de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *Au commencement.....

mercredi 3 décembre 2014

*Au commencement.....

"Toute vie véritable est rencontre (...)

Au commencement est la relation".

Martin Buber.
Je et Tu

*****

10 commentaires:

Anonyme4 décembre 2014 à 09:05
je commence mes commentaires où cette rencontre avec ton article est intéressant
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Den4 décembre 2014 à 10:01
Au commencement.... entre le Je et le Tu..... merci pour cette promenade dans les allées de mes mots et de ceux au jour d'hui de Martin Buber... une douce journée.. plutôt fraîche en Provence ce mât-teint or et cuivré...
Amitiés.
Den
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Mathilde4 décembre 2014 à 19:48
Comme j' aime ces mots de Martin Buber qui marient si bien la simplicité et la profondeur ...:-)
ll faut que tu saches :
"On voudrait que ceux qu 'on commence d' aimer vous aient connu tel que vous étiez avant de les rencontrer , pour qu' ils puissent apercevoir ce qu' ils ont fait de vous . "
Albert Camus - Carnets -
Il y a tellement de façons aujourd' hui de se rencontrer ...l
le web est un nouveau chemin ...:-)
Tellement fière de t' avoir rencontrée ..tu m' as beaucoup appris..:-)
Belle soirée ma Den
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Den5 décembre 2014 à 21:58
Merci Mathilde pour tes mots sympathiques, merci... pour les mots de Camus.... le web est un chemin qui apprend à se connaître, se reconnaître, s'identifier... moi aussi je suis heureuse d'avoir pu te découvrir aux détours des autoroutes de la blogosphère, au hasard de mes allées et venues sur l'écran...et un jour c'est l'accord avec une soeur d'âme, celle en qui on s'éprouve, se retrouve, ....on se ressemble... sans s'être vue, mais ça fait "thilde" "Math" "hilde" poétesse des mots, mais aussi la force et le bouclier...comme avec Mathilde qui se fêtera le 15 mars prochain

En attendant......

Merci du fond du coeur.
Bisou amical du soir, âmie ! ..
Den

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Fifi7 décembre 2014 à 11:03
Ce qui nous fait vivre et le sel de l'existence c'est bien cela !
J'aime beaucoup cette citation.
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Den7 décembre 2014 à 12:51
Le "Je-Tu", dans la relation où transparaît la personne, la présence, d'être à être, de valeur à valeur, opposé au "Je-Cela"implique non pas l'être mais l'objet..... "Je-Tu" avec rencontre, reconnaissance, accomplissement, et non absorption, 'asservissement....
Merci Fifi de permettre de continuer la réflexion ...*
Je te souhaite un heureux dimanche...
Et je t'en brasse dans la fraîcheur du matin, un peu avancé, je crois... mais toutefois bien ensOleillé
Den
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Bonheur du Jour9 décembre 2014 à 06:08
Se parler, communiquer, échanger, même dans le silence, c'est tellement important. Tant de gens ne se regardent même plus, s'ignorent, vivent sans regarder autour d'eux.
Bonne journée.
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Den10 décembre 2014 à 18:42
...Etre là, et pas forcément parler... mais être là... se comprendre, partager.... se rencontrer... entrer en relation...
Merci bonheur du jour pour votre comment taire... une soirée remplie de douce heure..
Den
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Yanis Petros12 décembre 2014 à 12:06
Si je peux me permettre en écho de citer ce poème que j'ai écrit il n'y a pas très longtemps :

parfois
si difficile
de tendre la main

plus encore
se laisser prendre
les yeux fermés

Bien amicalement et douce journée.
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard