de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *sonnez qu'un haut-revoir !

vendredi 12 juillet 2019

*sonnez qu'un haut-revoir !

*Sonner qu’un haut-revoir !

.Oh ! Âmie !! que de belles oeuvres chez toi... rirons-nous en choeur sans tes mots, ton jardin si beau à découvrir encor ...travaillé par demain qui jardine en corps si bien , ...- jamais par oeil, j'aimais plus autant... mais je comprends.. je ne suis pas très pressante sur l'étoile âmie, aussi.. le printans sera bô au coeur des fleurs, des mots que tu planteras, que tu bineras à la terre nouvelle ressuscitant ainsi d'autres beautés gavées par le sOleil de chêne-houx, ici en ribambelles soyeuses à rechercher ton âme d'amie-t-y'est tendre et douce heureuse.. tu nous manques déjà pendant ce temps stoppé... mais je sais que je te re trouverai ailleurs sur d'autres sentiers de la vie !
Sonner..... qu'un haut revoir !
Je t'embrasse, veux-tu ?
Den

5 commentaires:

Floralie12 juillet 2019 à 07:22
Bonjour ma douce Den,
Juste un mot c'est vraiment MAGNIFIQUE, Bravo !
Gros bisous et belle journée !
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Anne12 juillet 2019 à 09:32
Empli de mélancolie. Les prairies, y compris celles du ciel, sont vastes. On s'y perd, mais on peut s'y retrouver
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Célestine ☆12 juillet 2019 à 11:02
Encore un bel hommage à une âmie de coeur...
Tu excelles à faire surgir les paillettes scintillantes de chaque âme.
bisous Den
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
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Marie13 juillet 2019 à 13:52
Les carillons du vent tintent
Et chanteront toujours les murmures des voix amies
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard