Tes mots trempés
d'encre déliée
M'enchantent belle Âme
Tes mots comme un pinceau en calame
Cheminent le lent de toi
Le long de moi
Et courent où l'allume-hier inonde tant mon temps
Le temps est entré par la châle-heure du môme-an
A VIVRE à l'Aigre-brun
A CROIRE par-(le)-chemin
A PRENDRE la plume d'écriture le roseau le stylet
A VOIR l'éblouissant infini
A DIRE des JE T'AiME empêtrés d'éphémère
Tu l'écris je le dis, le redis mère-veilleuse
Merveilleuse souffleuse de vers truculents
De vent turbulent comme l'Autant
Le noir le blanc
Autant en emporte le vent....
Mais heureuse-aimant, tu n'es pas l'Autant !
Douce soirée dans la douceur de ce joli temps.
Je t'en brasse.
Den

