de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: Heureux anniversaire Gabri 8 ans !

lundi 7 décembre 2020

Heureux anniversaire Gabri 8 ans !

Red, Coeur, L'Amour, Symbole, Romance

8 ans

le 7 décembre 2020

Dans un coin de la toile

j'ai cueilli ces mots aimés pour toi

ce coeur 💗

Gabri

parfumé vivant et l'amour

fin velours

dans ton si-aile velouté

de musique égayée

papillonne

sur ta parfaite portée

en cascade dévalant

sur ton fond intérieur qui scintille

décroche ton étoile

sur un sentier de soie

ton bel abri d'or.

Ton amour mon horizon rougit

simple accent simple décor

m'agrandit,

me pelote

et m'en-ivre

dans le creux de tes mains

ton oeil pétillant

de mes pas sur ton chemin.

Mamy Den 💓

16 commentaires:

Anne G8 décembre 2020 à 09:47
C'est beau, ces mots tissés pour un petit- enfant; ils sont notre passerelle vers l'avenir!
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Marie8 décembre 2020 à 13:19
J'aime ces mots qui arrivent au moment où je suis mamie à nouveau
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Denise8 décembre 2020 à 16:02
Ce sont de très jolis mots pour l'anniversaire de ton petit-fils.
Bisous chère Den et douce fin de journée ♥
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Dédé8 décembre 2020 à 17:41
Une grand-maman qui écrit pour son petit-fils, c'est beau et plein de tendresse. Bon anniversaire! Bises alpines.
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letienne8 décembre 2020 à 18:34
Tes mots me touchent... moi qui suis papi pour la deuxième fois.
Je me suis blotti dans tes vers bonheurs comme dans un édredon de mamie.
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marine D15 décembre 2020 à 13:07
Etre mamie quel bonheur Den
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Françoise15 décembre 2020 à 21:37
Comme c'est joliment dit, Mamy Den (sourire).
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Den17 décembre 2020 à 12:27
MERCI à toi Françoise....
BISOUS.
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Marie20 décembre 2020 à 15:37
Des mots brodés d'amour et de tendresse...
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard