de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: ....* Vois-le.....

dimanche 16 mars 2014

....* Vois-le.....

Vois-le celui qui sait et pare deux choses ce long tant qu'on le revêt et hulotte à la connaissance cachée ou rêve-ailée séparée du monde, sépare aussi le monde de l'intime-idée.

Vois-le se déchirer de hotte en pas.

Le soulever confère à l'immortelle-idée... qui est voilé n'aperçoit pas l'allume-hier divine dans son coeur... d'ici-mule la réalité d'aidant-y-terre du moi, du soi.

Il se tait, se cache, pas uniquement, mais se permet de voir en se musant en tamisant un rai de l'hume-hier de vérité..

Vois-le qui rêve-elle, vois-le qui aveugle par trop d'éclat.. ne se tait qu'à demi invitant à connaître ce qui se rêve-aile en ce voilant, ce qui se voit anse rêve-élan.

Den

***

***

6 commentaires:

Denise19 mars 2014 à 15:18
Ta photo est merveilleuse et ce pont a beaucoup d'allure. On dirait une grande voile...
Avec de jolis mots!
Je t'embrasse chère Den.
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Den19 mars 2014 à 19:02
L'as-tu vu ma chère Denise ce qui sait et pare les choses de la connaissance cachée ou rêve-ailée, séparée du monde, sépare aussi le monde de l'intime-idée ? j'ai aimé cette photo à travers laquelle se glisse et s'interroge le rai de l'hume-hier... l'as-tu vu en transparence, la grande voile, celle qui révèle, exempte de clairvoyance, crois-tu,... aveuglée par trop de brillance... l'ôter accorde un brin d'éternité, le sais-tu !... l'as-tu vu,le taiseux caché dans un coin du vois-le rechercher le verre nidé en mots couturés s'élisent en ce rêve-élan !!
Merci ma chère Denise de permettre à nouveau de jouer avec l'Aime-Haut", comme au Jardin..
Je te souhaite une jolie soirée enrubannée avec les vingt--six lettres de l'alphabet ...
bisous
Den
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Denise20 mars 2014 à 20:21
Merci chère Den pour tes merveilleux mots de réponse. C'est magnifique.
Bisous de belle soirée ♥
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Veronica B29 mars 2014 à 10:15
Exactement, c'est là que se révèle son coeur, par ce son que tu as bien relevé, ô toi qui me savais ...

Tes mots hulotte ont du citron et de la connaissance et je t'embrasse derrière mon nez-cran, parade à l'invisible qu'on ne voit bien ...
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Den3 avril 2014 à 10:19
Merci Veronica d'avoir décrypté la double lecture.. visible, invisible "qu'on ne voit bien.... " révélée et/ou pas...
"m'aime haut" a, ont du piquant, pimenté, à revendre, citronné, vinaigré au basalme gallo-romain... tu parles..
à reconnaître encore et encor... par le coeur... par ses sons..

bisous d'amitié.
Den
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard