de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: Arty expose

dimanche 13 août 2023

Arty expose

Arty

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PEOPLE

Accrochés les uns aux autres
En corps pour étreindre le ciel
Alignés le coeur en éveil
Dans l'invisible qui efface la faute.

J'aime cette étrangeté qui cherche
Les mots les nuances les images
Dans leur empreinte qui les berce
En offrant des fragments de mirages.

Den

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Arty

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Petites lames rondes revêtues d'écailles

Lunent doucement sur ton tricot teinté

Maillure brillante d'or rendu veiné

Envers endroit glissent à travers les mailles.

Ecailles c'est ainsi que tu l'as nommée

Dans le bleu ciel le jaune hâlé

Déposés sur ton acrylique entoilée

Où ondule une image humaine égarée

Den

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Arty

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Plume emportée par le vent
Qui attend par la fenêtre du temps
Au-delà des terres ton beau ramage
Sans entrave vaisseau sans amarres.
Tu n'as pas oublié le point passé
Les tons chauds de ta voilure
Tendres irisés en émois écorchés
Ornant l'espace ta fière allure.

Den

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BLUE

Blue du ciel par temps clair
Pâle ou sombre telle la nuit
Quand le ciel s'assombrit
De l'océan jusqu'à l'outremer.
Du blue bleu couleur de l'eau
De l'air du froid bel oripeau
Essentiel à l'image des mots
En lignes en palettes en pinceau.

Den

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Arty

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DUNES

Etendue d'ocre entre terre et mer
Glisse lisse estompe l'éphémère
Ses tons d'orfèvre en taille-douce
Qui partout m'éclaboussent.
Je vois plus loin pendant ce voyage
Qui prolongerait l'orpaillage
Où l'ombre embrase l'éparpillé
Dans un relent d'accent mêlé.

Den

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Bon week-end..

Den

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9 commentaires:

marine D14 août 2023 à 10:24
Est-ce ta fille qui t'inspire de si beaux poèmes et qui fait de si beaux tableaux Den , j'adore !
Bisous
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Plumes d'Anges14 août 2023 à 18:12
C'est beau les familles d'artistes, chacun a un ou plusieurs talents, l'honorer est merveilleux. Bravo à toi, bravo Arty et belle soirée estivale. brigitte
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Anne G17 août 2023 à 14:50
Bonjour Den, je ne t'ai pas répondue, je m'en veux, mais je n'y arriverai pas, je reste fatiguée, éprouvée par la chute violente et les 2 petites alors que j'étais plâtrée, ma maison est pleine, mon ordi inaccessible; je suis davantage sur Instagram, avec mon portable. Mais ici, j'ai lu tes poèmes superbes, vu les tableaux de ta fille, votre entente à tous, ça fait chaud au cœur. Bons baisers. MErci de ton partage!
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Anne G17 août 2023 à 14:50
Bonjour Den, je ne t'ai pas répondue, je m'en veux, mais je n'y arriverai pas, je reste fatiguée, éprouvée par la chute violente et les 2 petites alors que j'étais plâtrée, ma maison est pleine, mon ordi inaccessible; je suis davantage sur Instagram, avec mon portable. Mais ici, j'ai lu tes poèmes superbes, vu les tableaux de ta fille, votre entente à tous, ça fait chaud au cœur. Bons baisers. MErci de ton partage!
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Marie Minoza17 août 2023 à 18:42
Quand les mots se lovent dans les tableaux, les émotions éclaboussent les coeurs...
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard