lundi 30 avril 2012
dimanche 29 avril 2012
*Je rêve d'un pays festonné
"Je rêve d'un pays festonné, bienveillant, irrité soudain par les travaux des Sages en même temps qu'ému par le zèle de quelques Dieux, aux abords des femmes".
Feuillets d'Hypnos (1946) René Char
samedi 28 avril 2012
*Que voulaient-ils dire vraiment ?
mercredi 25 avril 2012
*Géant, tu as écarté les gaines de ton tronc
mardi 24 avril 2012
*J'ai dessiné sur la page
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J'ai dessiné sur la page
des images volées
j'ai griffonné sur l'image
des mots arrachés, déracinés sans courage,
ébranchés.
J'écris plus vite que je ne pense
indécise pourtant à trouver le mot
la rime dans l'abîme
et je m'enfuis loin de la page
labourant l'espace-image
d'une hésitation enfantine.
L'écriture est décalée.
N'ai pu sauvegarder les données du fichier,
USB a échoué..
J'écris vite par signes inscrits ou dessinés
pressée d'arriver,
je ne sais..
C'est le début de l'histoire
je commence à tracer.
Raconter des histoires
pour ne pas conter ses déboires
transmettre sa pensée, ses idées
de petites images.
L'écriture change, se taille en biseau,
et s'enfonce dans l'argile, empreinte d'un clou,
le signe devient son qui devient mot.
L'image du "chat" précède l'image du "pot"
exprimant ainsi un autre mot
"le chapeau".
J'écris à l'encre de chine, avec une plume de soie,
au crayon et à la plume,
j'écris comme jadis
sur un grimoire illisible au texte obscur, compliqué mais fleuri ;
qui démêlera ces élans passionnés ?
suis incapable de débrouiller l'écheveau embrouillé.
Le sol est jonché de ronces et de broussailles,
et je m'escape ailleurs sur la feuille,
et retrouve l'espace aéré de la page griffonnée.
Den
*L'enfance de Théo - le photographe et le poète..
lundi 23 avril 2012
*Vous qui dérobez aux fleurs l'ambre
*Je vais chanter le miel aérien
"Poursuivant mon oeuvre, je vais chanter le miel aérien, présent céleste. Je t'offrirai, à partir de tout petits êtres, un spectacle admirable. Quand le soleil d'or a mis l'hiver en fuite, et l'a relégué sous la terre, quand le ciel s'est rouvert à l'été lumineux aussitôt les abeilles parcourent les fourrés et les bois, butinent les fleurs vermeilles et effleurent, légères, la surface des cours d'eau.Transportées alors par je ne sais quelle douceur de vivre, elles choient leurs cuvées et leur nid, et façonnent avec Art la cire nouvelle et composent le miel".
Virgile "Georgiques"
( Réf : Sur les épaules de Darwin - France Inter - par Jean-Claude Ameisen)
émission du 18 juin 2011
"transmettre en dansant, enseigner en courant, décider en votant"
dimanche 22 avril 2012
*La nuit nous dicte sa tâche magique
*Funes se souvenait seulement de chaque feuille de chaque arbre
samedi 21 avril 2012
*Nous transformons des signes abstraits en scènes visuelles..
*Chantent les transports de l'esprit et des sens
jeudi 19 avril 2012
*Je savais lire (...)
"Et puis un jour, par la fenêtre d'une voiture, (...) j'ai aperçu un panneau publicitaire au bord de la route. (...) Peut-être la voiture a-t-elle ralenti juste assez longtemps pour que je voie surgir de grandes formes, des formes semblables à celles de mon livre, mais des formes que je n'avais jamais vues. Et pourtant, tout à coup, j'ai su ce qu'elles étaient : j'entendais dans ma tête ces traits noirs et ces espaces blancs métamorphosés en une réalité solide, sonore, pleine de sens. J'avais fait cela tout seul. Personne n'avait exécuté pour moi ce tour de magie. Moi et les formes, nous étions seuls, la révélation avait eu lieu en un dialogue respectueusement silencieux. Puisque je pouvais transformer des traits nus en réalité vivante, j'étais tout puissant. Je savais lire (...) Cette impression de me trouver soudain capable de comprendre ce qu'auparavant je ne pouvais pas contempler est demeurée aussi flamboyante aujourd'hui qu'elle doit l'avoir été alors. C'était comme l'acquisition d'un sens nouveau, de sorte que désormais certaines choses ne consistaient plus seulement en ce que mes yeux pouvaient voir, mes oreilles entendre, ma langue goûter, mon nez sentir ou mes doigts palper, mais en ce que mon corps entier pouvait déchiffrer, traduire, énoncer, lire".
Alberto Manguel (Une histoire de la lecture - Actes Sud, 1998)
( Réf : Sur les épaules de Darwin - France Inter - par Jean-Claude Ameisen)
(émission du 2 juillet 2011 - rediffusion du 15 janvier 2011 - "lire")
*Qui est le rêveur dans le rêve ?
"Qui est le rêveur dans le rêve ? Est-ce le "je" qui marche et parle et court dans la nuit ? Est-ce le même "je" que celui de la lumière du jour ? Est-ce un autre "je" ? Est-ce que cet être nocturne en proie à des hallucinations a quoi que ce soit à me dire ? (...) Le "moi" est plus vaste que le narrateur qui dit "je". Autour et en-dessous de l'île de ce narrateur conscient de lui-même s'étend un vaste océan d'inconscient, fait de ce que nous ne savons pas, ou avons oublié (...). Une vérité étonnante faite de brumes et de brouillard, et du fantôme non reconnaissable de la mémoire et du rêve, qui ne peut être retenue dans mes mains, parce qu'elle est toujours en train de s'envoler, de s'échapper, et je ne peux dire si c'est quelque chose ou rien. Je la poursuis avec des mots, même si elle ne peut être capturée, et parfois, de temps en temps, j'imagine que je m'en suis approchée". Siri Hustvedt (la femme qui tremble)
(Réf : Sur les épaules de Darwin - France Inter - par Jean-Claude Ameisen)
(émission du 9 juillet 2011 - rediffusion du 29 janvier 2011)
"Voir rêver, se souvenir, anticiper, choisir :
quand l'inconscient émerge de la conscience"
mercredi 18 avril 2012
*C'est contempler le seul aïeul...
*Le soleil met la terre au monde
-=-=-=-=
"Le soleil qui court sur le monde
J'en suis certain comme de toi
Le soleil met la terre au monde".
Paul Eluard
(Aube)
(Réf : Sur les épaules de Darwin - France Inter - par Jean-Claude Ameisen)
(émission du 1er octobre 2011 - les battements du temps (4)
-=-=-=-=
*Au mot présent, il faut préférer le mot de passant...
*Comment donc ces deux temps, sont-ils ?
mardi 17 avril 2012
lundi 16 avril 2012
*Rose vif à rose pourpre violine....
dimanche 15 avril 2012
*Le temps viendra
*Je suis ici, ou là, ou ailleurs. (...)
*Ce ne sont que des indices et des suppositions
samedi 14 avril 2012
*Et quand tu n'es pas là
*J'entends encore la voix
*Ce que nous avons perdu
*Plus vaste est le temps que nous avons laissé derrière nous
jeudi 12 avril 2012
mercredi 11 avril 2012
*Nouveau blog : le crayon et la plume
J'ai entr'ouvert aujourd'hui
une nouvelle porte
pour
"des photos et des mots"
........mon second blog.
Il s'agit de :
le crayon et la plume
(vous pouvez cliquer sur la colonne
de droite.. où j'aime me promener....)
(vous pouvez cliquer sur la colonne
de droite.. où j'aime me promener....)
.....
Allez, venez, je vous y attends....
le crayon et la plume....
le crayon et la plume....
hé ! belle balade ....!
Den
(néanmoins ce site demeure actif)
(néanmoins ce site demeure actif)
-=-=-=-=
mardi 10 avril 2012
*Les mélanges, l'ordre des combinaisons, les mouvements
*Renaissance
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Renaître
Renaissance
"Il ne s'agit pas de revivre :
il s'agit de recommencer la vie dans son impulsion même.
Dans sa naissance.
Renaissance aux yeux de Pétrarque, ou de Cusa,
aux yeux d'Eckart et de Bruno ou de Montaigne,
ou de Shakespeare,
ne voulut jamais dire restauration des Anciens
dans leur ancienneté -
mais renaissance de la naissance même.
Rallumer à l'intensité de ce qui commence,
tout ce qui succède.
Retrouver l'aube.
Naître".
Pascal Quignard
(Réthorique Spéculative)
(Réf. Sur les épaules de Darwin - France Inter - par Jean-Claude Ameisen)
Renaissance - émission du 31 décembre 2011)
lundi 9 avril 2012
*Mon beau navire ô ma mémoire
"Mon beau navire ô ma mémoire
Avons-nous assez navigué (...)
Avons-nous assez divagué
De la belle aube au triste soir"
Apollinaire
(la chanson du mal aimé)
(Réf. Sur les épaules de Darwin - France Inter - par Jean-Claude Ameisen)
(les battements du temps (20) - émission du 4 février 2012)
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