vendredi 17 octobre 2014

*N'est pas forcément un autre....


"Quand il écrit le pronom Il
Au début d'un vers, 
On dirait assez souvent 
Qu'il a fait un Je,
Car le I devient grand comme un J
Et le I petit comme un e.
Donc Il
N'est pas forcément un autre".

(Qui,)
Eugène Guillevic

***

8 commentaires:

  1. Ca fait écho au "je est un autre" de Rimbaud....................Mais étrange tout de même!
    Contente Den de te lire et de t'embrasser!

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  2. ... Effectivement.... mais les thèmes sont éternels... Je est un autre, parfois, ou pas forcément, et il peut être je quand qui cueille-la-vie.... si j'ose !!
    merci Anne de te promener dans les allées de mes mots et d'apporter ta touche finale !!
    bonne fin de soirée à toi.
    Je t'en brasse enluminée d'étoiles filantes....
    Den

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  3. Une belle image pour accompagner Guillevic !
    Il a raison Guillevic, Rimbaud aussi :-)
    Bonne fin de semaine, Den !

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  4. bien sûr Fifi... suivant l'instant... merci à eux deux..et à toi de continuer d' alimenter mes commentaires dans les sentiers de mes mots... un doux week-endi comme ici, j'espère...
    Je t'en brasse toute enluminée....
    Den

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  5. Sans compter (ou en contant...) que nous emportons parfois un peu de l'autre en nous et devenons, peut-être, et à force de jolies rencontres, le ..."monde" !

    Mes yeux (ceux de mon coeur sûrement) trouvent ta photo "sublime" car elle leur rappelle tant d'instants "sublimes aussi" vécus en Auvergne .... Cette brume enchanteresse qui entoure les montagnes à l'aurore ou après la pluie, c'est complètement féerique !!!

    Je ne suis plus trop sur la blogo, Den, uniquement par manque de temps ......(mais surtout pas par manque d'envie, d'intérêt ou d'inspiration ...Oh ! non !!!).
    De plus, j'utilise en ce moment mes "tout petits moments creux" à mon récit du Compostelle alsacien, qui sera publié très bientôt .....(à une date anniversaire).

    Ton sentier virtuel, je le trouve MA GNI FI QUE, jonché de mille étoiles ..........BISOU et très douce semaine : sabine.

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    1. Les pronoms entrelacés en bouche de soleil et de terre, en longue goulée, de "je" et de "il' te disent, Sabine, le chemin emprunté en aile toit-haut rêvée en pensée vagabonde....

      "Pas d'aile, pas d'oiseau, pas de vent, mais la nuit,
      Rien que le battement d'une absence de nuit"... (Eugène Guillevic)

      Ton regard a aimé mon image embrumée des Alpes... merci à toi pour tes mots..
      Je t'en brasse fleurie encor'...

      Den

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  6. Je et non pas II dépose un bisou juste au pied de la barrière...:-)

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    1. Merci Mathilde pour ton Je en bisou déposé juste au pied de la barrière.. merci bien... Il... Et si Eugène en a fait un autre Je, immense comme un I, l'autre l est "petit comme un e"...emmêlés en Je et Il....
      Bonne fin d'après-midi.
      Den

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Par Den :
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