de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: Emmenez moi Charles Aznavour Paroles

lundi 1 octobre 2018

Emmenez moi Charles Aznavour Paroles

Un Grand Monsieur "boulimique de savoir", bienveillant et généreux, humain, simple et lucide,

.....vient de nous quitter.

Il chantait la vie, il chantait l'amour.

Un précurseur du métissage musical.

1 400 chansons immortelles
ont fait le tour du monde

un auteur rayonnant internationalement

une soixantaine de films à son actif.

des tournées immenses.

Merci Monsieur Charles Aznavour.

Un géant vous étiez

Une bien belle personne.

Vous demeurerez dans nos coeurs

et l'on vous chantera encore et toujours.

Den

*****

4 commentaires:

Marie1 octobre 2018 à 18:18
Oui, quelqu'un qui laisse pour toujours des traces dans le coeur de ceux ou celles qui l'ont écouté!
" Le temps des uns, le temps des autres, le tien le mien peut devenir nôtre. "
Le temps (1964)

" Il faut savoir, coûte que coûte, garder toute sa dignité et, malgré ce qu'il nous en coûte, s'en aller sans se retourner face au destin qui nous désarme."

Charles Aznavour
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Den1 octobre 2018 à 18:45
Ses mots parlent tellement vrai !
toutes ses chansons sont des films en raccourci !
une légende vient de disparaître.
merci Marie.
Douce soirée
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La Baladine1 octobre 2018 à 21:16
Je me dis qu'aujourd'hui, il y a sûrement, parmi les gens qui traversent la frontière, un petit Charles, ou les parents d'un futur Charles...
Emotion...
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard