de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *L'esprit et la paix...

samedi 28 mars 2015

*L'esprit et la paix...

"En méditant sur la lumière et la clarté,

on peut toucher l'esprit et obtenir la paix"

Pantanjali

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9 commentaires:

Maria-Lina28 mars 2015 à 12:54
Quelle belle photo et citation, c'est magnifique! Bise et bon samedi dans la joie!
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Den28 mars 2015 à 13:12
Merci Maria-Lina pour ton gentil commentaire.
Je te souhaite un doux week-end, sous le soleil, j'espère.
Bisou.
Den
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Fifi28 mars 2015 à 20:28
En regardant simplement ton image et la clarté à la fois douce et vive de ton bouquet, je ressens un sentiment de bien être et de paix.
Bonne et douce soirée, Den !!!
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Denise29 mars 2015 à 13:57
Ces fleurs caressées par le soleil sont magnifiques et si douces.
Beau dimanche, chère Den
Gros bisous
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Denise29 mars 2015 à 13:58
Ces magnifique fleurs caressées par le soleil sont magnifiques et si douces.
Très bon dimanche, chère Den
Gros bisous
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Mathilde29 mars 2015 à 19:11
Exactement comme Fifi ...encore une fois penseras-tu ..?
Ta photo est un médicament pour les âmes moroses ...
Belle semaine à toi sur le chemin de la Vie
Bisous
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard