de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: Les 25 ans des Victoires de la Musique Classique 2018

vendredi 23 février 2018

Les 25 ans des Victoires de la Musique Classique 2018

5 commentaires:

bizak24 février 2018 à 11:46
Un véritable festival de chants, de musique pour élever nos âmes. Et que de talents, hier sur France 3.
Bises Den
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Denise24 février 2018 à 17:58
Bonsoir chère Den, un grand merci pour ce merveilleux moment musical qui me donne des frissons. Mstislav Leopoldovitch Rostropovitch fut un tout grand violoncelliste et je ne me lasse pas de l'écouter.
Je te souhaite une douce soirée et un bon dimanche avec toute mon amitié.
Gros bisous ♥
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Chinou25 février 2018 à 08:38
Je ne sais ce qu'il vaut mieux retenir de cet homme : le violoncelliste , le chef d'orchestre, le virtuose , l'homme de coeur, celui qui se bat pour la liberté d'expression , l'exilé qui pleure de joie en jouant près du mur de Berlin après sa chute......je ne peux continuer ici son éloge car mon commentaire prendrait trop de place . Je suis ravie Den de commencer ma journée en musique avec toi.
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Dédé25 février 2018 à 20:44
Coucou Den. Je trouve que c'est un violoncelliste merveilleux qui touche du bout de son archet l'infini des étoiles. Bises alpines.
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard