de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: * Halloween...........

jeudi 31 octobre 2013

* Halloween...........

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Bonne fête les enfants !

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4 commentaires:

Fifi2 novembre 2013 à 20:04
Superbement grimés ils sont !!! Félicitations aux enfants ! :-)

Et merci pour le texte de Bobin que tu as si bien illustré par ton image de ciel à "la lumière douce" !
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Den2 novembre 2013 à 20:42
Merci Fifi.. mes p'tits grimés à l'allo oui né par leur maman, ma fille,... après le texte de Christian Bobin sur l'écriture enjolive la photo toute de douce heure en essence-ciel..
sérénité en bonne fin de soirée...
BiSoU
Den
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Mathilde5 novembre 2013 à 06:22
Je pense que si j' avais des petits enfants je jouerais le jeu..je grimerais ces frimousses qui aiment faire peur pour devenir un peu plus grand..!
Mais j' avoue que je n' aime pas top " Allo-ouin " ...comme je n' aime pas les toiles d' araignées ni les sorcières de tout poil...Il en existe assez dans notre monde pour de vrai...mais laissons agir la magie de l' enfance..avant que je ne devienne une vraie grincheuse...:-))
Bisous Den , tu as beaucoup de chance d' avoir tout ce petit monde autour de toi et eux aussi sont bien chanceux comme on dit dans le nouveau monde...!!
Allez plein de bisous " poils au nez " pour tout le monde
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Den13 novembre 2013 à 08:55
Merci Mathilde pour ton commentaire... je ne t'oublie pas mais je n'ai même plus le temps.... ni pour les photos, ni les blogs... je vais tenter de remédier à tout cela.
Je te souhaite une bonne journée.
Bisous, bisous.
Den
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard