de la fenêtre à la porte, de la vitre à la route....: *Un doux samedi !

samedi 4 novembre 2017

*Un doux samedi !

"Une rose d'automne est plus qu'une autre exquise".

Théodore Agrippa d'Aubigné

.......

C'est pour cela que je vous l'offre en ce week-end légèrement gris mais doux.

Je vous en brasse fleurie.

Den

*****

16 commentaires:

alezandro4 novembre 2017 à 19:10
Un bon week end aussi!
RépondreSupprimer
Réponses
bizak5 novembre 2017 à 07:14
Je me suis régalé des citations sur l'automne mises sur ton lien d'automne et j'en ai retenu une de Georges Sand: "L'automne est un andante mélancolique et gracieux qui prépare admirablement le solennel adagio de l'hiver".
Doux dimanche Den. Bisous
RépondreSupprimer
Réponses
Bonheur du Jour5 novembre 2017 à 07:25
Merci et bon dimanche.
RépondreSupprimer
Réponses
Dédé5 novembre 2017 à 07:50
Merci pour cette délicate rose et beau dimanche! Bises alpines et joyeuses.
RépondreSupprimer
Réponses
La Baladine5 novembre 2017 à 10:48
Des roses si délicatement roses...
RépondreSupprimer
Réponses
Célestine ☆5 novembre 2017 à 11:47
Un peu éloignée des blogs en ce moment, je passe quand même t'embrasser chère Den.
Pensant à toi en ce jour de pluie bienfaisante.
Ta rose doit se pâmer d'aise...
Gerbe d'étoiles pour toi
¸¸.•*¨*• ☆
RépondreSupprimer
Réponses
marine D8 novembre 2017 à 09:03
Merci ma douce, les dernières roses sont les plus belles...
Je t'embrasse
RépondreSupprimer
Réponses
Veronica B14 novembre 2017 à 00:28
Je viens déposer une rose d'amitié dans ton antre riche et doux chère Den ...
Et des pensées qui volent de nuit vers toi ...
à très bientôt
RépondreSupprimer
Réponses

Ajouter un commentaire

Par Den :
Ecrire un commentaire :
Liens vers ce message :
Créer un lien :

Inscription à : Publier les commentaires (Atom)

La Rue

"A la terrasse d'un café, un homme regarde l'évolution d'un monde qu'il ne reconnaît plus ; un monde avec ses gestes nobles et indigents, ses mouvements et ses incohérences. S'il avait été peintre, il l'aurait dessiné mais ce monde-là aurait condamné à l'imaginaire et au sordide la fixité de l'image : cet univers de poussière, cette reproduction immuable des mêmes symptômes de la vie, ce cafouillage d'instants éternels, c'était la rue. Perdu dans la foule, isolé dans ses songes, cet homme qui n'a pas de nom,, observe ce long cheminement anonyme de destins qui se mêlent et s'entrecroisent sur le pavé. Avec l'oubli de soi-même qu'impose parfois le vide ou le trop plein de l'esprit, il regarde et s'enivre de solitude. En réalité, on lui avait "appris" à être seul ; c'était comme une manière de "ne pas être" chez lui.

Tout à coup, la nuit tombe comme un long manteau d'hiver, les étoiles montent aux arbres et le ciel ferme boutique. Il n'y a plus personne dans la rue sauf toujours cet homme, à la terrasse d'un café dont les portes sont closes. Plus rien que le silence et l'indifférence d'hier et d'aujourd'hui dans un rêve de folie lucide et presque élucidée. Et, sur ce boulevard abandonné aux déserteurs, elle apparaît avec son visage d'enfant des rues et son allure de femme amoureuse. Elle est belle, douloureusement belle pour l'homme dont le regard boit son ombre. Cette femme sans nom qui ne fait que passer et qui n'est pas tout à fait ni dans son monde, ni dans celui des autres, est balayée par le froid intense qui se dégage des murs.

Si elle était une fleur, elle serait sublime ; si elle était un parfum, elle serait envoûtante ; si elle était un paysage entier, elle serait généreuse et bienfaisante ; si elle était une oeuvre d'art, elle serait parfaite et donc ne serait pas. Mais, elle n'était qu'une femme et elle était fragile, comme une fleur, un parfum, un paysage entier ou même une oeuvre d'art".....(....)

L'autre moitié du songe m'appartient

Alicia Gallienne

Gallimard