de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *L'automne

samedi 23 octobre 2021

*L'automne

L'automne est un andante mélancolique et gracieux

qui prépare admirablement le solennel adagio de l'hiver.

George Sand

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Beau week-end.

Den

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9 commentaires:

Rajani Rehana23 octobre 2021 à 17:02
Beautiful blog
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letienne23 octobre 2021 à 21:01
L'automne nous attire dans une douce mélancolie avec sa mélopée colorée.
Un piège doré qui nous enveloppe d'émotions, de frissons et de bonheur.
Surtout, c'est tellement beau un automne qui ronronne au coin du feu.
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marine D24 octobre 2021 à 09:41
C'est vrai, profitons de ces dorures, de sa flamboyance et l'hiver viendra bien assez tôt !
Jolie photo Den
Je t'embrasse
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Marie24 octobre 2021 à 11:27
L’automne, au coin du bois,
Joue de l’harmonica.

Quelle joie chez les feuilles !

Elles valsent au bras
Du vent qui les emporte.

On dit qu’elles sont mortes,
Mais personne n’y croit.

L’automne, au coin du bois,
Joue de l’harmonica.

Maurice Carême
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Denise24 octobre 2021 à 14:51
L'automne est une ravissante saison, profitons-en et merci pour ta belle photo.
Gros bisous chère Den ♥
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daniel25 octobre 2021 à 15:46
J'aime l'automne, les matins brumeux, les sentiers jonchés de feuilles et la vigne vierge toute rouge !!
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Robert Marleau29 octobre 2021 à 15:42
Tu sembles avoir de beaux paysages d’automne toi aussi
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard