Grasset

 

 

 

lundi 8 février 2021

Bienvenue à Aix en Provence

 
 
Et pour terminer en beauté,
en vues et en musique.
Douce semaine à vous.
 
Je vous embrasse.
 
Den
 

dimanche 7 février 2021

Aix-en-provence, une ville privilégiée - Itinéraires bis (28/07/2015)

Aix, ma ville. Ais en provençal suivant les normes mistraliennes.

Avec Andréa Ferréol avec qui je suis allée à l'école Primaire du Faubourg (communale on disait),  au cours Sextius dans les années 1950.
 
L'Institut d'Etudes Politiques, - qui fut mon dernier poste administratif - , à la Direction jusqu'en 2008, Rue Gaston de Saporta qui se dirige vers  le théâtre de l'Archevêché fleuron du patrimoine aixois.... et  aussi   joliment vers son Hôtel de Ville au pied de la tour de l'horloge qui montre au premier étage les portraits des comtes de Provence et des rois de France, ainsi que des tableaux retraçant l’histoire d’Aix et celle de Provence.
 
Une partie de son coeur . Et tant d'autres belles choses. 
Aix qui s'est étalée avec le temps, qui a changé, et qui change encore !
 
Belle écoute, belles découvertes.
 
Doux dimanche à vous.
 
Den
 
 
B

samedi 6 février 2021

Le Pays d'Aix en Provence - Les Carnets de Julie

 
 
Encore et toujours on ne s'en lasse pas !
 
Beau week-end à chacun chacune d'entre vous.
 
Je vous embrasse.
 
Den
 
 

vendredi 5 février 2021

Trois Cafés Gourmands - À nos souvenirs [Clip officiel]

C'est trop beau ! quel bonheur matinal !
Je nous souhaite encore des jours remplis de joie comme ici
dans toutes nos régions de France, et ailleurs..
 
Doux week-end à venir.
 
Je vous en-brasse toute em-mêlée de laine et de soie.
 
 Suis avec vous.
 
Den ♥♥♥
 
 

mercredi 3 février 2021

Sainte-Victoire


 Tes parcours dessinés au soleil de tes ombres dépouillées, célestes,  sont au coeur des aquarelles.

Tes taches rocheuses grisées, jamais noires, mais teintées, participent à l'ombre qui elle-même suggère la lumière.

Ton peintre de toujours, le paysagiste universel, à l'art d'esquisser, laisse au regardeur sa part à compléter, n'entrevoyant que l'immuable, le permanent. L'abouti.

Le va-et-vient derrière les pins, les broussailles, les couleurs de la palette, vertes qui espèrent, bleues comme les voyages,  les découvertes  d'horizons lointains, nuancées, apportent les bonnes vibrations par petites touches, ou superpositions vaporeuses, délicates.

Ici c'est l'infini, l'espace grand ouvert, le mystère profond.

Point de désordre.

Mais un ordre organisé dans ce spectacle naturel où s'enivrent les effluves qui montent vers le Haut.

Il l'aime sa Sainte-Victoire, Cézanne, et quoi qu'il en fasse, elle demeurera toujours la même,  peinture sera, légère aquarelle, qui se nourrissent de l'original, l' illimité sans mesure, pour sa terre provençale. Sa terre natale bleue comme le ciel, comme l'air.

Ici jaillit fortement la réalité cachée des choses pour révéler la vie qui anime l'âme.

Juste l'essence-ciel qui pérennise la mémoire et l'esprit du tableau.

 

Den


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