de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: Christophe Maé

mercredi 23 décembre 2020

Christophe Maé - Bouquet de roses (Session acoustique)

Tendresse,

Douceur.

Den 💗

Prenez bien soin de vous tous.

****

12 commentaires:

Dédé23 décembre 2020 à 17:48
Coucou ma belle. Tu verras, la vie est plutôt jolie, jolie, jolie. C'est ce que je te souhaite en ces jours si particuliers. Bises alpines.
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Den24 décembre 2020 à 07:46
Oui elle l'a été, elle l'est quand m'aime, et le sera en'coeur,.... jolie, la vie en partage !
merci pour ton merveilleux conte, son originalité en ce mât-teint qui se réveille confiant.
Bisous et merci Dédé...
Den
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Fifi24 décembre 2020 à 20:11
Joyeux Noël, Den, à toi et à tes proches !!
Douceurs et Partages à engranger pour la route.
Je t'embrasse.
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Denise25 décembre 2020 à 16:37
Bonjour ma chère Den, de tout coeur, je te souhaite un joyeux Noël entourée des tiens dans la douceur et la sérénité.
Gros bisous ♥
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Marie25 décembre 2020 à 20:23
C'est la fin d'un jour qu'on a attendu qu'il te soit plein d'amour
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Den27 décembre 2020 à 15:56
Je vous remercie Marie, Denise et Fifi pour vos mots.
En retour vers vous, un heureux Noël, j'espère, et une fin d'année toute de douce-heure.
Je vous en-brasse sincèr'aimant.
Den
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Célestine ☆28 décembre 2020 à 18:32
Merci pour cette tendre douceur.
On en a tous besoin.
Je t'embrasse fort ma Den.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
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marine D30 décembre 2020 à 11:25
J'aime beaucoup cette crèche qui fleure bon la Provence
Je voudrais mon enfant que la vie te soit jolie jolie jolie...
Comme elle est belle cette chanson, merci Den
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chinou30 décembre 2020 à 14:57
Une voix cassée mais convaincante; Il a toujours des paroles justes, proches de notre quotidien.
Je prends ses mots et dépose un bouquet de bonnes choses pour l'année à venir
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marine D7 janvier 2021 à 13:08
je l'ai reposté sur FB pour que mon fils Arnaud l'écoute et d'autres aussi, cette chanson fait du bien Den, merci
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard