de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: #Classical #music_for

dimanche 13 novembre 2022

#Classical #music_for_relaxation #Piano

Un doux dimanche à chacun chacune d'entre vous.

Je vous embrasse

Den

9 commentaires:

Floralie13 novembre 2022 à 11:06
Bonjour ma chère Den,
Merci pour cet agréable morceaux musical qui fait un bien fou à entendre, j'aime beaucoup !
Gros bisous et très bon dimanche ma chère Den
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chinou15 novembre 2022 à 08:16
Il y a des jours où commencer la journée avec une musique de ce registre est nécessaire . ;-) Que ta journée soit douce.
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Den15 novembre 2022 à 08:41
Une merveille musicale.. j'en frissonne encoeur'.
Merci Chinou. Douce journée à toi égal'aimant.
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Marie23 novembre 2022 à 11:52
Merci pour ce frisson musicale
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Plumes d Anges28 novembre 2022 à 09:33
Merci Den, ces compositeurs nous ont laissé de tels cadeaux !!! Souvent, quand je lis, j'écoute les nocturnes de Chopin, elles m'apaisent. Douce semaine à toi, que la musique soit belle et inspirante. brigitte
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Fifi28 novembre 2022 à 10:01
Merci pour cette douceur, Den ! Nous en avons tellement besoin dans ce monde difficile.
Merci pour Bobin.
Une bonne et douce semaine à toi !
Je t'embrasse.
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marine D4 décembre 2022 à 18:08
Superbe musique qui entre en nous avec douceur Den !
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Den6 décembre 2022 à 09:06
Oui en effet cette musique douce est tellement apaisante, merci à vous de l'apprécier.
Belle journée Marine, Fifi, brigitte, Marie, Chinou, Floralie.
Je vous embrasse encoeur' grand ouvert.
Den
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard