de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: Muguet bonheur

samedi 1 mai 2021

Muguet bonheur

Un heureux 1er Mai.

Je vous embrasse.

Den

9 commentaires:

Floralie2 mai 2021 à 08:05
Bonjour Den,
Je viens avec un jour de retard mais je te remercie pour ce beau muguet, gros bisous et bon dimanche !
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ANNE G2 mai 2021 à 10:13
Merci pour le muguet, le mien est brodé, donc sans ce parfum merveill- yeux et irréel!
Je t'embrasse! ♥
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Marie2 mai 2021 à 13:31
Jolies clochettes parfumées de graines de bonheur
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Fifi2 mai 2021 à 14:09
Un mois de mai tout doux pour toi, Den et pour ceux que tu aimes.
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Bonheur du Jour2 mai 2021 à 16:42
Je suis en retard d'un jour, mais le coeur y est.
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Robert Marleau2 mai 2021 à 21:57
Merci pour le muguet qui est plutôt rare ici
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Denise3 mai 2021 à 10:37
Merci chère Den pour ces jolies clochettes, je te souhaite de tout coeur un très doux mois de mai avec toute mon amitié. Bisous ♥
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Den3 mai 2021 à 15:09
Heureuse ... de vous avoir offert ce joli bouquet de clochettes. Cette petite fleur porte en elle le symbole de la pureté absolue, de la joie, de la vie, de la fragilité, de l’honnêteté et la discrétion… mais le bonheur par-dessus tout !
Le muguet se cueille fin avril par brassées dans les zones couplant humidité et ombre comme par exemple les forêts et certains jardins. Il célèbre aussi le retour du printemps avec lequel sa floraison coïncide harmonieusement dès qu’il commence à faire beau ! Le muguet est quelque peu synonyme de “retour du bonheur” pour les coeurs romantiques. Il est la fleur du 1er Mai !

Merci Denise, Robert, Marie du Bonheur du Jour, Fifi, Marie des Mots et des Voyages, Anne et Floralie...

Bonne semaine.
Je vous embrasse.
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard