Un long voyage à travers le temps
Ta force est d’être frêle et pure infiniment ;
De traverser, le cœur en feu, tous chemins sombres,
Et d’avoir conservé, malgré la brume ou l’ombre,
Tous les rayons de l’aube en ton âme d’enfant.
Émile Verhaeren. Les Heures d’après-midi.
(réf. : sur les épaules de Darwin - France Inter
Jean-Claude Ameisen)
émission du 9 septembre 2017
Tellement beau, superbe! On a tous une force incroyable en nous!!! Bisou, bon week-end tout doux!
RépondreSupprimerMerci ma chère Maria-Lina..
Supprimerje te souhaite une douce soirée et t'embrasse.
Den
Oh! comme ça me parle Den, ces mots m'enchantent ! Et comme ils sont beaux, les deux derniers vers: -Et d’avoir conservé, malgré la brume ou l’ombre,
RépondreSupprimer-Tous les rayons de l’aube en ton âme d’enfant.
Merci pour ce beau cadeau, pour ces mots, pour ton bon coeur à l'image de ce poème;
Bisous réconfortants, Den
En peu de mots, tant de choses exprimées... "les Heures d'Après-Midi sont le second volet de la trilogie des poèmes composés par Émile Verhaeren pour sa femme Marthe Massin, peintre connue pour ses aquarelles, qu'il épouse en 1891, ..."C’est l’été, la plénitude de leur amour et de leur bonheur. Le vent, le soleil, les fleurs, la terre et l’espace sont toujours présents dans ses vers".
Supprimer« Ceux qui vivent d’amour vivent d’éternité. »
dans ce livret précédé par les Heures claires, les Heures d'Après-Midi suivies elles-mêmes par les Heures du soir... trois recueils en mots d'amour ...
merci à toi Bizak pour ta fidélité dans les allées d'e-Den.
Bisou rendu.
Tu vas rire, mais j'ai l'impression que ces vers parlent un peu de moi...
RépondreSupprimerQuelle prétentieuse, cette celestine 😉
¸¸.•*¨*• ⭐️
J'y pensais aussi, toi, évidemment, et moi aussi,... parce que nous sommes pareilles, enfin, presque pareilles ! presque parfaites !!
Supprimertrêve de plaisanterie ces mots infiniment beaux me parlent.. je les aime....
bisou.
Den
J' ai bien entendu le message ... ! j' aime tant écouter des jolis mots si bien mariés ...:-)
RépondreSupprimerBisous Den
Merci ma chère Mathilde pour tes mots.
SupprimerJe t'embrasse très fort.
Den
RépondreSupprimerAyant bu des mers entières
Nous restons tout étonnés que
Nos lèvres soient encore aussi
Sèches que les plages
Et toujours cherchons la mer
Pour les y tremper sans voir
Que nos lèvres sont les plages
Et que nous sommes la mer
Attar
Poète persan du XIIe siècle
En remerciement de ce magnifique "long voyage à travers le temps" (et ...le tant !), je t'offre ces quelques mots d'Attar.
A bientôt, à ...toujours, Den, puisque nous détenons ce fil, ce fil invisible qui nous lie par la pensée : sabine
Oh ! merci ma si chère Sabine, réunies que nous sommes, comme tu l'écris si bien par "ce fil invisible qui nous lie par la pensée"... j'aime beaucoup ce poème d'Attar grand dans son mysticisme, "qui a parcouru les sept cités de l'Amour"
SupprimerUn extrait pour toi que je t'offre volontiers et qui parle de l'amour que tu connais fort bien :
"Si tu ouvrais enfin les yeux de l’invisible
Les atomes de l’univers te diraient leurs secrets
Mais si l’oeil que tu ouvres est l’oeil de la raison
Tu ne pourras jamais voir l’amour tel qu’il est
Seule une âme éprouvée peut éprouver l’amour
Seul qui s’est libéré peut entrer dans l’amour
Toi qui n’est pas amant, qui n’as rien éprouvé
Tu n’es qu’une âme morte, indigne de l’amour" !
Dans ce chemin il faut un coeur mille fois vivant
Qui puisse à chaque instant faire don de cent vies" !
Le Cantique des Oiseaux (Farid al-Dîn Attâr)
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Je t'embrasse.
Den