de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: Gustav Klimt Exposición inmersiva

samedi 27 octobre 2018

Gustav Klimt Exposición inmersiva

En immersion complète...

en open mind,

l'Atelier des Lumières à Paris dans le 11ème arrondissement,

propose l'exposition de Gustav Klimt,

dans cette cathédrale d'images et de sons musicaux.

Elle permet au regard, et à tous les sens de naviguer librement, en apesanteur, dans ce lieu

entre rêve et imaginaire.

Douce fin de soirée et jolie découverte de cette admirable réplique des Carrières de Lumières

des Baux de Provence.

...

à voir jusqu'en janvier 2019 !

Den

****

8 commentaires:

Dédé28 octobre 2018 à 11:13
C'est magnifique. Malheureusement, je ne pense pas que je pourrai "monter" à Paris avant un moment.
Et pourtant, j'aime Klimt et son univers onirique. Merci pour le petit moment coloré alors que dehors, c'est la neige qui prédomine. Bises alpines et bon dimanche ma poétesse du sud.
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Célestine ☆28 octobre 2018 à 22:41
Je monte à Paris en décembre, et je pense que j'irai voir ça...
Merci du tuyau, ma belle amie
Bisous émerveillés
¸¸.•*¨*• 🦋
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marine D30 octobre 2018 à 08:14
C'est magnifique, comme j'aimerais voir cette exposition !
Bisous Den
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Denise30 octobre 2018 à 16:52
Merci chère Den pour cette magnifique vidéo sur Klimt que j'aime beaucoup.
Bisous et douce fin de journée.
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard