jeudi 31 octobre 2013

* Halloween...........



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Bonne fête les enfants !

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samedi 19 octobre 2013

... *En pause.....



En pause
un instant je me pose !
 prenez bien soin de vous
et des vôtres !!
à bientôt !!

Den

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dimanche 13 octobre 2013

...* bleue contre le bleu du ciel.........


"La femme est là, robe bleue contre le bleu du ciel.
Combien proche, presque à portée, et pourtant lointaine,
comme aspirée par la voûte céleste.
Ainsi, la quête n'a point de fin, et un feu doit brûler indéfiniment.
Voilà la vérité, voilà leur vérité.
En ce jour de fête, sous le soleil ardent, il est au bonheur d'être là,
sans l'ombre d'une lassitude" (...)

François CHENG
L'éternité n'est pas de trop

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samedi 12 octobre 2013

*"les gardiennes des arbres"...




"Un jour,  devenu adulte, alors que j'étais à Panama, j'ai fait un pas de côté, et contemplé, s'écoulant à mes pieds comme une rivière crépitante, l'équivalent dans le Nouveau Monde des armées qui m'avaient terrifié, enfant, en Afrique. Et je peux témoigner de l'impression d'étrangeté et d'émerveillement qui m'a saisi.  Heure après heure, la légion avançait devant moi, chaque soldat marchait tout autant l'un sur l'autre que sur le sol, pendant que j'attendais la reine. A la fin elle vint. Et sa présence était impressionnante. Il était impossible de distinguer son corps. Elle apparut uniquement sous la forme d'une vague frémissante - une nuée d'ouvrières mouvante - une boule bouillonnante de fourmis liées les unes aux autres. La reine était quelque part, au milieu de cette boule frémissante  d'ouvrières, et tout autour des rangs massifs de soldats faisaient face à l'extérieur, les mâchoires ouvertes, prêts à tuer et mourir pour la reine. Je n'ai jamais aperçu la reine. Mais quelque part, au milieu de cette sphère bouillonnante, elle était là. Les soldats étaient prêts de mourir pour leur reine, parce qu'ils avaient hérité leurs cerveaux et leurs mâchoires d'une longue lignée de reines ancestrales dont les vies avaient été sauvées par des soldats aussi courageux qu'eux. Les soldats étaient en train de garder la sagesse de leurs ancêtres. (...) Je me souviens, durant mon enfance, avoir été plus effrayé par les fourmis    guerrières    que par les lions ou les crocodiles. Mais écoutons Edward Wilson, le plus grand spécialiste des fourmis : "non, écrit Wilson, les fourmis guerrières ne sont pas aussi terrifiantes que ce que suggèrent les histoires qu'on raconte sur elles. Après tout, le fleuve des fourmis guerrières ne peut avancer que d'environ un mètre toutes les trois minutes. On peut faire un pas de côté, et contempler cette extraordinaire activité frénétique, moins qu'une source de menace, que comme une source d'étrangeté et d'émerveillement".  Ici, à Panama, je ressentais une impression d'étrangeté et d'émerveillement, mêlée d'un resurgissement de ces peurs à moitié oubliées, mais transfigurées par mes connaissances d'adulte. La nuit était tombée, et je suis reparti rentrer chez moi - un enfant, impressionné, une fois encore, mais empli de joie, dans ce nouveau monde   de compréhension qui s'était surimposé aux terreurs de l'enfance".

Richard Dawkins        
L'horloger aveugle

(Réf. Sur les épaules de Darwin - France Inter - par Jean-Claude Ameisen)
émission du 5 Octobre 2013

"Les gardiennes des arbres".



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dimanche 6 octobre 2013

*L'Univers de Cézanne...



Cézanne est de la race des solitaires, des originaux.
La société à laquelle il appartient de par sa famille, ne lui pardonnera jamais le dédain de ses rites, de ses us et coutumes, ses codes, son obstination.
Il  possède pourtant le luxe et l'ostentation de sa classe, et en a les moyens financiers. Il irrite cette caste car il refuse d'y appartenir.
Ordonnateur de la peinture moderne, son précurseur, il est tenté par l'Impressionnisme, mais les obligations l'empêchent d'intégrer le groupe, même qu'amicalement. 
Il s'isole loin des fastes bourgeois de la ville, dans sa campagne provençale qu'il aime tant, magnifique, lumineuse comme le bleu de son ciel qui tournoie autour de la montagne de la Sainte-Victoire.
Là, et pour elle, et avec elle, il trouvera sa grandeur.

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Les natures mortes  de Cézanne..

Ses tableaux font partie intégrante de plusieurs natures mortes...exécutés dans son atelier parisien.
on y retrouve toujours mélangée aux fruits, la vaisselle de faïence, le  pichet, le compotier...

"Il a élevé  ce genre secondaire aux plus hautes comme aux plus merveilleuses conditions de l'Art.
Et jamais peut-être l'enchantement de la peinture matérielle, touchant aux choses sans intérêt, les transfigurant par la magie du rendu, ne fut poussé plus loin chez lui" (Cézanne d'un siècle à l'autre. Ed. Parenthèses)

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