"Un simple souffle, un noeud léger de l'air,
une graine échappée aux herbes folles du Temps,
rien qu'une voix qui volerait chantant
à travers l'ombre et la lumière,
S'effacent-ils : aucune trace de blessure.
La voix tue, on dirait plutôt, un instant,
l'étendue apaisée, le jour plus pur.
Qui sommes-nous, qu'il faille ce fer dans le sang ?"
Philippe Jaccottet
A la lumière d'hiver
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"Qui sommes-nous, qu'il faille ce fer dans le sang ?" Moi qui souffre d'hémochromatose, je prends ce poème pour moi. Quel égo cette Malou (éclat de rire). Bises ma chère Den.
RépondreSupprimerEffectivement, je n'y avais pas pensé !! (rires) quel humour tu as...
SupprimerJe t'en brasse de ce souffle aérien en noeud léger..."rien qu'une voix qui volerait chantant"....
Bonne fin d'après-midi.
Den
J'aime beaucoup le parallélisme des bandes colorées de ton image !
RépondreSupprimerEt ce beau texte qui l'accompagne !
Bonne soirée, Den !
Je ne connaissais pas ce très beau texte; pour ça aussi, Den: MERCI!!!
RépondreSupprimerLes échanges nous enrichissent!
"Un simple souffle, un noeud léger de l'air".... c'est ça... simplement cela...tout cela...le sens des choses.
SupprimerUn instant retenu sur l'espace rasséréné comme la nuit que je te souhaite douce..
Bisous Anne.
Den
Les petits dégradés sur les routes du ciel jouent avec l'ombre et la lumière de l'hiver le long de l'instant adouci par les mots de Philippe Jaccottet...Merci Fifi pour ton commentaire qui poursuit la réflexion...
RépondreSupprimerJe t'en brasse de l'enluminure de la nuit avancée..
Den
Un de mes livres de chevet, ma chère Den ...
RépondreSupprimerSi beau de revenir ( me semble depuis longtemps ) dans ton doux paysage, beau, riche, profond ...
Les voies nous mènent à la terre d'essentiel ... où nous revenons toujours ...
Je t'embrasse très fort.
"le souffle pousse, monte, s'épanouit, disparaît ; il nous anime et nous échappe ; nous essayons de le saisir sans l'étouffer. Nous inventons à cet effet un langage où se combinent la rigueur et le vague, où la mesure n'empêche pas le mouvement de se poursuivre, mais le montre, donc ne le laisse pas entièrement se perdre" (Philippe Jaccottet) (la Semaison mars 1960) - respiration du poème
RépondreSupprimerMerci Veronica de rajouter du sens aux mots..
Je t'embrasse.
Den
Ces mots sont en parfaite harmonie avec ta photo légère, très légère avec un doux souffle de brise.
RépondreSupprimerJ'aime ce beau partage.
Gros bisous
Merci Denise pour l'harmonie et l'image aérienne.. avec toutefois un vent hier à décorner des boeufs !!
SupprimerDouce journée.
Bisous.
Den
De bien beaux textes et de bien belles images... un blog poétique et doux comme je les aime. Merci d'être passé dans le blog du jardin intime du massif et d'y avoir laissé un petit signe... Vous serez toujours la bienvenue et à bientôt..
RépondreSupprimerMerci de venir vous promener dans les allées de mes mots.. un petit coucou ce matin, en espérant une journée moins venteuse qu'hier... un bon jour pour vous .. heureuse rencontre liée pourtant au hasard.
RépondreSupprimerDen