Le Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris présente jusqu'au 06 janvier 2019 les grands formats abstraits du peintre Zao Wou Ki, des oeuvres réalisées entre 1949 et 2006. Découverte d'un monde mystérieux et très coloré, par un génie de la peinture. Un art sans frontière.Visite.
Zao Wou KI : Décembre 89-février 90. Quadrityque, 1989-1990. Huile sur toile, 162 cm x 400. Adagp, Paris 2018. Jean- Louis Losi
Zao Wou KI : Traversées des apparences, 1956. Huile sur toile, 97 cm x195. Adagp, Paris 2018. Dennis Bouchard
"Si son œuvre est aujourd’hui célèbre, les occasions d’en percevoir la complexité sont demeurées trop rares à Paris. L’exposition souhaite en renouveler la lecture et invite à une réflexion sur le grand format.
Le parcours débute au moment où Zao Wou-Ki adopte une expression nouvelle, « abstraite » – terme trop restrictif à ses yeux – avec l’œuvre de 1956 intitulée Traversée des apparences. Cette étape décisive précède un premier séjour aux Etats-Unis, l’année suivante, qui le conforte dans la quête d’un espace toujours plus vaste.
Artiste au croisement de plusieurs mondes, Zao Wou-Ki quitte la Chine en 1948 pour venir à Paris au moment où l’« art vivant » commence à se partager entre les États-Unis et la France. Son œuvre traverse les débats esthétiques qui marquent le développement de l’art moderne et, s’il appartient à une scène parisienne qu'il apprécie, il perçoit très tôt la vitalité de la peinture américaine. Progressivement, il renoue aussi avec certains traits de la peinture chinoise dont il s’était écarté de façon volontaire.
Zao Wou-Ki n’aime pas le mot « paysage » auquel il préfère celui de « nature ». Ses rapports avec le monde extérieur sont faits de découvertes et de voyages, de rencontres fécondes dont les premières furent avec Henri Michaux et le compositeur Edgar Varèse. Poésie et musique demeureront pour lui deux pôles d’attraction permanents, comme une tension nécessaire avec la peinture – donnant sens, à mesure que son art s’affirme, à l’expression que l’artiste a inspirée très tôt à Michaux : L’espace est silence.
En insistant sur la portée universelle de son art et sur sa place aux côtés des plus grands artistes de la deuxième moitié du XXe siècle, le Musée d’Art moderne présente une sélection de quarante œuvres de très grandes dimensions dont certaines, comme un ensemble d’encres de 2006, n’ont jamais été exposées".
Commissaires : François Michaud, Erik Verhagen
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Un beau week-end je vous souhaite...
Douce déambulation à travers l'espace de cette exposition rayonnante
qui offre de magnifiques peintures pas, peu ou rarement présentées de cette belle manière au souffle coloré.
Je vous embrasse.
Den
J'adore!! J'en ai vu je crois au musée Fabre (Montpellier) et une grande expo à la fin de sa vie, peut-être à Brantôme en Périgord. L'expo de Paris, ce sont surtout des dessins m'a-t-on dit, mais on a très envie d'y aller....Bon week-end!
RépondreSupprimerJ'aime aussi ... envie de voir cette belle exposition.... bien présentée !
SupprimerMerci Anne
Bon week-end à toi aussi.
J'ai eu la chance de voir une expo qui lui était consacrée il y a deux ans en Suisse à la fondation Giannada. Ces natures sont superbes. Bises alpines.
RépondreSupprimerCela donne envie de mener ses pas là-bas...Justement j'ai un séjour à Paris qui est prévu en décembre...
RépondreSupprimerMerci de cette information, Den
Gros bisous
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Et le silence se fait "couleurs"
RépondreSupprimerUn vieux poème que j'avais oublié et que le titre de ta page et son contenu m'ont rappelé:
RépondreSupprimerhttp://marie-aupaysdesimagesetdesmots.blogspot.com/2010/08/poeme-la-couleur-du-silence.html
Amitiés
Marie
Merci les Âmies Dédé, Célestine, Marie. pour vos mots.
RépondreSupprimerMerci Marie pour "la couleur du silence est une tendre aquarelle qui se dessine dans la limpidité du ciel" ; Dédé, merci ; Célestine : tu nous diras.
Je vous embrasse.