de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *Carrières des Lumières (suite) 2/2

lundi 22 avril 2024

*Carrières des Lumières (suite) 2/2

Aux Baux-de- Provence

Une immersion dans l'Art et la Musique

L'Egypte des Pbaraons et les Orientalistes Ingres, Delacroix, Gérôme

à compter du 19 avril 2024

photos, vidéo Faby

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7 commentaires:

Floralie22 avril 2024 à 17:19
Coucou Den,
Vraiment très beau c'est juste dommage qu'il y ai autant de personnes juste devant, merci pour ce beau partage, je te souhaite une belle fin d'après-midi
Gros bisous !
Floralie
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letienne23 avril 2024 à 23:10
Les lumières projetées m'émerveillent toujours et permettent à mon âme d'enfant de ne pas mourir.
Merci pour ce beau partage qui m'offre une idée pour mes rêves de cette nuit.
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antoine delmonti24 avril 2024 à 08:35
Ces immersions sont surprenantes, on est plongé dans une autre dimension, comme si subitement, nous nous trouvions dans un rêve éveillé !
Merci pour cette découverte, à travers ces photos et cette video
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Célestine ☆24 avril 2024 à 15:12
J'ai découvert ce lieu magique il y a quatre ans...C'était une expo sur Van Gogh.
Celle-ci a l'air extraordinaire, l'Egypte est encore présente dans ma mémoire et ton double reportage de toute beauté...
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
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Marie24 avril 2024 à 16:56
J'y suis allée plusieurs fois, c'est un lieu magique... la dernière fois en 2021 c'était Cézanne et Kandinsky
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Marie24 avril 2024 à 16:58
C'est un lieu vraiment magique...J'y suis allée plusieurs fois... En 2021 c'était Cézanne et Kandinsky
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Den13 mai 2024 à 14:37
Merci les Âmi(e)s
Je vous embrasse.
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard