de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: Pâques...

dimanche 20 avril 2014

Pâques...

***

En ce dimanche matin de Pâques,

je vous offre cet arbre précieux de la vie,
hautement symbolique....
porteur de

purification, force, paix, victoire, fécondité...

Je vous embrasse

fleurie

Den

***

12 commentaires:

ANNE20 avril 2014 à 09:06
Den, merci, passé une belle journée.q ue le monde refleurisse et soit dans la joie.Gros bisous!!
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Den20 avril 2014 à 12:51
Anne, merci.... bonnes fêtes à toi. ...
Bisous.
Den
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Fifi20 avril 2014 à 12:52
Belles fêtes de Pâques, Den !
Merci pour ce merveilleux arbre porteur de voeux !
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naline20 avril 2014 à 13:52
Magnifique arbre de Vie ! Joyeuses Pâques à toi également !
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Den20 avril 2014 à 18:45
....Merci Naline..... je vous embrasse.
Den
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Unknown20 avril 2014 à 20:28
Entre la glycine et le cerisier..je ne choisi pas je garde les deux...trop beau...
Il y a encore demain pour profiter de ceux qu' on aime...:-)
Tu te rends compte , la fête est déjà passée...tout va trop vite..!!
Bisous Den
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old Nut20 avril 2014 à 23:08
Je pense que l'été venu les oiseaux vont se régaler !
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Den21 avril 2014 à 06:16
Oh que oui.... bienvenue dans les allées de mes mots "old nut"...
une bonne journée pascale je vous souhaite.. pleine de douceur, comme vous aimerez.
Den
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Denise21 avril 2014 à 16:51
De tout coeur, je te souhaite chère Den une belle soirée de lundi de Pâques et merci pour ta magnifique photo.
Bisous
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Den22 avril 2014 à 18:32
Merci Denise.. Bonne soirée à toi aussi, ici sous la pluie..
Je t'embrasse...
Den
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard