de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: Madame Monsieur

samedi 17 février 2018

Madame Monsieur - Mercy (Video Lyrics)

Je vous souhaite un heureux week-end,

et vous embrasse.

Den

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12 commentaires:

Chinou17 février 2018 à 22:16
Bonne chance à ce duo qui , grâce à -Mercy- pourrait porter la France en haut de l'affiche;
Bon week end également .
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bizak18 février 2018 à 10:10
Très émouvante, cette chanson, Mercy ! Merci Den
Belle Journée
Bises
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Anne18 février 2018 à 10:57
Bonjour Den, d'abord te dire que ton commentaire a bien paru sur le blog, ensuite reconnaître comme belle est la rose; enfin te souhaiter un bon dimanche....rose?
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Maria-Lina18 février 2018 à 13:44
Que c'est beau, superbe Den! Merci pour ce beau moment musical! Bise, bonne journée tout en douceur!
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Denise18 février 2018 à 17:54
Merci chère Den pour ce magnifique morceau musical et ta rose est une splendeur.
Je te souhaite une douce soirée bien amicalement.
Bisous ♥
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marine D19 février 2018 à 09:21
je ne l'ai pas vraiment écoutée jusqu'à présent, ce que je vais faire, mais là, le devoir m'appelle alors je te dis à plus ma chère Den
Gros bisous et encore la pluie...
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard