de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *Ton liant de coeur

mercredi 11 octobre 2017

*Ton liant de coeur

Article paru le 6 mars 2017

****

Ton liant de coeur doux accroché

S'attache

A mon ciel en rond-aile de toi

Se noue à l'ombr'elle du temps

S'entrelace en brin d'élan gouleyant.....

Enchantée est passée la goualante

Au diapason vibrant du pan de beauté qui renaît

A la pointe du jarre-daim qui panse

Où pend le joli qui nourrit

En perles en gouttes en teintes essuyées

Enivrées de silences enchaînés

Au fil du couchant et-blue-hissant.

Den

*****

Une douce journée à chacun, chacune, d'entre vous.

*****

7 commentaires:

bizak11 octobre 2017 à 10:22
Quel ravissant poème concocté par tes mots d'amour. Ils se cueillent, ils se mêlent, ils s'embrassent dans un coeur'aimant. Bisous la rêveuse.
RépondreSupprimer
Réponses
Dédé11 octobre 2017 à 11:11
Un bien beau bouquet, des mots doux et frémissants et des pensées qui virevoltent. Je t'embrasse ma chère Den. Et à bientôt.
RépondreSupprimer
Réponses
Maria-Lina11 octobre 2017 à 12:11
Que c'est beau, magnifique!!! Gros bisous, bon mercredi tout doux!
RépondreSupprimer
Réponses
Floralie11 octobre 2017 à 15:30
Coucou ma douce Den,
Que ce poème est beau avec des mots d'amour, c'est vraiment magnifique !
Merci ma douce Den pour ce beau partage qui nous transporte :)
Gros bisous et bel après-midi !
RépondreSupprimer
Réponses
Françoise11 octobre 2017 à 17:51
Merci pour ces jolis mots chantants, Den.
Une belle fin de journée à toi, et de gros bisous.
RépondreSupprimer
Réponses
Célestine ☆11 octobre 2017 à 23:14
C'est du Den tout bon tout chaud tout doux ! ♥︎
¸¸.•*¨*• ☆
RépondreSupprimer
Réponses
Den14 octobre 2017 à 08:31
Merci Bizak, Dédé, Maria-Lina, Floralie, Françoise, Célestine, pour vos mots partagés en bouquets, qui chantent et m' en-chantent.. virevoltent et s'envolent de vous à moi en liant de coeur.. je vous en remercie..
doux week-end à chacun, chacune d'entre vous.
Bisou.
Den
RépondreSupprimer
Réponses

Ajouter un commentaire

Par Den :
Ecrire un commentaire :
Liens vers ce message :
Créer un lien :

La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard