de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *Bon week-end

samedi 7 mars 2015

*Bon week-end

Quelques fleurs,

Pour vous,

Pour le retour de mes filles,

De mes petits enfants....

Pour le retour du printemps....

Bientôt......

Den

****

15 commentaires:

Fifi7 mars 2015 à 12:37
Pour le retour de tout ce qui est beau, bon et doux !!!
Bonne fin de semaine, Den !
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Maria-Lina7 mars 2015 à 12:43
Merci Den pour ces belles fleurs, ta photo est magnifique!!! Bise et bonne journée tout en douceur!
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Den7 mars 2015 à 12:44
C'est le bonheur, après une semaine, très très difficile...
BISOU.
Den
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ANNE7 mars 2015 à 14:45
toutes les photos de ton blog sont-elles toujours de toi?
Ca y est Den, tu as passé une semaine chargée et difficile, ouf, souffle et ménage-toi un peu!
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Denise7 mars 2015 à 22:36
Merci chère Den de nous offrir ces magnifiques fleurs annonçant le prochain printemps. La lumière est si belle.
De tout coeur, je te souhaite un doux dimanche et encore merci de tes mots chaleureux chez moi.
Porte toi bien.
Mes amitiés et gros bisous ♥
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Bonheur du Jour8 mars 2015 à 07:04
Bon dimanche ! Merci pour les fleurs.
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Sabine8 mars 2015 à 17:19
Je dépose près de tes souhaits un panier de rires et de bisous : sabine.
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Denise9 mars 2015 à 15:47
Ces belles fleurs sentent bon le printemps et de plus, il fait très beau.
Belle fin d'après-midi chère Den et profite de tout ton petit monde ♥
Je t'embrasse
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard