vendredi 28 février 2014

...*Retourne enfin au ciel chercher la volupté...


"Naître avec le printemps, mourir avec les roses ;
Sur l'aile du Zéphir, nager dans un ciel pur ;
Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,
S'enivrer de parfums, de lumière et d'azur ;
Secouant, jeune encor la poudre de ses ailes,
S'envoler comme un souffle aux voûtes éternelles :
Voilà du papillon le destin enchanté.
Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose.
Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,
Retourne enfin au ciel chercher la volupté"

Le papillon
Alphonse de Lamartine

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lundi 24 février 2014

*Les traces, les marques....




"Les traces, par définition, ne sont jamais visibles
 en tant que traces.
Elles ne sont visibles que si elles sont cherchées  
comme des marques qui ne sont plus".

Pascal Quignard
Sur le Jadis

(Réf. : Sur les épaules de Darwin - France Inter -
émission de Jean-Claude Ameisen)

du 22 février 2014

A la recherche des traces des musiques de la préhistoire

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jeudi 20 février 2014

*Il reste toujours....



"Il reste toujours un peu de parfum à la main
qui donne des roses".

Confucius

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*Le sage..



"Le sage peut découvrir le monde sans franchir sa porte.
Il voit sans regarder.
Accomplit sans agir".

Lao Tseu


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samedi 15 février 2014

*Comment respirer le silence de la musique....





Comment respirer le silence de la musique, 
le souffle aérien de son enveloppe qui nous happe,
 dès le petit matin au salon de notre coeur 
quand s'éveillera doucement la journée en chant et en choeur, encor, 
comme antan, en chalant monotone,
avant que ne s'agite en volutes incandescentes, en pics, ou en cris puissants,
 en mélopée en chantée, en mode mineur, en musique de chambre !! 
quand elle s'accorde en arpège, s'égrène et sonne enfin, 
tempérant ainsi les préludes du clavier harmonieux.

Den

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mercredi 12 février 2014

*Déjà deux ans !




Le 13 février 2012, je vous envoyais de mon or-riant,
mon premier"arbre givré" capturé dans la boîte,
qui grelottait de froid, sur une route au coeur d'Aix,
afin d'illustrer mon billet débutant, 
ainsi qu'un montage de photos prises à Orcières-Merlette.
Par temps de neige !

Les ans se suivent... et ne se ressemblent pas.

Aujourd'hui un sOleil presque printanier notre ciel inondait.

Demain sera jour d'uni-vers-serre.
Deux ans sur la blogosphère..
et tant de joies, des mâts-teints et des soirs en chant-heures
à vous lire en abondance sur l'étoile aux très-ors,
Amî(e)s, à partager la  voie haute, vos mots,
le plaisir merveilleux d'Aime Haut,
à semer en secret au jardin  nos senteurs préférées
en un élan venu d'ailleurs.
en essence-ciel je crois...
à vous découvrir en vie.
Nous fêterons ainsi  et ensemble le 769ème article,
 la 21094ème page lue

 "de la fenêtre à la porte,

de la vitre à la route"

Je vous remercie pour votre fidélité, 
 la profondeur de vos mots mis en musique  si douce qui s'éclatent
en chant et en choeur.

Den

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mardi 11 février 2014

....*Ce soir le ciel a revêtu ses habits de lumière...


(pour Veronica)

"Si Dieu nous prend nos amis un par un, 
 c'est pour faire d'eux les étoiles 
de notre espérance et de notre ciel".

Charles Journet

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lundi 3 février 2014

* L'Effraie


"La nuit est une grande cité endormie
où le vent souffle.... il est venu de loin jusqu'à
l'asile de ce lit,. C'est la minuit de juin.
Tu dors, on m'a mené  sur ces bords infinis,
 le vent secoue le noisetier. Vient cet appel
qui se rapproche et se retire, on jurerait
une lueur fuyant à travers bois, ou bien
les ombres qui tournoient, dit-on, dans les enfers
(cet appel dans la nuit d'été, combien de choses
j'en pourrais dire, et de tes yeux....) Mais ce n'est que
l'oiseau nommé l'effraie qui nous appelle au fond
de ces bois de banlieue. Et déjà notre odeur
 est celle de la pourriture au petit jour,
déjà sous notre peau si chaude perce l'os,
tandis que sombrent les étoiles, au coin des rues", 

l'Effraie éd. Gallimard 1953
Philippe Jaccottet

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