de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *D'or et d'ange......

samedi 31 octobre 2015

*D'or et d'ange......

Un joli week-end avec cet automne resplendissant de couleurs....
et ce ciel rayé qui invite au repos et à la sérénité...

Je vous embrasse toutes et tous.

Den

*****

14 commentaires:

Anne31 octobre 2015 à 10:31
C'est tout simplement BEAU!!
♥♥♥
Très beau week-end à toi!
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Den31 octobre 2015 à 10:58
Merci Anne, à toi aussi en retour.
Je t'embrasse.
Den
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Denise31 octobre 2015 à 11:02
Merci chère Den pour ce merveilleux ciel. C'est si beau et doux.
A mon tour de te souhaiter un magnifique week-end dans la sérénité
Je t'embrasse ♥
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Célestine ☆31 octobre 2015 à 11:04
Wouaou ! ta photo, Den... merveilleuse !
Bon week-end d'été de la Saint Martin.
¸¸.•*¨*• ☆
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Maria-Lina31 octobre 2015 à 11:50
Bonjour Den, quel beau moment serein, ton ciel est magnifique!!! Bise et bon week-end dans la joie!
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Den31 octobre 2015 à 12:21
J'ai trouvé que ce ciel or et ange en cette période de Toussaint invitait à se souvenir avec une pointe de "beauté" si c'est possible..... bisou amical.
Den
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Mathilde31 octobre 2015 à 15:57
Je ne sais pas si c' est du à l' âge mais je trouve les automnes de plus en plus beaux ...pas besoin d' aller au Canada pour découvrir et savourer ces couleurs flamboyantes ...un réel spectacle d' autant plus précieux qu' il s' en va vite ...:-)
Se souvenir avec " une pointe de beauté " comme tu dis , c' est aussi soulever un coin du Paradis ...
Bisous ma Den
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Anne31 octobre 2015 à 16:14
De jolies lignes!
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Autumn31 octobre 2015 à 19:31
Les couleurs de l'automne, chaudes, dorées, rougies. J'aime bien cette saison.
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard