de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *Les comptines de Gabriel

mardi 30 juin 2015

*Les comptines de Gabriel

"A la claire fontaine"

Aller sur You Tube et écouter avec Gabri

"Les comptines de Gabriel",

chanter ensemble,

et retrouver son enfance !!

"Une poule sur un mur"

"Pomme de Reinette et pomme d'Api"

"Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau".....

"Fais dodo, Colas mon petit frère"

"Meunier tu dors"....

*****

.......et quel bonheur !!

Den

*****

*****

4 commentaires:

Denise1 juillet 2015 à 14:11
Bonjour chère Den, c'est comptines sont merveilleuses et les écouter avec Grabriel n'est que du bonheur.
Profite bien de ces beaux moments.
Je ne sais pas chez toi mais ici, il fait très chaud ;-)
Gros bisous
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Den1 juillet 2015 à 18:06
Par ces temps caniculaires, chanter avec Gabriel a un effet bien rafraîchissant, tu peux me croire Denise...
40° à l'ombre, qui dit mieux !!
d'ici une heure, on pourra respirer davantage !!
gros bisous rendus.
Den
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Fifi4 juillet 2015 à 18:38
J'y vais de ce pas :-)
Bisous chaleureux, Den
Comme dit, il faut attendre la soirée pour respirer un peu mieux
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Den4 juillet 2015 à 22:21
ça fait du bien de chanter haut et fort, les comptines d'antan !!
Merci Fifi pour ta fidélité... aujourd'hui aussi il a fait extrêmement chaud, et on commence à peine à "respirer un peu mieux".. c'est dire...
Gros bisous..
Den
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard