de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: ...*De ma fenêtre de Décembre ...

vendredi 6 décembre 2024

...*De ma fenêtre de Décembre ...

Rite et Liturgie de l'Avent..

C'est le temps de l'Avent...

Dimanche 1er décembre a ouvert la première fenêtre de son calendrier, de l'Avent.

Aujourd'hui a été son 1er vendredi.

Mercredi 4 décembre,

la Ste Barbe

Très ancrée chez les provençaux, cette tradition perdure au-delà du temps où il est coutume de planter du blé dans trois coupelles, ce jour-là pour assurer la prospérité de la famille. Ces coupelles de blé sont ensuite disposées sur la table, lors du repas de Noël, afin d’attirer la prospérité, la fertilité sur le foyer.

Vendredi 6 décembre fête la St Nicolas.

Le 8, s'ouvrira sur le deuxième dimanche de l'Avent

le 15 décembre son 3e dimanche.

le 22 enfin son 4e et dernier dimanche.

Le 13, la Ste Lucie sera célébrée, notamment en Suède ;

Samedi 21 décembre fêtera le solstice d'hiver - Sol Invictus

il s'agit du jour le plus court de l'année.

Le mercredi 25 Décembre : les lumières illumineront notre chemin jusqu'à la Noël

PS : le 7 décembre : Gabriel, mon troisième petit-fils aura 12 ans

mes deux filles fêteront leur anniversaire : le 16 décembre : pour mon aînée

et le 28 décembre pour ma deuxième fille.

le 30 décembre : maman aurait eu 103 ans..

***

6 commentaires:

Plumes d'Anges6 décembre 2024 à 18:28
Un mois de décembre riche en lumineux évènements... aujourd'hui mon époux et moi fêtons nos 51 ans d'amour... Doux week end Den, à bientôt. brigitte
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Célestine ☆6 décembre 2024 à 19:21
Un mois très riche pour toi et ta famille. ;-)
Moi j'aime bien la Sainte Luce, où les jours remontent du saut d'une puce...
Bon anniversaire à tous ceux que tu aimes, ma Den.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
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Marie7 décembre 2024 à 10:21
Un calendrier de décembre très riche! Je te le souhaite plein de petits et grands bonheurs...
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard