de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *L'oeil du sOleil

samedi 22 février 2025

*L'oeil du sOleil

Arty

L'oeil du soleil au petit matin

En rimes de satin

A croqué les pigments l'aquarelle

Sublimé ses teintes intemporelles

Au tant et au tout en quête de douce-heure

A l'encre du coeur.

Il a façonné la beauté de chaque trait

Qui flotte dérive dans un habit diapré

Barbotant au gré du vent velouté

Dans une poignée du temps

Au fil de ce rayonnement.

Arty tu as écrit la lumière

Dans ce bout d'éphémère

Au grain doux de l'errance

Ivre de silence

Dans l'intime de toi

Sur des étals de soie.

Den

6 commentaires:

Célestine ☆22 février 2025 à 14:01
Chaque mot de tes vers colle à l'image d'Arty.
L' ensemble est lumineux.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
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Den22 février 2025 à 15:14
Merci chère Célestine..
Un ensemble lumineux en ce jour d'anniversaire !!!
bisous à toi.
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Dominique23 février 2025 à 11:35
Cette image est splendide et les vers la portent très bien
je suis plongée dans les changements de saisons où il est aussi question de lumière, d'éphémère et de beauté
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Marie23 février 2025 à 11:42
"Sur des étals de soie" tu as sublimé la création de Arty avec les mots magiques de ta poésie!... C'est plus que sublime, un texte à lire et relire sous l"oeil du soleil"
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letienne24 février 2025 à 18:21
Tes mots sont des miettes de soleil qui viennent éclairer cette création de Arty.
Que c'est doux de te lire...
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Den1 mars 2025 à 15:56
Merci letienne, Marie, Dominique, et Célestine évidemment à qui j'ai glissé un petit mot..
merci les Âmi(e)s pour votre bienveillance.
Je vous en brasse toute brillante par le reflet pigmenté de la toile.
De gros bisous.
Doux week-end avec quelques gouttes de pluie.
Célestine es-tu dans les préparatifs, les bagages ? bonne route donc....
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard