de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: .....* D'englober tous les autres en toi...

dimanche 27 avril 2014

.....* D'englober tous les autres en toi...

( Sagesse Africaine - photographie de Christophe Courteau - chez Michel Lafon)

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"Et pour cette raison, puisque tu es un mystère, et que tu n'as aucun espoir que ce mystère soit jamais résolu, afin d'être toi-même, le plus pleinement, et le plus librement possible, tu as décidé en toute conscience d'être chacun des autres, d'englober tous les autres en toi".

Paul Auster -

Chronique d'Hiver

(Réf. : Sur les épaules de Darwin - France Inter -

émission de Jean-Claude Ameisen - du 26 avril 2014)

"à la découverte de Neandertal en nous (2)"

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6 commentaires:

ANNE27 avril 2014 à 08:59
En fait, sous cette forme, on trouvet ce sens ailleurs, c'est parfaitement zen, chacun de nous est un univers!
etre soi-même permet d'admettre les autres, de les recevoir et accueillir............On peut méditer sur cette citation!!
bisous Den, bon dimanche!
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Den27 avril 2014 à 10:49
Unique, et pourtant tous les autres réunis... hein !
merci pour ton "comment taire" Anne. - à méditer effectivement... .. et bon dimanche à toi aussi..
Bisous ventés au jour d'hui...
Den
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Denise27 avril 2014 à 13:43
Rester soi-même, naturel et sereinement est pour notre prochain un beau cadeau. C'est un partage de tous les jours de chaque instant car cela vient du coeur. Il n'y a pas de tricherie.
Merci ma chère Den pour ce beau billet.
Je te souhaite un très bon dimanche après-midi.
Gros bisous
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old Nut27 avril 2014 à 16:29
Pour se trouver il faut d'abord s'oublier et aller vers les autres...
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Par Den :
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La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard