de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *Noël !

dimanche 23 décembre 2018

*Noël !

"Quand on laisse mourir le feu de Noël,

il n'y a plus qu'un seul moyen de le rallumer.

C'est d'aller chercher le feu des étoiles".

(les autres et les miens) 1979

Pierre Jakez Helias
Citations et Références

****

Je vous souhaite d'heureuses fêtes de Noël.
Qu'elles soient illuminées par le sourire de ceux que vous aimez.
Et que leurs rires résonnent gaiement au coeur des festivités...
N'oublions pas non plus ceux qui rendent notre vie jolie !

Je vous embrasse toutes et tous.

Den

*****

9 commentaires:

Anne23 décembre 2018 à 09:14
Moi aussi je t'embrasse fort; je râlais ces jours derniers contre ce qui nous arrive...Et puis, je me dis qu'il y a tellement plus grave! J'ai vécu le plus grave pour ma part. Den, malgré le retard des cadeaux, sois et soyez dans la joie de Noêl et d'une naissance. Gros bisous
Anne
RépondreSupprimer
Réponses
Dédé23 décembre 2018 à 09:50
Coucou ma chère poétesse provençale. Je te souhaite également un très doux Noël rempli de joie et d'amour et je te donne une petite étoile pour briller dans la nuit. Bises alpines.
RépondreSupprimer
Réponses
Floralie23 décembre 2018 à 14:23
Bonjour ma Den,
Merci, je te souhaite également de très bonnes fêtes de Noël avec les gens que tu aimes !
Gros bisous et à bientôt !
RépondreSupprimer
Réponses
Célestine ☆24 décembre 2018 à 01:12
Je te souhaite à toi aussi des moments merveilleux auprès des tiens.
Pleins d'étoiles et de doux parfums sucrés.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
RépondreSupprimer
Réponses
Bonheur du Jour24 décembre 2018 à 06:33
Très Joyeux Noël ! Simplicité et partage.
RépondreSupprimer
Réponses
marine D24 décembre 2018 à 09:58
N'oublions personne Den, comme je ne t'oublie pas !
Ne laissons pas mourir le feu de la magie de Noël, si nous le pouvons...
Bisous, merci et tous mes voeux à toi et aux tiens
RépondreSupprimer
Réponses
Marie24 décembre 2018 à 16:11
Joyeux Noël, que la paix et la tendresse deviennent musique dans le coeur
RépondreSupprimer
Réponses
Marie24 décembre 2018 à 16:13
Joyeux Noël, que la paix et la tendresse deviennent musique dans le coeur
RépondreSupprimer
Réponses
Den28 décembre 2018 à 20:07
Merci mes Âmies, Anne, Dédé, Floralie, Célestine, Marie du Bonheur du Jour, Marine, Marie,...
que la paix, la sérénité remplissent vos prochains jours.
Je vous embrasse.
Den
RépondreSupprimer
Réponses

Ajouter un commentaire

Par Den :
Ecrire un commentaire :
Liens vers ce message :
Créer un lien :

Inscription à : Publier les commentaires (Atom)

La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard