de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: Le Tholonet... Beaurecueil.....

lundi 24 mai 2021

Le Tholonet... Beaurecueil.....

Pour l'heure deux des soeurs de Léon, Germaine et Claire habitent le Tholonet, dans le village même, et leur rendre visite au moins une fois par semaine, ce n'est pas un problème !

Germaine mariée à Marius, ont eu une fille Renée qui épousera Paul V. ; Jean-Pierre et Louis leurs enfants, habitent toujours Beaurecueil et le Tholonet, au pied de la montagne de la Sainte Victoire.

Théodorine, la troisième soeur de Léon a épousé Joseph F.. qui tient le bar rue d'Italie, dans le centre d'Aix ;

ils ont eu deux enfants, Kléber et Clémence.

Claire, mariée à Louis aura un fils Emile, qui épousera Denise.

Den

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2 commentaires:

Marie24 mai 2021 à 18:23
On oublie souvent que nos arrières grands parents et grands parents ont vécu deux guerres...
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Den29 mai 2021 à 11:02
Mes grands parents ont vécu la guerre de 14-18, et mes parents, la 2e guerre mondiale - il nous reste, quand on a cette chance, des documents qui nous les rappellent, quand le bouche à oreille a disparu, ainsi que la transmission orale ! Je suis une enfant d'après la guerre née en 1946 et on peut facilement comprendre le bonheur de se retrouver et de ne plus trembler devant l'horreur et l'isolement !
merci à toi Marie.
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard